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riddims - Page 8

  • MAI 68 IS NOT DEAD !!!…

    eh oui! sous les pavés la plage… j'étais tres jeune en 68 mais suffisamment pour me rendre compte que 68 a apportée moult avancées sociales… et que la droite ne semble n'avoir jamais digéré ce qui represente de pres ou d eloin l'abolition des privilège…
    MAI 68 IS NOT DEAD !!!… pour ces raisons, et pour un de ses plus beau slogans… L'IMAGINATION AU POUVOIR ! et manifestement l'imagination n'est toujours pas a droite ou l'on serait plutôt conservateur… tout comme une certaine gauche… la révolution étant la solution des rêves, le mien n'est pas une révolution sanguinaire comme les grandes révolutions de l'histoire… Mais une évolution… Se met en place depuis les élection sans doute de bonnes choses car rien n'est jamais totalement négatif, mais je suis sans illusions pour ce qu'ils réservent aux basses couches de la population… pour les artistes et ceux qui aspire à vivre autrement et à chaque jour recréér le monde, le réinventer… face à nous, nous avons le conservatisme, les bourgeois, et les forces de l'argent… Nous n'avons que notre imaginaire, alors servons nous en pour changer la vie…!!

    L'IMAGINATION AU POUVOIR !!!!

  • sous les pavés…

    Aux hivers, s'ouvrir
    et au paradis souffrir.
    déchirer le printemps,
    en sacrifice, s'offrir.

    Je cherche ici un au-delà,
    sous mes pieds nus qui battent le pavé,
    je respire la terre, sa poussière.

    Les fulgurances rechercher !,
    désirer qu'arrivent les tempêtes !
    De rage que n'arrive l'averse!
    J'attends juste que s'éclaire le soleil.

  • Resistance !

    Un ami poussera les disques le 31 Mai, au Planet Mars Rue keller (Mo Bastille ou charonne) j'y serait pour y passer la soiree entre amis.

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  • Innocents !!!

    Nous sommes innoncents
    de nos actes, de nos griffures
    comme de nos baisers.
    De par nos mots blêmes
    et blessants, de par nos paroles
    de réconforts et de tendresse.
    Nous sommes innocents
    de nos écorchures, de nos plaies,
    et de nos cicatrices qui, si elles ne se referment,
    pourrissent et nous rongent sang et âme.
    Nous sommes innocents de ces mots d'amour,
    de haine que nous ne prononçons pas,
    Innocents de ces gestes qui n'atteignent jamais
    ceux qu'ils doivent toucher, de ces accolades
    de ces larmes essuyées,
    de ces gestes qui auraient sauvés.
    Innoncent face à ces baisers,
    si l'on les avaient reçus
    auraient fait de nous des anges.

  • comète

    Noces d'Inox, baisers d'acier
    désarroi d'un cœur froids,
    un corps qui sait qu'on l'enferme,
    à l'étroit dans sa vie limousine
    plus séduisante que sa jeunesse.
    Les étoiles filent, lentes.
    déçue des cieux, dépit des dieux
    pieux planté en plein cœur
    armé de son propre bras,
    ta délicieuse agonie, amie fidèle
    dont tu aimerai délier les liens,
    la défier, l'éxécuter, et lui rendre
    les coups et les blessures. la chienne !
    Les étoiles filent, lentes.

  • premières heures

    Au commencement du monde
    à travers fleurs, nos pas nous menaient.
    Les arbres abritaient nos rêves,
    nous rêvions de ces grands espaces
    à découvrir demain, nous y dormirons.
    Les vertes vallées où nous péchions,
    nous puisions notre force de ces ronces
    mûres, framboises, baies, racines
    Faisaient et défaisaient nos amours,
    les naissances et les morts,
    Les saisons et les lunes,
    Par dessus les ruisseaux et torrents
    A travers forêts et prairies
    au delà des déserts et montagnes,
    nos marches nous menaient
    le monde n'avait pas de limites
    les ailes des insectes vibraient
    les chants d'oiseaux, les cris d'animaux
    nous étions au centre de ce monde
    les nuages et les étoiles nous orientaient,
    nous suivions les traces des animaux
    sur le sable et les rocs.
    Au commencement du monde
    le monde n'avait pas de fin.

  • Aux heures perdues

    Un océan, un printemps et un été
    un fil de lin aussi dur que l'acier.
    un fil de coton hydrophile plus léger que l'air…
    des mélodies et souvenirs de vacances.
    L'herbe perlée de rosée, et la brume montante.
    les jours et les jours de printemps.
    les liesses populaires, ces bals où vole ta robe légère
    ces promenades à la fraîcheur du clair de lune
    ces jours de résistance, ces jours de rage;
    ces stances et ces chants oubliés
    qui ne nous appartiennent plus désormais.
    Ces jours d'allégresse et de légereté
    d'étrangeté, ces jours longs comme des siècles.
    Nous unissent ce temps où n'être rien était tout
    ce qu'il comptait et que dilletantes
    nous n'avions ni avenir ni présent.
    Corps complices extases duelles,
    se cherchant, s'aimant, rêvants
    à des lits inconnus, à des âmes nues.
    Armés jusqu'au sang de dentelles
    de strass, des seins pointent un voile
    se défendant des baisers sauvages et amers.
    caresses dérobées volés aux heures perdues.

  • Le poète à toujours raison !

    Pour paraphraser André Breton et Philippe Soupault in "les vases communiquants" :

    la volonté de grandeur de dieu le père, en France ne depasse pas 1m65, mesure prise au dessus du niveau de la talonnette.

  • communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme

    Contre-pouvoir et association civique luttant contre l'arbitraire, l'injustice et l'intolérance, la Ligue des droits de l’Homme n’intervient dans le débat électoral que si le bon fonctionnement de la démocratie, l'effectivité de la citoyenneté et le respect des principes de liberté, d'égalité et de fraternité sont en jeu.

    Nous venons de vivre cinq années de régression des libertés, de l’égalité et de la fraternité. Tous les pouvoirs ont été accaparés par un seul courant politique. L’autoritarisme, le recours aux moyens d’exception ont accompagné le renforcement du contrôle social, le choix du tout répressif, le recul des droits des justiciables, les attaques contre l’indépendance des juges. L’insécurité sociale a été renforcée pour les plus faibles, la protection sociale fragilisée, la précarité du travail encouragée. Les « marginaux », les « différents », les jeunes des quartiers défavorisés, ont été traités en boucs émissaires, les étrangers traqués jusque dans les écoles maternelles, les familles les plus démunies sanctionnées pour leur pauvreté.

    Si Nicolas Sarkozy se voyait confier la plus haute charge de l’Etat, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas : loi durcissant encore la répression pénale, nouvelle loi anti-étrangers, contrat de travail « unique » se substituant au CDI, sans parler du ministère de l’« identitaire » et de l’immigration… Il est de notre devoir d’alerter les citoyennes et les citoyens de ce pays : la poursuite et l’amplification de la politique menée depuis cinq ans ne serait pas un «rêve» mais un cauchemar. Nous ne voulons pas d’une démocratie muselée qui, parce qu’elle laisserait sur le bord de la route des millions de personnes, attiserait le communautarisme, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie et ouvrirait la voie aux révoltes sociales.

    Nous voulons une autre France : fière de sa diversité, soucieuse que chacun puisse réaliser ses aspirations, porteuse des libertés et rénovant sa démocratie. La France n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle met ses actes en accord avec son ambition séculaire de voir tous les droits valoir pour tous. Pendant qu’il en est temps, la LDH appelle les électeurs à choisir la solidarité et non la peur, le respect et non les menaces, l’égalité et non les discriminations.

    La Ligue des droits de l’Homme appelle à voter et à faire voter, le 6 mai 2007, pour Ségolène Royal.

  • amicalement votre…

    En amitié, d'une grande fidélité je semble pourtant avoir mes limites…Lorsque j'étais petit, je rendais souvent visite à henriette, la sœur de mon père qui vivait dans un pavillon comme le nôtre dans la même cité jardin… Elle et son mari n'avaient pas d'enfants… Lui était vernisseur, elle je ne sait pas, j'imagine qu'elle était couturiere comme ma maman. Un jour je ne sait pas du tout ce qu'elle m'avait dit, mais j'ai cessé de leur rendre visite… et je n'y suis jamais retourné. Idem pour nos voisin, depuis le jour ou j'ai été opéré des végétations la grand-mere du copain de mon frère avait du s'occupper un peu de moi et je m'étais attaché à elle… Mémé Guéli je l'aimais bien, et de la même manière je coupais définitivement les ponts avec elle. je reste persuadé qu'il ne s'agissait pas de grand chose, mais j'étais ainsi fait. Je jouais avec beaucoup d'enfants, je ne liai jamais amitié plus que raison… Des que cela allait un peu plus loin, je ne les revoyais pas… je restait toujours sur ma réserve… Je n'étais jamais d'une bande, mais de toutes les bandes, ce n'est qu'à l'adolescence, qu'avec mes copains de la cabane, que j'ai eu des relations suivi avec des amis… j'ai quand même continué autour de ce point fixe à nouer des relations épisodiques avec diverses bandes… je vivais avec eux et passait à autres choses sans jamais revenir, j'aurais pu continuer à les voir, développer mes relations, aller plus loin, mais je ne revenais jamais sur mes pas…
    J'ai été l'homme d'une seule femme, j'ai été naïf, amoureux, passionné, léger, j'ai été l'ombre du chien avent de décider que jamais plus… J'ai été beau ténébreux… Celles que j'ai aimé je ne les ai jamais oubliées. Elles restent dans mon cœur, même si j'ai changé. Même si elles ont changées… Celles qu'elles étaient à l'instant ou je les ai aimées.
    Mais ma fidélité est là ou je ne l'attends pas, parfois elle agit contre moi-même en des moments où je devrais être égoïste afin de sauver ma peau… Allant jusqu'à en faire ma propre prison, au lieu de filer, et de me retrouver, je restais jusque cela ne soit plus soutenable…
    Les potes eux, ils sont là aussi… Je ne les perds jamais de vue, même si on ne se voit pas… j'essaie toujours de savoir comment ils vont, ou ils en sont… parfois indirectement, mais je sais…
    On s'appelle parfois une fois par an ou une fois tous les six mois, on reste concis, superficiels, mais je m'efforce de leur faire comprendre que je suis là et que je ne les abandonnerai jamais…

  • Rien

    je n'ai rien, ne possède rien.
    tant mes yeux comtempleront
    les levers de soleils,
    la rosée sur les herbes
    que la chaleur de l'été
    chauffera doucement
    ma nuque…
    je n'appartient à personne,
    ne veut posséder quiconque
    je ne voudrais n'avoir
    qui ne soit vif-argent
    ou nuage, qui ne soit
    comme l'eau qui coule
    et se faufile entre les doigts.
    Tant mes yeux comtempleront
    les levers de soleils,
    que la chaleur de tes baisers
    chaufferont doucement
    ma nuque…
    je ne reviendrais jamais
    sur mes pas où déjà pousse le chardon
    je ne me retournerai pas sur les traces
    poussiéreuse de ces étreintes oubliées.
    j'ai effacé les visages de ces baisers perdus,
    n'ai gardé que leur saveur de satin.

  • Un rêve…

    Un homme s'éveille sur le sol
    d'une gare poussièreuse.
    Il est blême et fatigué.
    au dehors, après les dunes, la mer.
    Les immondices remplacent la plage
    sous l'or blanc du sable, ordures
    déchets, gravats et papiers gras.
    L'homme marche.
    Sans but. Il erre.
    Ses pieds arpentent cette immense décharge
    et il traverse des ruines, des maisons
    saccagées, il ne reste que les murs.
    cette plage de sable et de décharge.
    Il arrive chez lui… Des murs hauts de chaux
    des papiers peints arrachés… des pieces vides.
    Une des pièces est peuplé d'un vieux jouet.
    Un vieux jouet qui réchauffe l'atmosphere.
    Il pense à son fils…
    Il pense que sa maison
    est agréable.

  • elections…

    Ils veulent que l'on partage leur idées
    Ils sont censés nous représenter
    Ils se veulent au centre de tout
    Ils veulent que l'on les aimes
    Ils se pensent nécessaires
    Ils veulent la soumission
    Ils ont les dents longues
    Ils se veulent influents
    Ils veulent le pouvoir
    Ils veulent l'autorité
    Ils veulent le luxe
    Ils nous veulent
    Ils nous volent
    Vote…

  • khate

    Parce que nous sommes jeunes, bien portants, joyeux, heureux de vivre, que nous sommes dans la course, dans le vent…
    Parce qu'à nos côté des personnes de cœur et d'intelligence vivent amoindris, malades ou simplement vieillisants…
    Parce que la vie n'est rien sans la solidarité, l'entr'aide, le partage, la compassion, le dialogue…
    Soyons à l'écoute de ces personnes là… attentifs… Efforçons-nous de prendre le temps d'être auprès d'elles et de dire que nous les aimons…
    Khate était une discrète et fidèle lectrice de ce blog, chacun de ses passages était signé d'une amicale parole.
    Je m'associe à la chaîne amicale des blogs qui aujourd'hui ont une pensée pour elle et de la sympathie pour sa famille.

    http://khate09.canalblog.com

  • l'eau à la bouche

    Peindre de salive
    tes vallées heureuses
    de ta peau satine.
    S'essouffler sur ton corps,
    y déverser d'opalines
    larmes de lumière.
    Penché sur tes lèvres
    ma langue s'invite
    s'infiltre et recueille
    ta savoureuse papille
    Butiner, ton ventre
    lutiner son aube,
    sa pénombre allumer.
    Défleurer ses pétales
    délice, au soleil levant,
    y verser laits et crème
    raffraichir d'un jour
    y ceuillir ton souffle.

  • entre chat et chien…

    je suis un chat-moureux de ton ombre
    je je suis tel un petit chien-chien
    je suis un chat au chaud de ta chatte
    je ronronne et tel un petit toutou
    je monte la garde à vous.
    Je suis un chat-moureux
    cœur charmé de ta chattoyance,
    cha n'a pas louppé
    chaloupé, cœur chaviré !
    j'aime ta charmante ptite chatte.

  • Un ami

    J. vivait chez les Gardes Mobiles… On se croisait souvent mais on ne se parlait pas. Son frère était le copain de mon neveux. Son père était Garde mobile aussi ne voyait 'il pas d'un très bon œil l'originalité de son fils. En pleine punkitude j'arborai des vêtements déchirés, rapiécé d'épingles à nourrices, la joue elle-même plantée d'une épingle… et le cheveux broussailleux. Jacques était le seul punk que je voyais à Champigny à cette époque. Je me souviens que les voyoux de l'époque nous arrêttaient en nous demandant ce qu'on était car ils n'arrivaient pas à nous cataloguer, ni rockers, ni baba…
    La première fois que je parlais à J, il avait les yeux rouges et les cheveux assortis, il fumait et ses yeux en patissait… Sous la pression familiale, il s'était engagé dans l'armée et avait fini par réussir àse faire réformer après quelques années… Nous ne bossions pas et trainions beaucoup…
    On sympathisa immediatement et il me prêta un livre sur la Fraction Armée Rouge… le punk avait récupéré l'iconographie politique, mais pour moi c'était surtout l'esthétique qui m'intéressait… si j'avais des sympathies pour l'extrême gauche de la France Giscardienne, je n'adhérais pas à l'action armée. Jacques lui s'y interessait et n'était pas loin de passer à l'acte.
    Son père un jour le vis en photo sur une couve de VSD. A cette époque les casseurs étaient ou manipulés par la police, ou plus ou moins "spontex", cette photo le montrait en train de lancer une chaise sur une voitrine du Café de la Paix. Moi j'étais beaucoup plus attiré par la version surrélaiste et dadaiste du punk. Je passais mon temps a arpenter le supermarché du coin et a y placer des fausses pubs réalisées à la main (pas d'ordi à cette époque) Rayon Alcool : Une pub pour l'apéritif Suze ou une femme faisait une fellation à une bouteille se Suze… au rayon livres, des jaquettes placées sur les couvertures du livre de Giscard "Démocratie Française" : Grand prix de l'humour noir"… Je bombais les rues des mots tels que "bonheur" Je trainais aussi les poches remplies de serpents et grenouilles, faisant semblant de voler pour me faire attrapper par le vigile qui evidemment me demandait de vider mes poches… Plus c'était absurde plus mes actions me plaisait. j'entrainait J. dans ces délires là. Jacques intégra un groupe de rock et moi ne sachant pas jouer, je trainais à côté… Il eu Desireless un temps comme chanteuse de son groupe. On traina beaucoup ensemble… Jacques a beaucoup de charme et il plaisait… Lui et B s'installèrent ensembles, B. était l'amie de ma charmante petite copine, et on faisait une petite bande sympa… On avait pas de fric, mais on s'amusait beaucoup…
    On apportait parfois à manger à J. et B. qui n'ayant pas de boulot, n'avaient non plus pas grand chose à manger… parfois un peu de nourriture pour chat (pour les protéines) beaucoup de pâtes) Un vrai rocker se joint à notre bande, mais il craignait bien et un jour on eu droit a un siège de sa bande de blouson noirs… Un soir de délire avec des amphétamines, on pris la tête d'une de nos amis en parlant toute la nuit frénétiquement (moi d'une association d'idée à l'autre personne n'arrivait à nous suivre…)…
    Moi j'aimais bien l'expérience qui s'arrêtta là, J. persévéra… et un matin je le trouvais la moitié du crâne rasé, il avait l'air de sortir tout droit d'HP. Alors on se mit à traîner au supermarché en mimant des débiles profonds, pratiquement en bavant…
    B eue un moment à supporter deux énergumènes qui passait tout leur temps à se comporter comme des débiles profonds… notre marche était claudiquante et nos propos décousus à la manière de trisomiques…
    Cela nous amusait beaucoup… sans compter mes multiples provocations, je n'avais peur de rien… Jacques parfois m'accompagnait dans ces délires, je me souviens d'avoir arpenté avec lui les rues de Saint-Michel, ligotté et baillonné, sans que nul s'étonne et s'interpose…
    Nous formions une petite bande avec un autre couple d'amis qui avaient une adorable petite fille, On se voyaient beaucoup, Eux étaient d'anciens zonards… Leur vie était difficile. Nos "copains" rockers les cambriolait régulièrement…
    C. était orphelin. Il partit faire un stage afin d'apprendre un vrai métier. A son retour nous étions tous installés à Paris du côté Menilmontant-Belleville, je l'hébergeait dans mon minuscule studio de la rue de la Villette… J'avais une nouvelle petite copine, par discrétion, il pris une chambre d'hôtel à proximité, juste face au Père Lachaise.
    Il avait le double de mes clés, mais ne les utilisait pas. Sans nouvelles je passait le voir et le trouva pendu à 1m du sol, tenu a une fenêtre par une cravate. Je prévins sa copine, il laissa une adorable petite fille seule avec une mère dépressive que je revis par hasard quelques années plus tard et qui ne s'en était pas sortie et pour laquelle je ne pouvais rien. Ce fut le premier et hélas pas le dernier de mes copains que je perdis. Lorsque je vis un truc sympa, je regrette toujours d ene plus pouvoir le partager avec lui…
    Je travaillais alors comme tapissier décorateur, et je voulais m'en sortir… J. integra une banque, le weekend il jouait avec son groupe, je me cherchais, étais assez pénible et lui et B. me supportaient avec une grande patience. Je voulais changer de vie et aller plus vers l'art, vers la peinture ou le dessin, je me sentais pas à continuer à être tapissier dans un milieu ou on ne voulait pas entendre parler de création. Sans dipômes je m'inscrit à la fac, et contre toute attente, après un entretien de motivation, et un dossier bancal, on m'accepta, j'entrai en Fac d'arts plastique. J'étais heureux d'être étudiant, même si la journée je travaillais dur. Le soir j'allais à la fac, les cours me plaisaient beaucoup et je me fis amis d'une bande de filles drôles et gentilels aves lesquelles je m'entendait très bien… ma nouvelle vie débutait.

  • Mendiants

    Ou sont les consciences ?
    dénonçant les mensonges
    ignobles des religions.
    Nous sommes des mendiants…
    Oh! Elevation,
    ne quitte pas mon âme
    Nous sommes des mendiants…
    Les marchands de vent,
    ces ridicules terroristes
    lâches et sans cervelles,
    commenttent le Hold-Up planétaire
    se mentent et nous mentent,
    et nous volent nos rêves.
    Ou sont les consciences ?
    A offrir, notre siècle n'à rien d'autre
    qu'exils et soft-tyrannies de
    Télés dictatoriales et journaux
    d'encres blanches antipathiques.
    Fascisme émotionnel de la mode
    Total fascisme
    Al-Qaida fascisme
    Dior fascisme
    Vatican fascisme
    MacDo Uber alles.
    Au delà, rien, le vide,
    nos âmes s'envolent
    ballottées par vents
    Artfices et Illusions…
    Pourtant nos ventres pétris
    de désirs insatisfaits,
    en quête d'infini, de vertiges.
    Ne pourront êtres contenus
    ne pourront êtres encadrés
    ne pourront êtres statistiques
    ne pourron êtres contrôlés
    l' ivresses de nos baisers
    échapperont aux marketeurs,
    Nous glisseront entre leurs doigts.
    Nous sommes des mendiants
    Nous en mendions de l'amour !

  • A la vie

    la nuit enveloppe tes baisers
    d'un fil ténu d'or, enchantée,
    ma langue décore ton cœur
    de sa salive ton corps délivré,
    tes reins à ma bouche s'ouvrent.
    je bois l'ombre, je bois
    une croupe cristalline.
    La nuit… ton corps luit
    reflets d'argent salive.
    la chaleur de ta bouche
    brûle ma peau, incendie
    ce cierge qui veux,exige.
    Verge, que le fruit
    de tes entrailles béni
    voyage en toi, plus loin
    tu m'enveloppe autant
    que je me developpe
    et que mes bras t'étreignent
    et que mes baisers t'embrasent.
    Ta peau couverte
    de sueur et de sperme
    s'offre à ma nuit moiteur,
    tes jambes ouvertes
    s'offrent à l'envi
    ton âme à la vie.

  • Parole, parole, parole…

    A un moment donné, je me dis, que quand même j'étais beaucoup trop timide, que mes potes "emballaient" facilement et que moi, je n'avais toujours pas d'amoureuse… les filles que je connaissait restaient des copines et je n'osait rien auprès d'elles. Je me sentais seul et j'en souffrais… J'étais parfois agressif, provocateur avec mes amis qui ne le méritait vraiment pas. Je sortais beaucoup à cette époque là… beaucoup de fêtes, les premières boites, les amis…
    La provocation m'aidait à sortir de ma coquille, et je prennais des risques… agresser verbalement les fachos, ou les punks de salon… Jamais je ne me prennais une pêche… sûrement de la chance… provocation vestimentaire… mes coiffures, l'iroquoise que j'abandonnai rapidement lorsque je vis que seul des crétins me parlait, mes cheveux sculptés et colorés… On me remarquait mais jamais dans le sens que j'attendais… Je voulais simplement être aimé.
    Je me jetais des défis… j'allais dans les soirées, l'appréhension suprême était de devoir aborder une demoiselle que je ne connaissait pas, et qui sans doute pourrait me plaire, et là, je devais lui parler… pour lui dire quoi? mes potes, mes copines avaient la langue particulièrement pendue… mais moi j'étais le champion de la communication non-verbale… a eux de deviner ce que je ressentais, j'avais de la pudeur de dire mes sentiments et, lorsque je me confiais, j'étais maladroit, je me sentais au bord de la honte, et je ne savais pas résoudre mes conflits. Alors je décidais de passer outre la parole. Je ne risquait qu'une baffe après tout… Chez Bernard, une petite fête… que des gens que je ne connaissait pas… Une jolie brunette, ravissante… je l'admirais depuis un moment, et le temps passait la fête allait bientôt finir… Elle rigolait avec une copine, me tournait le dos, j'allais vers elle, mis ma main sur ses épaules, la retourna doucement et l'embrassait, elle me rendis le baiser et la fête finie j'emmenais tout le monde chez moi manger des pâtes, elle resta, je lui fit couler un bain et elle voulait m'attirer dans la baignoire, moi, j'étais un peu nigaud et je lui lavais le dos doucement, elle avait un très beau visage… une madonne, un très beau corps… et avec elle ce n'était pas ma première fois, mais pour la première fois je fis vraiment l'amour, nos corps étaient harmonieux, et pour la première fois de ma vie, je me sentis homme… Anne me surnommait avec une pointe d'ironie qui me mettait mal à l'aise "Irrésistible" J'étais infatiguable et lorsqu'elle venait à la maison, nous ne dormions pas beaucoup… Elle était étudiante, moi je travaillais et je me sentais en infériorité intellectuelle avec elle… j'imaginais les étudiants cultivés possédant toute la culture que je rêvais d'avoir. elle était magnifique, je la désirais et l'aimait… Notre relation prit fin et j'en souffris beaucoup. Je repris mes études en art plastique sans Bac je m'inscrit à la fac… je sympathisait avec une bande de filles, rigolotes avec qui je faisait la fête sans arrêt et je me relançait ces défis… de plus en plus court, j'embrasse la prochaine fille que je vois… un jour aux Entrepots de Glacière ou il y vait des squatts d'artistes et des studios d'enregistrement, une fille arriva, et des la porte passée je l'embrassait pour lui dire bonjour… A chaque fête je recommençais mon manège sans forcement repartir avec la demoiselle. Je combattis ainsi ma timidité et cela me permit de chunter la parole…

  • Premier baiser

    Elle vivait à la cours du haut. Je la voyais lorsque j'allais jouer avec mes potes, plus jeune que moi, elle était ravissante. De très beaux long cheveux bruns, de beaux yeux magnifiques, elle était splendide et devais bien avoir une douzaine d'année… C'est sans doute la première fille que je remarquais… J'étais timide et prétextant un jeu je l'embrassai par surprise… Le contact de ses lèvres, aussi fugitif que soit cet instant, me sembla d'une douceur incroyable, tel que je n'en avais jamais connu et que je n'en connaîtrais sans doute plus… une douceur d'ange… de soie, des lèvres de velours… Elle réagie vivement en me menaçant d'aller chercher son grand-frère… j'eu très peur et je culpabilisa, promettant au bon dieu que je ne recommencerai pas si je ne me faisait pas disputer…
    Je n'ai jamais oublié cet instant, ni la douceur de sa bouche.

  • Get up!

    Genoux à terre…
    mais la fierté ne quitte pas
    un cœur même écartelé.
    La face couverte de boue.
    les bras en croix…
    toujours on se relève,
    redresse sa tête
    les yeux lavés
    l'on regarde
    briller les étoiles.

  • simple d'esprit

    je n'ai rien, ni ne possède rien.
    tant mes yeux comptempleront
    les levers de soleils,
    la rosée sur les herbes
    que la chaleur de l'été
    chauffera doucement
    ma nuque…
    je serait heureux
    je n'appartient à personne,
    ne veut posséder quiconque
    je ne voudrais n'avoir
    qui ne soit vif-argent
    ou nuage, qui ne soit
    comme l'eau qui coule
    et se faufile entre les doigts.
    Tant mes yeux comptempleront
    les levers de soleils,
    que la chaleur de tes baisers
    chaufferont doucement
    ma nuque…
    je serait simplement heureux

  • Belleville-sur-Seine

    Il a bien fallu se mettre à bosser pour pouvoir être indépendant… Pendant les années de dilletantismes baba, puis la punkitude, j'étais toujours chez mes parents… Liberté totale mais pas d'argent pour faire ce que j'avais envi, m'offrir ce qui me plaisait… et puis j'avais envi d'avoir mon lieu à moi… Aussi je cherchais un emploi de tapissier, renouant ainsi avec mes études à Boulle et la vie "normale"… Je n'avais aucune idée des salaires (et encore maintenant), ne savais le négocier, ni poser mes exigences, le temps que je cherchais du boulot, j'arpentais les rues de paris en long, en large et j'explorais ainsi mon futur territoire… Découvrant avec émerveillement la rue de la Mare (j'y revivait les films de Carné, Renoir et les livres d'Henri Miller) décryptant le vieux Belleville détruit par la promotion immobilière, je cherchais l'histoire sur les vieux murs… La rue des cascades ou sévissaient souterrainement ce qui deviendra la Mano Negra, les Négresses vertes, Métal Urbain… , Pali Kao, les squatts et le Gibus peuplé alors de crêtes et de cuir. Je m'amusait à prendre le contrepied de l'attitude et venir au gibus habillé décalé et bousculer les cuirs les plus brillants, ceux qui affichaient le plus de chaînes et leur prendre la tête en critiquant leur T-shirt Sid Vicious en argumentant que le punk c'etait justement No heros et la fin des idoles… J'étais très provocateur et je n'hésitais pas à braver les dangers avec une certaine inconscience… en même temps d'une timidité extrême, je n'avais pas de petite copine et connaissait peu de gens, échappant ainsi aux côteries tres parisiennes de l'underground de l'époque que je recherchait pourtant en allant aux concerts et en me tenant informé d'absolument tout ce qui se déroulait à cette époque là… Je m'habillais avec recherche et en échappant aux stéréotypes et parfois je cousait moi-même mes vêtements… je dévorais les vitrines des halles, ne pouvant pas m'acheter les derniers avatars des modes rock qui se succédaient à une vitesse hallucinante d'une mode par mois, et j'échangeais un jour des blousons et spencers Krüger® qui me faisaient particulièrement envi contre la tenture murale de son apparte… J'étais au anges je voyais enfin la bande des Halles de l'intérieur… et toujours avec ma distance et ma réserve habituelle… J'écoutais tous les disques importants de l'époque, je savais tout sur tout… je n'avais que cela à faire…
    Et puis je trouvais enfin mon premier vrai job… un petit magasin de meubles, rue des Pyrénnées, je fut embauché par le patron haut en couleurs, une juif algerois, malin et rusé qui me paya extrêmement mal… mais je ne savais pas parler d'argent et j'étais tellement content que l'on me prenne…Z.i passait son temps à rouler les clients, et s'amusait de tout, on voyait défiler ses maîtresses et les clients mécontents, il descendait parfois en catastrophe au sous sol ou nous travaillions, et s'enfuyait par la porte de la cave, et revenait des l'alerte passée… Avec alain, Issa nous faisions chaises et têtes de lit Louis XVI et louis XV à la chaine, les vernissions de A à Z, montions des placards, et les livrions aux clients… là le temps ou nous étions dans la camionette, je me balladais, je decouvrai le monde avec des yeux grands ouverts… parfois quelques pourboires, lorsque nous installions des rideaux, des tentures murales… Z.i était le premier juif que je rencontrais, il m'était mystérieux et folklorique, je ne comprenais rien à son monde, à son franc-parler coloré et souvent vulgaire, il me choquait par les quolibets qu'il adressait à chacun, nommant les gens avec des noms à la Haddock… Ignorant des couûmes d'Afrique du nord, je trouvais son goût tres kitch et cheap… Mais ses clients avaient la même origine et le même gout pour le paraître, le tape-à-l'œil… Moi qui ne pensait qu'Avant-garde et Art, j'étais en terre inconnue… Z.i avait un copain qui tenait un magasin fabrique de vêtements en peaux sur la petite place à côté, il y récupérait les déchets pour garnir les sommier sur lequel il nous fit apposer des étiquettes Epeda… quelques mois plus tard… la réaction ne se fit pas attendre… des vers dévoraient les peaux des sommiers et les clients furieux arrivaient… re-ouverture des portes de la cave… Issa lui est Ivoirien, et nous nous entendons très bien, et nous passons les journées à discuter de tout et de rien… et Alain le chef d'atelier vit lui sur la nostalgie de sa jeunesse minos passée a danser en discotheque sur la soul et le rythm n' Blues… l'apprenti lui venait de la banlieue et avait des liens de parentés avec Mesrine qui à l'époque fit beaucoup parler de lui… un petit gars extremement gentil typique de la banlieue Montreuilloise… Nous ouvrions le magasin en rengeant les lourdes grilles apposées sur les vitrines, descendions l'étroit escalier jusqu'à le poussiereux sous-sol et chacun prenait sa place… là nous attendaient les carcasses de sièges… les journées me paraissaient longues, lorsqu'il n'y avait pas de livraisons… Souvent dans Menilmontant ou Belleville… Les clients avaient tous le même genre d'intérieur… souvent Louis XVI pas le style historique celui du sentier.Rarement j'étais épaté par le gout de ces personnes là… je rêvais de faire autre chose, le dessin, la peinture… et je me disait que plus tard…
    Tout ceci me paya mon premier studio… minuscule; derrière Jourdain à deux pas de mon boulot… Avec les chutes de Krüger je retapissais de rose cette chambrette… une petite cuisine et une petite salle de bain… Qu'importe j'étais à paris, j'avais du mal à joindre les deux bouts avec mes 800 francs de loyer, mais j'étais à paris… assez seul malgré mes amis de champigny Jacques et Barbara qui s'était installés en couple du côté Ménilmontant. Et ma vie parisienne débutait.

  • VOTE !

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  • chaviré

    j'en ai fini avec le désespoir, avec l'attente
    ce monde ira à vau-l'eau sans moi…
    Au diable les fatalités, l'irrémédiable !
    Je ne prends que l'or des murs
    les veines des pierres,
    je lit l'histoire sur les murs .
    Mes pas glissent sur les avenues
    je cherche des sourires.
    je vais là ou me portent mes rêves.
    La ville comme un écrin.
    Les rues comme terrain de jeux
    Je serre des corps chauds et tendres
    et j'embrasse les passantes.
    Leur chante des mots chavirés,
    charme leur corps, décore
    l'instant leur vie..
    Paris ne sera plus jamais gris
    j'y cherche des sourires.

  • so special…

    Dans mon petit jardin, fruitier et arboré j'étais heureux, je jouai seul ou avec ma grande sœur… je regardais les fourmis, les araignées, les dernieres sauterelles de ce coin de la banlieue, et je faisait du velo ou de la voiture a pedale… les journées passaient sereinenement et tranquillement, un de mes freres passait son service militaire, je ne me souviens même pas l'avoir vu à la maison avant cette période, l'autre était au lycée et lorsqu'il était à la maison il disparaissait chez les Magnelli. restait juste ma sœur et ma mère. Mon pere lui travaillait dans des chantiers, au loin, souvent en déplacement… Il ne rentrait la plupart du temps que le weekend, fatigué et harrassé.
    J'étais quand même un peu livré à moi-même il faut bien le dire. Au delà du jardin c'était l'inconnu, je m'en échappais de temps en temps, faisant des fugues vers 4-5 ans… jusqu'à Villiers sur marne ou Nogent… mais la plupart du temps l'attarit était en face, dans ces cours de terre battue, ou jouaient ensemble les enfants des immeubles. Ils se connaissaient tous et avaient grandis ensemble, moi, j'avais déjà pris l'habitude d'être seul et de jouer seul. Lorsque je commençais à traverser la rue, sortir du jardin, je devais retrouver les copains d'école. Elle avait tres mal commencé, J'allais à la maternelle, qauand ma sœur arrivait à me retrouver, elle emmenait un petit garçon qui se débattait et qui refusait d'y aller. Les rares scènes de maternelles dont je me souvienne sont le regard envieux evers les petites classe qui allaient faire la sieste (je n'y étais pas allé donc?) et les fois ou je ne pouvais me retenir et la gêne et le malaise que cela provoquait… je rentrai avec un pantalon qui n'était pas à moi, sans doute pas tres elegant… Un jour cependant, il yeu des jeux de bêton, en bois, colorés, je ne me souviens que de ce détail, ainsi que le jour ou je fis un petit pot de terre cuite que je peignais en bleu avec des taches vertes - il est encore à la maison. C'est tout pour la maternelle.
    quant à la "Grande école" j'ai souvenir d'être constament en retard et à chaque fois de me faire réprimander. Une fois je restait dans la cour toute une matinée sans oser bouger de là. je me sentais à part. Dans des circosntance pars tres clair en debur d'année on me fit changer de classe. Et finalement d'école. Je me suis toujours demandé si je n'avais pas subi les précédents passages de mes frères et de ma sœur. L'autre école n'était guere mieux cela s'arrangea sur les horaires, mais j'étais dans la liste des mauvvais élèves, je culpabilaisait et plus je culpabilisait de ne pas y arriver, moins je demandais de l'aide… cela ne me serait jamais venu à l'idée de demander que l'on m'explique mieux, ou de faire repeter le maitre. j'avais peur que l'on me trouve stupide…
    Les garçon de la cour étaient des futurs voyoux, certains finiront en prison, certains finiront mal; d'autres disparaitrons du paysage je leur souhaite une belle vie, pour l'instant ce sont des enfants…
    Nous jouions à des jeux simples, Chat perché, Gendarmes et voleurs, sarbacanes, Cow-Boys et Indiens, thierry la fronde, et des jeux de billes… mon préféré était le tour de france avec les figurines en plastique des coureurs…
    A cette epoque là je decouvrais la lecture, je lisait bandes dessinnées sur bandes dessinnées, je les dévorais. Un jour j'étais avec des bouquins dans la cour et des plus grands me les prires, je les reclamait, le garçon le lançait à un autre alors que j'étais sur le point de le recuperer. le petit jeu durait tant qu'à la fin j'étais en larmes et à bout de nerfs, souvent je ne recupérait pas mes biens… je finissait par les hair… sentiment neuf pour moi qui était timide et effacé… je me disait que lorsque je serait grand je leur montrerai, je leur ferai voir qui je suis. De ces épisodes renouvellés trop de fois à naqui le sentiment d'être different, d'être spécial, je n'étais surtout pas comme eux, moi je deveindrais quelqu'un et jamais je ne serait stupide et lâche comme eux, je serait different. de gré ou de force j'ai fini par penser que j'étais special, alors je me distinguais, par mes attitudes, mes vêtement, mes couleurs de cheveux, mes idées…
    Ils n'étaient en fait que des enfants, et moi aussi… et il ne me venait même pas à l'esprit que mon frère, mes parents auraient pu me defendre.
    Ce n'était que des enfants apres tout.

  • l'œil du cyclone

    Dans l'œil du cyclone
    ensommeillés et hébétés,
    au loin l'orage gronde,
    nous !, distraits par les paillettes.
    Nous nous débattons en vain
    cherchons notre chemin, mais
    les ronces ont tout envahi.
    distraits par le superflu
    Il nous manque le nécéssaire.
    Laisse les mots du jour, ces paroles
    légères, déni d'éternité,
    s'envoler au premier coup de vent.
    Cache au fond de toi
    les melodies et les rengaines,
    garde les au chaud
    pour les années froides.
    Ne soit pas comme ces enfants,
    à qui l'on agite un sucre d'orge,
    ni comme ces lions appatés par
    des morceaux de bidoches.
    Songe que nous sommes
    comme ces veaux
    que l'on engraisse
    avant de les abattre.

  • Post-modern

    La couleur du ciel
    change peu le silence.
    La couleur de la terre
    change les âmes.
    Marqué par nos empreintes.
    la pierre noire de bitume
    d'amertume et d'oubli
    chasse les cieux bleus
    de l'enfance.
    Commence l'errance…
    il n'y a plus de nul part,
    lorsqu'il n'y a plus d'ailleurs.
    Marqué par nos vacarmes
    chuchotés et hurlés,
    peuplé de foules solitaires
    parlé à l'autre comme on
    se parles à soi-même.
    Nul part où aller
    trouver le diamant
    du fors intérieur.
    Il n'y a plus de nul part,
    lorsqu'il n'y a plus d'ailleurs
    Que sainte technologie
    veille sur nous.