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riddims - Page 9

  • A FLEUR DE PEAU

    *"à Fleur de Peau"*
    Photogaraphies, textes et peintures de Corinne CESARATTO,
    à l'Ecole Buissonnière - (Une galerie amie) pour l'arrivée du printemps
    Vernissage le vendredi 23 mars - 18h30/22h00
    Carton_CESARATTO-2.pdf


    medium_Carton_CESARATTO-2.jpg

  • SPECIAL ELECTIONS

    dédicacé à Dominique Citoyenne du Monde
    de pierre Dac et francis Blanche

    podcast

  • Valse au clair de lune

    A ses deux seins dire bonjour,
    ces deux petits niquer,
    se faire et refaire ses tétins
    y passer et repasser
    toute langue pendue
    pile ou face, la retourner
    recto-verso rendre hommage
    à son corps défendant,
    gamahucher, la hisser haut,
    la laisser sans défense.
    à l'assaut par des baisers
    s'en prendre à sa bouche,
    galocher à tout va
    sa bobine, l'émoustiller,
    dans ce tendre temps
    son velours louvoyer
    caresser sans cesse.
    choyer sa bouche
    valse au clair de lune,
    sa vénérée vulve
    vouée à mes baisers.

  • jeux de bouches

    le premier qui jouit à perdu
    elle n'a pas dit quoi…
    alors j'ai perdu la tête
    durant ce tête-bêche
    de dur à mou
    elle a fait mouche,
    dans sa bouche
    j'ai fait douche…
    à touche-minouche
    on jouait la nuit…
    toujours je perdais…
    aux jeux, j'aime perdre.

  • Nous sommes du soleil

    Mon premier job fut un job d'été, j'étais sorti de l'école Boulle sans diplômes, je n'avais pas voulu le passer et le dernier jour de l'examen, le RER qui me menait à Nation m'emmena pour une ballade dans paris, seul, sous une belle journée de soleil… Mes parents furent chagrinés de ma démission mais ne me firent pas de reproches. Commencèrent dix années d'errances, de fêtes enfumées, de périodes chomagées alternant avec des petits boulots… sans diplôme je ne me voyait pas me présenter chez un tapissier décorateur pour y travailler, j'étais persuadé de ne pas avoir le savoir-faire suffisant, aussi je faisait régulièrement demi-tour des que j'arrivais devant la porte. L'été arrivant, mes potes partaient en Grèce, moi je ne pouvais pas les suivre, ils partaient en bande, je les enviait… Ils étaient étudiants, libres et insouciants en apparence, je me donnais l'air cool, et libéré… alors je n'avais que ma Mobylette orange repeinte en mauve (le même mauve que mes tuniques indiennes) et je traînais ma banlieue) toutefois un pote me donna l'adresse d'un véto qui cherchait quelqu'un pour le mois de juillet pour l'assister. J'avais en vue d'accompagner D. pour une ballade autour de l'Europe avec une carte Interail qui nous donnais le parcours illimité sur les rails d'Europe. aussi j'acceptais ce petit boulot. Du côté Bastille il y avait le cabinet de vétérinaire, le premier jour, j'assistais le véto. Il devait pratiquer la castration d'une petite chatte… Sans faire la relation avec ce que je voyais, je vomi… Alors je restai avec le vieux qui toilettait les chiens. Le vieux avait son verre toujours en charge dans la petite pièce qui servait à accrocher os vêtements. Son verre culotté par le vin était sa fierté… Il me montra comment laver les chiens, je commençait par un petit chien assez agressif que l'on musela et qui se montra tout penaud lorsqu'il fut douché… et rapidement je pris tous les chiens que l'on apportait, lui, tondait, les caniches. Ce fut un mois plutôt marrant. et je partit pour un mois de train avec D.
Nous allâmes en un mois à Oslo, Göteborg, Amsterdam, Hambourg, Vienne, Athènes, le Péloponnèse, Belgrade, Skopje, Genève, Nice… Dormant dans les trains, il avait les horaires dans sa tête… Les années après je partais pour la Grèce et comme j'étais pas très riche, nous dormions sur les plages… la vie était douce, la Grèce pas chère et les petits déjeuners de fromage blanc et de miels étaient fort appréciés… Sans toit, sans argent, nous vivions comme des rois, couchés sur la plage, des que les gens du coin la désertait nous étions tranquilles, parfois nous rencontrions des gens avec qui passer la soirée… et je m'endormais les yeux écarquillés pour voir les magnifiques ciels étoilés de la Grèce… les gens étaient plus que gentils avec nous et personne ne touchaient a nos sacs que nous laissions sur la plage pour aller faire des ballades… le matin, la chaleur du soleil nous réveillait et direct dans la mer pour faire un semblant de toilette. Nous visitions les monuments, la Grèce dans toute sa longueur, la Crète, ou des allemands avaient ouvert un petit bar très tranquille ou nous allions nous rafraîchir et nous restaurer pour pas cher près de la plage de Paleochora. je me sentais en communion avec la nature, je ressentais ce que devait ressentir les grecs anciens, cette sorte de fusion avec la mer, le soleil, et je chantais la chanson de Yes "Nous sommes du soleil". Je n'avais pas vu More le film avec la musique de Pink Floyd, les hippies n'étaient pas loin, et la Grèce sortait du régime des colonels et découvrait la liberté… parfois les gens nous parlaient de Saint-Just, de la révolution française qu'ils connaissaient mieux que nous.
en revenant d'Istanbul ou j'avais passé une semaine dans une sorte d'hôtel de routard, cette année là j'étais parti seul (une volonté) et un mois durant je n'avais été seul que le temps d'une correspondance… à Istanbul j'avais renoncé de partir suivre la route des Indes… sage décision, sans argent, sans visas… je garde d'Istanbul la vison d'une ville peuplée de voitures américaines années 50, de façades de bois, et déjà l'orient… Le café ou les hippies débarquaient avant la route des Indes… 
en revenant d'Istanbul, tranquille dans un wagon à discuter avec des suisses avec qui j'avait sympathisé… la frontière romaine était proche… des types du compartiment a côté me demandèrent de garder leur valise… il la posèrent sur le porte bagage à côté de mes souvenirs, (couverture, narguilé, cafetière turque…) ils me donnèrent aussi à garder pour eux une liasse de billets… je pris le tout sans me poser de questions… tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… Peace and Love…
A la frontière, le train s'immobilise, les douaniers débarquent accompagnés de chiens, très bruyants… ils nous demandent ce que nous avions a déclarer… rien bien sur… je ne pense même pas a la valise des types… je me demande seulement ou ils sont passés. les douaniers s'en vont le train redémarrent et nous passons la frontière… Et les voici de retour… ils récupèrent la valise et je leur rends sans même m'interroger ou penser à être récompensé, leur argent, et ils disparaissent avec la liasse de billets et la valise…
Et le voyage se fait sans encombre jusqu'à paris, dormant dans le couloir pour pouvoir m'allonger et le jour papotant dans une ambiance joyeuse… ravi de revenir a paris et de ces vacances merveilleuses d'où j'ai bien failli ne jamais revenir.

  • Baba cool

    Ma bande… celle de la cabane… était une bande de mecs, pas de filles dans le groupe… Alors je trainais sans grosse conviction avec quelques personnes de mon quartier, disons que je les trouvais juste marrants, mais je me sentais trop différent d'eux, je leur reprochais leur esprit étroit et leur absence de curiosité… j'imagine que je me trompais sur leur compte. Ils parlaient fort comme les adolescents et leur seule préoccupation était d'aller le dimanche apres midi en discothèque… Moi j'aimais le rock, eux n'écoutaient que de la variété de base… tout nous séparait…
    J'avais fini l'école Boulle et j'avais refusé de passer mon diplôme, je voulais vivre en communauté, devenir hippie, et vivre dans un univers Pop. "Ne travaillez jamais" me semblais un slogan percutant et juste. Ne pas être récupéré, Ne pas se faire avoir par la "société".
    Mon univers ressemblait beaucoup au film "Le péril jeune"… Je trainais Champigny et les alentours en mobylette toute la journée… j'avais envi de me trouver une petite copine…
    A la sortie du Lycée ou j'allais retrouver je ne sait plus qui, on me présenta C. et Reinette… Reinette qui ne travaillais pas non plus… C. avec la dégaine un peu molle, élastique, le phrasé à la doc gyneco, les cheveux longs et la cool attitude…
    Reinette un peu moins précieux, mais extrêmement sympathique - il l'est toujours -
    Alors on se retrouva dans la chambre toute noire de C. on écoutait de la musique progressive en fumant des pétards, que l'on cachait quand les parents arrivaient. Surtout C. était doué en dessin, j'aimais ce qu'il faisait, malgré la naiveté de ses sujets, ses aquarelles étaient fortement influencé par Roger Dean, le graphiste des pochettes du YES de la meilleure période.
    C. a qui j'allais rendre visite au lycée ou j'entrai comme dans un moulin et qui me presentait ses copains et surtout ses copines…
    J'avais le cheveux raide, longs jusqu'au torse et des chemises indiennes, des colliers et une bouche d'oreille… je peignais mes chaussures… souvent habillé d'une sorte de rose parme ou de violet des pieds à la tête… mes jeans étaient ornées de nombreuses pièces et plus j'en avais et mieux c'était.
    On faisait la fête tout le temps et je rentrais tard à la maison, Les fêtes consistaient surtout a mettre un disque de musique planante ou progressive et de fumer jusqu'à s'avachir et se laisser aller, attentifs à l'extrême, aux effets planants des joints.
    j'avais une sorte de double vie, celle chez mes parents, celle avec ma bande, et les diverses bandes que je visitait et avec lesquels je trainais toute la journée…
    J'étais au courant de tout ce qui était contre-culture, je lisait énormément, et je me sentais comme une éponge qui absorbe toute la nouvelle culture de son époque, j'écoutais tout ce qui se faisait du free jazz au rock, et je me sentais à l'aube d'une nouvelle ère ou les discours des politiques et des industriels état passé de mode et n'avait plus de raison d'être… je pensait qu'on était tous frères et que la jeunesse entière ne se laisserai plus dicter ce qu'elle avait à faire.
    Au mois de juin, pour la plupart c'était l'époque de la fête du PSU, et nous partions trois jours écouter de la musique au grand air… à fumer comme des malades et à s'éclater… Une année il faisait tellement chaud que nous avions passé tout le weekend nus comme des vers, nous n'étions pas les seul… notre petit woodstock à nous… l'époque était à se libérer. je me souviens d'avoir vraiment découvert et aimé le free-jazz avec Bernard Lubat et avoir participé au concert en poussant des cris auquel un saxo me repondais… du concert d'Etron fou leloup blanc, du concert des Stranglers au beau milieu duquel uen bande de fafs attaqua barre de fer à la main… A la fête Rouge, le premier groupe que je vis avec des cheveux courts : Docteur Feelgood, qui m'impressionna enormement par leur énergie et la qualité de leur guitariste, Captain Beefheart qui me perça les tympan…
    L'été je parti au festival pop d'Orange avec C. avec une vieille tente pourrie, pas équipé, en stop… on arriva, le concert était annullé… il yavait un champ qui acceuillait tout de même tous les zonards qui était venu pour la messe pop… Un bus anglais diffusait de la musique prog et offrait à qui voulait ses space cake, l'ambiance était étrange et je me sentais sur une autre planète. Le soir, un gars, cheveux long, genre planet Gong, retour des indes, offrait à tout le monde des acides, si cela nous plaisait on le paierai plus tard… au bout d'une petite demi heure Hiroshima dans ma tête… C. lui avait l'habitude il en prenait 3 ou 4 fois par semaine, et cela me paraissait le passage obligé pour être enfin cool. je me retrouvais dans un univers à la Escher, la nature autour de moi prennait des allures à la douanier Rousseau, et d'un coup, tout se transforma en une sorte de kaleidoscope en 3D et à l'infini… le temps partait de la création du monde … cosmique… tout prenait un sens de révélation, et tout s'emboitait à l'infinie, la moindre pensée était couleur, matière, son, à l'infini… Paradis et enfer à la fois… l'extase… Nous rigolions bêtement, je me retrouvais à suivre des gens et nous étions une trentaine à avoir des hallucinations collectives, on traversa une oasis, avec des fleurs délicates et vivantes, une île émergea du champs et chaque campement était auréolé d'une sorte de lumière spirituelle. A un moment je me sentais jugé par milles lutins qui étaient d'autres moi-même et qui m'adjoignait de laisser tomber mon ancienne peau, j'avais peur de ce que j'allais trouver, plus je m'obligeais de reprendre le contrôle, plus je me sentais mal. Le petit matin arrivait… mes dents me faisaient mal, elle étaient encore "lumineuses" et "infinies" dans le camp, tout le monde redescendait, je croisait des gens fous, d'autre dormait au beau milieu de flaques d'eau, le cirque d'orange reprennait son caractère de vieilles pierres… et je sentais que plus rien ne serait pareil avec mon pote C.
    La bande de C. continuait à prendre des acides, on croisait des junkies, (exactement comme dans le "peril jeune") j'étais de plus en plus réservé… je prennais mes distances… un jour chez un pote, space cake, je ne voulais pas en prendre, il mis un disque de chants de moines thibétains, et l'atmosphere devint lourde d'un coup, je les voyais qui s'avachissaient tous et commençaient à planer, je les laissait, ma petite copine aussi et je reparti chez moi…
    God save the queen!
    le 45 rpm venait juste de sortir, c'était neuf frais, et une révolte créative, saine, orginale éclatait dans le ciel de londres…
    je suivais tout cela avec interêt… je coupais mes cheveux, rejoignais une autre bande qui regardait les babas avec mépris et chaque jours nous créons nos vêtements, épingles à nourrices plantés dans la joue… mes anciens potes ne voulaient plus me parler, mais ils avaient de toute façon perdu le sens de l'humour, là ou j'allais c'était vivant.
    je recontrais jacques le seul punk de mon quartier avec moi, il avait les cheveux rouges et les yeux assortis, et notre revolte était teintée d'humour, de créativité et de surréalisme…
    Une autre ère s'annonçait No future mais le moment présent était intense… pas de travail, pas d'agent, mais nous étions vivants!!!!

  • après la secousse (a capella)

    lache l'bazar
    jle remet dans l'falzar
    j'tai trop troussée la rousse,
    moi, après la secousse
    j'boirai bien une mousse…

    lache l'bazar
    jle remet dans l'falzar
    cte bringu'zingue,
    qu'tu m'à dézingué
    j'boirai bien une mousse…

    lache le bazar
    jle remet dans l'falzar
    sinon j'rebande dare-dare,
    qu'mon dard qu'jembrousse
    ta frimousse.

    lache l'bazar
    jle remet dans l'falzar
    qu'on s'embrasse, ça fait tâche
    l'mat tout défait, ou j'me fâche

    lache l'bazar
    jle remet dans l'falzar
    j'tai trop troussée la rousse,
    moi, après la secousse
    j'boirai bien une mousse…

  • La Cabane

    S. était au collège avec moi. Ni lui ni moi, n'étions de tres bon élèves… Nous arrivions et ne connaissions personne en 6eme. On se lia dans la cour de récré. Un peu plus tard je fis la connaissance de D. Puis de J. D. s'interessait beaucoup aux trains à vapeur, ce qui plus tard deviendra une telle passion qu'il integra une association pour la conservation des trains à traction vapeur et pratiqua activement la restauration de ces trains. J. s'interessait à l'herpétologie. S. lui aimait beaucoup l'atmosphère des années 50, moi j'étais porté sur les animaux et surtout le futur et la science fiction et un peu l'art. Le samedi S. venait me chercher pour faire de grandes ballades jusqu'à Pontault-Combault, Ozoir ou… ou même Fontainebleau… Je découvrais au delà de Champigny, au delà de Nogent et du Perreux. Nous revenions les pieds crottés de boue, tant nous trainions deans des lieux innaccessibles. Parfois dans un terrain vague, S. pour se réchauffer faisait un feu… ça m'amusait bien, et lui particulièrement…
    Il me montra un terrain vague près des Boulleraux masqué derriere d'énormes ronces ou son Frère D? et J? avaient projetés de construire une cabane… on s'incrusta dans le projet… qui traina et ne draina rien de sérieux… On venait pourtant dans ce terrain des que nous avions un moment… on y tenta de creuser pour faire une cabane souterraine, un jardin, ou un bassin. Ce terrain servit aussi de champs d'expérimentation pour les bombes que nous nous amusions à faire avec une formule trouvée je ne sait ou… heureusement il n'y eu jamais d'accident…
    Peu avant ma maman me permit d'avoir dans le jardin des animaux, j'en eu même un certain nombre, des canards, des poules, des lapins, un chien, des chats… j'aimai beaucoup ces animaux, je fus contraint de m'en séparer et lorsque je connu J. sa passion pour les reptiles m'interessa… je m'inscrit aux Jeunes Amis des Animaux, que je voyais parfois à la télé et qui étaient parrainnés par Brigite Bardot et fis la connaissance du president, qui devint un ami…
    Géré par Allain Bougrain Dubourg, et coatché par J.P.S. je passait un été avec le héros de jaquou le croquant (premiere version) a soigner ses animaux … sanglier, loup, boa, lynx… dans un vieux manoir en ruines en Bretagne du côté de Vannes… je ne vis jamais la mer… Par ces personnes là je fus présenté à Salvador Dali (mon idole de cette époque là…) mais j'étais trop jeune pour arriver à lui témoigner de mon admiration ou lui poser des questions sur son travail… je restai muet en observant le bal des courtisans qui accompagnaient chacun de ses pas… j'ai eu le sentiment de voir le Roi Soleil en vrai…
    Je sentais que je n'étais pas assez mur, ni que je n'avais de qualités pour être avec toutes ces personnes et je ne retournai plus les voir alors que la porte m'étais toute grande ouverte… Réaction que j'ai eu à maintes reprises dans ma vie… On me remarquai, j'ignorai pourquoi, on m'adoptai mais j'avais du mal a exprimer ce que je ressentais et à montrer ce que je savais ou ignorai. Alors je me retirai en douceur
    J'emmenais J. chez lui et J.P Steiger fut tres interessé par le fait que l'on cherchait et attrappait des serpents ou batraciens pour notre plaisir, afin de les ramener, les conserver des des terrariums, pour les étudier chez J.ou D. Il décida de nous faire passer à la télé dans une émission sur les animaux qui passait le mercredi. cela nous draina un courrier et nous décidames de fonder un club axé sur l'herpétologie.
    Un nouveau terrain fut en quelque sorte notre siege social… ainsi que la chambre de D.
    Plus tard nous eûmes construit avec des materiaux de récup, trouvés sur la plupart sur des chantier, une vraie cabane avec un étage et un jardin tres agréable. Je derobais à ma mere un pole Godin pour chauffer la cabane et nous en fîmes un lieu presque douillet… Il nous arriva d'y dormir, d'y passer même des noels, emmitouflés dans nos duvets, nous gêlons, mais nous nous habituâmes au froid… c'était le main que c'était dur… mais à midi nous étions chacun chez nos parents, qui ne nous posaient pas trop de questions…
    La cabane était le lieu des retrouvailles, nous y accédions en longeant la voie ferrée, en grimpant dans un talus orné de ronces et en nous frayant un chemin parmi les arbres… coincé entre deux pavillons, la route et la voix ferrée le terrain était inclus dans une sorte de no-man's land, inaccessible normalement… Ce petit bout de terrain oublié par l'urbanisation galopante de la région parisienne était notre paradis.
    Nous l'avions repeint d'une sorte de couleur rouge rouille, un peu à la manière des cabanes suedoise ce qui était dans la verdure ou en hivers du plus bel effet… autour d ela cabane, un joli petit jardinet, une tonnelle faites des ronces qui poussait dans cette jungle… et entre copains nous étions heureux… Des journées a bricoler, les journees de chaleur, à trainer sur les rails… et tout aux alentours à la recherche de ce qui pourrait embellir cette cabane qui devenait habitable… De 14-15 ans à 18 ans cette cabane était quasiment notre QG.
    Nous faisions de grandes virées en mobylette, vers provins, Fontainebleau ou Pontault-Combault, puis quand D. ou S eurent le permis en 403 Peugeot, une belle et lourde 403 qui nous menait partout et avec laquelle nous faisions les 400 coups…
    D. fut par la suite de plus en plus pris par ses trains à vapeur, il prit le sobriiquet de "VapeurMan" et passai son temps à restaurer de vraies locos à vapeur, ou a voyager pour en photographier, ou chercher des pièces… Il avait rejoint une association de passionnés de vieilles locos, et j'aimais bien cette atmosphere qui sentait bon le voyage, le charbon et la graisse…
    J. s'installa le premier avec une fille et nous avions un nouveau point de chute, mais d'un coup, malgré le babacoolisme, la pop, tout devenait d'un coup sérieux, les discussions me semblaient devenir trop théorique et il me semblait que mes amis s'éloignaient les uns des autres…
    S. devint aigri, malgré que nous l'aimions beaucoup, et nous ne comprenions pas trop son agressivité… il se facha avec son frère. De nouveaux amis arrivaient et l'air frais était toujours un peu là, mais nous grandissions et étions bien obligés d'abandonner nos rêves d'enfants…

  • égarée

    Salle des pas perdue
    je t'ai retrouvée…
    effectivement…

  • Sous ta jupe

    Le printemps entre par les fibres
    de ma peau, par les pores,
    je le ressent dans mes entrailles.
    Qui danse et qui roule
    dans ma chair, ces jours
    lumineux de montée de sève.
    Les petites robes légères
    éclosent, s'envolent.
    Frimousses pétales et pistils
    sourires et clins d'œil…
    La si légère petite robe
    ta peau nue frémissante
    sans dessous, visée
    sur ta broussaille, tes seins
    qui percent la transparence
    ravissement et désir.
    Le soleil nous chauffe
    je caresse tes jambes blanches
    attiré, attisé, sous la robe légère,
    le printemps entre par les fibres.
    Le bourgeon, roi de ta forêt,
    croît sous le doigt, posé,
    encré à l'antre du délice.
    Digitale ligne de vie,
    lisse le roi bourgeon,
    le dresse, l'écosse
    sous la caresse, sur le delice
    index délicatesse.
    Le roi bourgeon, frais
    et parfumé donne à visite
    de bonne bouche
    à droit de vit, site vermeil
    merveille corolles et
    merveille ce bouton :
    de la croupe aux lèvres
    il n'y a qu'un pas…
    Sous le chintz gazeux
    robe légère chantent
    mes doigts, s'envolent
    mes baisers, ma tête
    échevellée, coincée
    entre tes cuisses.
    Ma langue déployée
    disparait dans la brousse.

  • ciné X

    Au cinéma de mes nuits
    elles le peuplent et sont à moi
    au théatre de mes nuits
    coule sperme et cyprine
    dans les bouches assoiffées
    surchauffe de corps
    cœurs en surchauffe;
    mes mots, les bleus de chauffe
    glissent sur leurs lèvres
    et ma pine glorieuse s'élève.
    Au cinéma de mes nuits
    je suis toujours disponible
    pour un baiser et une caresse
    au théatre de mes nuits
    je me laisse attraper
    mais, à la premiere robe qui passe
    à la dérobée, je prends la fille
    de l'air, et pffft je la souffle.

  • Dilletante

    la journée entière à dévisser les mouches,
    à repeindre les nuages, les recouvrir
    de cuir pleine fleur.

    la journée entière à déboulonner les rails,
    trier le ballast, séparer les diamants des silex
    puis tartiner la mer de chocolat.

    La fêlure bitumée des rues aveugles
    laisse peu de place aux herbes folles.

  • Cités jardins - la respiration

    Parfois j'allais faire les courses, aller chercher le pain chez la mère Réau… de délicieux gateaux comme j'en ai jamais retrouvé… ou au Familistère, au Goulet Turpin… je gardais généralement la monnaie…
    Il m'arrivait de piocher dans le porte-monnaie de ma maman et je lui dérobais 1 francs ou deux, à l'époque ça permettait de s'acheter quand même une bonne de Carambar© (les Delespaul© !) de Malabar©, de Nounours© (ceux qui étaient bon à manger - rien à voir avec ceux de maintenant - les vrais roudoudou, dont parle Renaud dans une de ses chansons - et le truc dont je raffollais Les Coco Boer, une poudre de réglisse dans une tres jolie boite ronde de métal argenté et coloré, ornée de la typo en relief "Coco boer", Il ya avait également ces petits bonbons à 1 centimes que j'achetais chez "Domino" et qui nous était extrait de beaux bocaux de verre…
    Je pouvais m'acheter tout cela avec la monnaie des consignes de bouteilles vides, que l'on rapportait… le commerçant nous remboursait le verre quelques 20 centimes…
    A côté de La Fraternelle, il y avait une épicerie qui laissait dehors ses bouteilles vides, et je ne sait ce qu'il m'a pris, j'en dérobais 3 ou 4 et les rapportais plus tard au même commerçant pour récupérer la consigne. Jusqu'au jour ou l'on m'attrapa et ce fut la fin de mes activités de voleur.
    Par contre je continuai à piocher allégrement dans le porte-monnaie de ma maman. Un jour je fis assez fort et je lui pris un billet ou deux de 100 Francs (nouveaux) ce qui tout de même était une somme. Je m'acheta un pistolet de cowboy a amorce, des petits soldats (des de l'armée nordiste - Rintintin était d'actualité) et un parachute… le pied total… je cachais dans une des cours la monnaie - tiens pourquoi j'ai pas caché cela chez moi ? et je jouais tout content avec tout cela une heure ou deux…la réprimande fut sévère… je crois que l'on me descendis à la cave au charbon ou je dus passer un petit moment…
    Chez la mère Réau, petit, je me servais, à la vitrine je prenais les gateaux qui me plaisait, elle me traitait de voleur, je n'avais que 5 ans et j'imagine que ma maman s'était disputé avec elle à ce propos…
    Parfois lorsque ma sœur ou moi allions faire les courses, on avait le droit à déboucher une bouteille de cidre… c'était la fête alors… ou à acheter des millefeuilles, des babas au rhum (miam!) ou des religieuses…
    Si je ne voulais pas manger, ma mère me faisait du riz au lait, quand celui ci allait au four, je léchais la casserolle. Elle cuisinait bien, et en bonne normande tout au beurre ou à la crème fraîche. j'adorais le chou-fleur à la crème, généralement accompagné de sole, de raie, ou plus couramment de morue… je mangeais souvent des petits pois, largement sucrés, ce n'est qu'adulte que j'ai découvert que cela pouvais se déguster salé. Lorsque j'étais malade, j'avais droit à une soupe avec de la viande hachée de cheval dedans, un délice… Maintenant pour trouver de la viande de cheval à paris… je n'en ai plus mangé depuis mon enfance… les steacks hachés de maintenant, ne sont plus aussi bon. Elle me donnait également un petit verre de vin de Malaga, qui dans son esprit était un fortifiant et un remontant. Son père les quelques fois ou il naviguait par là lui en ramenait… elle me transmettais donc l'héritage…
    La boisson familiale est La Bénédictine… pas de gateaux possible sans son arôme, les crêpes sont impossible à faire sans en rajouter à la pâte. et encore maintenant, la Bénédictine fait partie de la pâte… cela et le beurre salée sont des incontournable pour moi.
    aussi essentiels que la respiration.

  • soutien à charlie Hebdo

    Procès des caricatures Nous soutenons Charlie Hebdo et le droit de critiquer toutes les religions
    Publié 27 janvier 2007 Justice , Liberté , Militantisme

    Le procès de Charlie approche. Nous avons besoin de votre soutien, de votre signature ou que vous fassiez circuler cet appel auprès de vos contacts (en priorité auprès de personnalités susceptibles d’apporter leur soutien) en vue d’une parution prochaine dans la presse (les premières signatures symboliques seront arrêtées vers le 1 février).

    Caroline Fourest

    Procès des caricatures
    Nous soutenons Charlie Hebdo et le droit de critiquer toutes les religions

    Le procès qui s’ouvre au Tribunal de grande instance de Paris du 7 au 8 février 2007 est d’une extrême importance. Charlie Hebdo est poursuivi pour avoir republié les douze dessins danois du Jyllands-Posten sur Mahomet.
    Dans un contexte où des intégristes menaçaient de mort quiconque osait soutenir les journaux et pays pris pour cibles, ce journal a choisi de rester fidèle à sa tradition de liberté de ton et d’expression envers toutes les religions et tous leurs symboles : le pape comme Mahomet.
    Il l’a fait en mettant ces douze dessins à disposition du grand public, afin qu’il se fasse une opinion par lui-même.
    Pour ne pas céder aux injonctions intégristes.
    Par solidarité avec Jacques Lefranc, rédacteur en chef de France-Soir, qui venait d’être licencié pour avoir eu ce courage.
    Parce que si tous les journaux d’Europe avaient fait de même, l’intimidation des extrémistes aurait échoué.
    Parce que si tous les journaux d’Europe s’étaient pliés à cette injonction, leur silence aurait signé la victoire des extrémistes.
    Malgré ce climat, des organisations musulmanes traditionnelles (la Mosquée de Paris), intégristes (l’UOIF) et même l’un des bailleurs de fonds de l’islam extrémiste wahhabite en provenance d’Arabie Saoudite (la Ligue islamique) ont choisi d’ajouter à l’intimidation une menace judiciaire en intentant à Charlie Hebdo, au titre des lois antiracistes, un procès pour « injures publiques à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur religion ».

    Deux dessins sont visés : celui montrant Mahomet avec une bombe dans son turban, mais aussi celui où Mahomet freine un groupe de kamikazes par cette annonce : « Stop, on n’a plus de vierges en stock. » La couverture du numéro, où Cabu représente un Mahomet « débordé par les intégristes » et qui les désavoue (« C’est dur d’être aimé par des cons ») est également poursuivie pour « injures », alors qu’elle visait justement à montrer un Mahomet se désolidarisant des extrémistes.
    C’est dire la confusion entretenue par cette plainte contre un journal qui combat depuis toujours à la fois le racisme et l’intégrisme. Nous refusons cet amalgame, facilité par l’utilisation abusive du mot « islamophobie », consistant à confondre la critique légitime de l’extrémisme islamiste et du terrorisme instrumentalisant les symboles de l’islam avec du racisme à l’encontre des individus de religion musulmane.

    Certains nous disent aujourd’hui que le contexte géopolitique devrait inciter à la prudence, voire au silence. C’est tout le contraire. La liberté d’expression et la laïcité ont besoin d’être réaffirmées comme rarement. Ceux qui résistent à l’intégrisme n’ont que la plume et le crayon pour faire face aux menaces. Des démocrates du monde entier, notamment musulmans, espèrent trouver en Europe, et tout particulièrement en France, un havre laïque où leur parole n’est entravée ni par la dictature ni par l’intégrisme.
    Si Charlie Hebdo venait à être condamné, si l’autocensure généralisée devait faire jurisprudence, nous perdrions tous cet espace commun de résistance et de liberté.
    Pour ces raisons, nous soutenons Charlie Hebdo et le droit de continuer à critiquer toutes les religions sans exception.

    Envoyer vos signatures (nom, prénom, présentation) à soutien@charliehebdo.fr
    Pour suivre l’évolution du comité de soutien : www.prochoix.org

  • Tête de liste

    Tête à tête amoureux…
    à perdre la tête…
    une femme de tête
    et lui… une tête…
    il l'a dans la tête…
    elle aussi.
    se reverrons t'ils ?
    Tête que oui… tête que non…
    finalement, ils plongent la tête la première
    et les voilà, tête bêche
    et les voici la tête à l'envers…
    tous les deux sans dessous, dessus.
    sans queue ni tête… pas tout à fait…
    mais arrive un accident de la vie
    un tête a queue
    première prise de tête
    elle s'entête…
    lui sa tête de lard,
    elle, une tête de linotte ;
    ils ont tous deux la tête dure.
    elle a en tête une jolie
    petite tête d'angelot…
    une jolie tête blonde naît
    et lui, veille l'aimée
    et le bébé qui tête…

  • mystere et boulle de gomme

    Patrick était juste un copain, il sortait avec une amie d'une de mes petites amies… ils avaient eu un bébé, et je les avait perdus de vue, mais j'avais su qu'ils s'étaient séparés, Valérie préférant un bel allemand et elle parti bosser a Berlin… Lorsque je le revit il était RMIste et commençait à s'en sortir juste… et je n'ai plus jamais eu de nouvelles…
    Il m'a rendu visite cette nuit dans un de ces rêves extremement particulier que je fais parfois… d'ordianaire ces rêves là sont clair… ils sont généralement assez distincts des rêves ordinaires… simplement récréatifs alors que ceux ci me révèlent toujours une vérité occulté qui peut avoir de l'importance pour moi.
    J'y fais généralement assez attention… Or là ni l'un, ni l'autre, mais un peu des deux…
    Dans ce rêve, Patrick est en prison… je lui rends apparement visite… et je m'inquiète pour lui, mais en fait je m'étonne que cette prison soit si proche de l'extérieur, pas si différent, avec des rues, des magasins, des appartements, on peut y vivre tout à fait normalement, la seule différence étant que c'est une prison…
    je ne me souviens pas plus que cela, alors que mes rêves particuliers sont aussi fort et que je peux m'en souvenir de chaque détail…
    Pourquoi se souvenir d'un pote que l'on a pas revu depuis une bonne dizaine d'année… aucun rapport avec la choucroute en plus… mystere…

  • cru ôté

    Il me manque la cruauté
    morsures et blessures…
    Au bout de mes poings
    des mots que je tais.
    Des griffes pour déchirer ton corsage.
    avec mes dents, avec mes ongles
    te dénuder, te dévorer.
    Il me manque la cruauté,
    celle qui se mèle aux caresses.
    Il me manque la rage
    lorsque tu me manquais,
    et, qu'il me manquais
    des griffes pour déchirer
    ton corps sage.

  • le goût de la liberté

    des journées entières dans les arbres… sur ce cerisier qui me donnait ces cerises, juteuses, sucrées et acides…
    ces branches qui m'accueillaient, d'où coulait une sève rousse et gluante sur ces rameaux noirs et salissants… ces feuilles dentelées qui me donnaient de l'ombre lorsqu'il faisait beau soleil… ses pétales étalées au sol, comme de la neige de printemps. des journées entières sur ce cerisier que j'aimai comme un ami… il m'a appris à grimper, à escalader ses branches, à ne plus avoir peur du vide et à aimer d'être là parmi les oiseaux à qui il donnait refuge.
    Sûrement je l'ai grimpé pour en descendre le chaton qui y était coincé… et cela m'a plu.
    Une première petite chatte passait par là et je ne mis pas longtemps à l'apprivoiser. Mon père qui était astmathique n'en voulait pas. Une belle petite chatte chartreuse qui passait par là venant de je ne sait ou… courtisée par tous les matous de gouttière du coin… on lui donnait du lait, et de la viande et elle revint… sur le trottoir d'en face une dame donnait déjà a manger à tous les chats du quartier, mon jardin était donc un point stratégique pour eux… alors ils prirent l'habitude à certaines heures, toujours les même d'élire leur QG dans ce coin du jardin… De mon arbre je les regardais, je leur parlais, en miaulant, je leur chantais même des chansons, j'avais l'impression qu'on se comprenait. Mon père continuait à les chasser, mais dès que j'étais là ils revenaient. Tous les jours avec ma sœur on s'occupait d'eux. Un jour on entendit de petits miaulement dans les troènes. là la découverte de petits chatons de petites boules du noir au gris, de l'uni au rayé… les yeux tout collés, ils grandirent et jamais je ne les oublierais… les voir jouer, avec les herbes, se courser, s'attraper, se donner des coups de pattes… de ce jour, je ne pourrais pas m'imaginer avec des chats en appartements… Et il eut de cette portée cette petite chatte toute noire, toute douce, toute mignonne… les autres chats disparurent… il ne restait qu'elle… le soir elle miaulait à notre fenêtre, nous attendions que mes parents s'endorment et nous la laissions entrer et elle dormait au chaud avec nous, avant que mon père se lève, nous la mettions dehors… Quand nous laissions la fenêtre ouverte, nous la retrouvions parfois caché dans le placard, elle mit bas au même endroit de nouveaux petits chatons… Lorsqu'il faisait froid, le soir, elle les hissait un par un sur la fenêtre et miaulait pour nous prévenir qu'on devait leur ouvrir.Alors on les rentrait chaque soir, ils avaient droit à nos soins, du lait, (parfois au biberon que l'on vidait de leurs petits bonbons tous colorés), des caresses et des bisoux… La journée, ils étaient totalement libres, jouaient, chassaient, dans tous les jardins aux alentours… de cette période j'ai gardé l'amour inconditionnel des chats. et ils m'ont inspiré le goût de la liberté.

  • des journées entière dans les arbres…

    Mon jardin était le seul que longeais sur un de ses côtés les bâtiments… les fenêtres donnaient la vue direct sur nos jeux et activités… pas d'intimité possible… lorsque ma mère descendais pour étendre le linge, il y avait toujours une voisine pour le papôtage… cela pouvait durer des heures, et c'était une des activités favorite de ma mère… une de ces voisines était là moins que les autres car elle tenait le kiosque à journeaux près de l'arrêt de bus, où je m'alimentais en Météor, Etranges aventures, Sidéral, Blek le roc, Zembla, Kiwi, Creepy, Eerie et les premiers numéros des X-men, Dardevil et Spiderman…
    Encerclant la petite maison, le jardin dessinait une sorte de U tout autour. J'avais la vue sur les autres jardins et je rêvais de franchir les frontières et de les visiter… Plantés dans tout le jardins, des cerisiers, sauvages et Montmorency, que je dégustais à longueur de journée, un abricotier, qui une année donna tellement de fruits que ses branches cassaient. Une année on en fait des bocaux, et durant un an ou deux, j'en mangeait encore! Un prunier dont les branches me servaient d'échelle pour monter sur le toit de la maison. Des framboisiers que ma mere considérait comme de la mauvaise herbe…
    les lilas qui embaumaient le jardin quand c'était la saison et dont le parfum reste ma madeleine… Les forthysia dont les belles fleurs jaune annonçaient l'arrivée du printemps… Des branches je faisait des arcs et des flèches.
    deux tonnelles, une cabane… et une allée de gravier blanc…
    la tonnelle dont les treillis recouverts par la vigne vierge aux magnifiques roux, abritais mes siestes de bébé… parfois on y déjeunait, trop rarement. Le cabanon était surtout là pour ranger les vélos, solex et les outils de jardins… Lorsque je fus ado, j'aurais voulu en faire ma chambre, j'en fis seulement mon atelier, je bricolais mes fauteuils… (j'ai été tapissier décorateur dans une autre vie)
    Devant la tonnelle un minuscule bassin, lorsqu'il faisait chaud, on le remplissait et je passais mes journées a entrer et sortir de l''eau…
    Dans l'allée quelques sauterelles… c'étaient leurs dernières années… lors des canicules on y montait - c'était alors la fête - une tente canadienne assez grande, les matelas gonflable en toile, les lits de camps, et on y dormais…
    J'avais une minuscule petite tente "tipee" avec la panoplie de cowboy en cuir vert et rouge… un petit vélo rouge très solide… fallait bien cela avec moi… je me souviens très bien du jour ou on père me fit pédaler toute l'allée et que je ne tombais pas à terre… j'eu également une magnifique voiture à pédale rouge Ferrari… j'eus un certain succès avec lorsque je la sorti du jardin pour la montrer fièrement à mes copains des cours…
    j'étais trop timide pour aller jouer avec les autres enfants, je passais essentiellement mes journées avec ma sœur et ses copines… Elles vivaient en appartement et elles aimaient venir jouer dans le jardin ou nous étions protégés des autres enfants… moi j'étais le petit frère qui les embêtait à longueur de journée…
    Parfois ma sœur et moi, on mettait une couverture sur les herbes folles du jardin et on restait tranquille…
    je passais beaucoup de temps à observer les fourmis et les araignées…
    Et je passais des journées entière dans les arbres…

  • Cités jardins - les bandes

    Ma rue… côté droit, les pavillons, les jardins (à part le mien) rivalisait de floraison… le mien était surtout planté d'arbres fruitiers… Sur le trottoir d'en face les enfilades de cour ou je jouait…les grands immeubles gris… Et là beaucoup d'enfants que je retrouvais à l''école, que je rejoignait malgré ma mère qui préférait que je joue dans le jardin… mais moi je voulais jouer avec eux… la cour du bas contre la cour du haut, les deux cours contre les enfants des gardes mobiles, ou l'autre cour la dernière avant la voie ferrée… Cow boys et aux indiens, à cache cache… les cachettes ne manquaient pas… l'été, à l'approche du Tour de France, on traçait sur la terre poussière des cours des pistes préfigurant les routes du tour. Nos billes roulaient et là ou elles s'arrêtaient, nous posions nos figurines de cyclistes… certains gamins ne manquaient pas de malice, parmi nous il y avait déjà de vrais petits voyous, et sur les photos de classe, ça se remarque déjà, et ceux là même qui ne manquaient jamais de me chercher noise sont devenus par la suite de véritables voyous et ont rejoint les rangs du banditisme… Nous étions des enfants des cités et nous pouvions voir les bandes de blousons noirs qui se réunissaient sur les bancs de la petite place à côté du Familistère…Les Malagutti parquées sur le trottoir avec des décorations sur les poignées et de petits drapeaux…Il y eu deux ou trois fois des batailles rangées entre bandes du type de celle de West Side Story… cran d'arrêt… Mon frère se fit agresser un jour ou il portaient des chaussettes de couleur, ce qui en se faisait pas trop… il était suspect d'homosexualité pour cette seule raison… Vers 1965, il avait un petit groupe - les Wimps - et jouait dans ma cave… le répertoire était composé de reprises des Chaussettes Noires - ils firent un concert avec eux - les Yardbirds, Them, et les Stones… Lorsque mon frère voulait jouer à la manière des Who, ses copains horrifiés par les larsens prétendaient que ce n'était pas de la musique…
    Nous avions un électrophone et quelques disques trainait, je les écoutait souvent… Dalida (avant qu'elle ne devienne insupportable ! sa meilleure période :Barclay!) Aglaé la sauvage du nord, felix leclerc un autre canadien… les Shadows (une pochette qui me fascinait), les Beatles, les Stones que mon frère préférait aux gentils beatles, les Chaussettes noires… Mon autre frère lui était parti pour le service militaire et me laissait lui les sons de la nouvelle Orléans… Nous avions un poste de télé en noir et blanc, je me souviens - un de mes premiers souvenirs - du Noêl 1960, je me souviens des jeunes filles qui hurlaient aux émissions de Guy lux, on entendant à peine les chanteurs… Une fois par an Disney… Thierry la fronde (on y jouait beaucoup !) Poly, Twilligth zone, Les Incorruptible que je n'avais pas le droit de regarder… Carré blanc ! je m'allongeait dans le couloir et j'essayais de voir quelque chose de par la trappe d'aération de la porte… Ma sœur se regardait dans le miroir et chantais les chansons du Palmares de la chanson, ce qui avait le don de particulierement m'agacer… et nous passions des heures à jouer sur le lit et a sauter comme au trempoline…

  • Le chemin des écoliers

    Aller à l'école relevait pour moi du parcours du combattant… j'ai mal commencé… toujours en retard, j'étais souvent puni pour cela… Lorsqu'il neigeait ou faisait froid, ma mère me gardait à la maison… j'accumulais ainsi du retard scolaire que je ne rattrapais jamais… Pas question de travailler à la maison, on ne me faisait pas faire mes devoirs, ma sœur ou mes frères avaient sans doute autre choses à faire que de s'occuper du petit dernier… Lorsque mon père entrepris de me faire apprendre le calcul, il s'y prenait mal, et cela devenait vite un drame… il perdait patience et rapidement je me dégouttai des chiffres qui devinrent à tout jamais opaques… Je me souviens de peu de choses concernant la maternelle, lorsque ma sœur réussissait à me trouver alors que je me cachais, j'y allais… alors elle traînait avec elle un poids mort… je n'ai pas l'impression d'y être allé en continu… un jour je fis un petit pot en terre, je le peignais en bleu avec des pois… ma première œuvre… je pense que je n'y ai fait que cela… Mal fagotté, car "les enfants ça se salit en jouant" un souvenir de m'être "abandonné en classe… la honte… et a peu prêt tout… je crois me souvenir que les filles et les garçons n'étaient pas mélangés, et dans la cour de récréation, les filles étaient à la vanille et les garçons chocolat.
    Surtout le chemin de l'école… quand j'étais plus grand… je pouvais passer à travers la gendarmerie, le matériel roulant, que journellement nous regardions passer lorsqu'ils rentraient ou sortaient, les garages ou il y avait même des tanks… les BMW noires magnifiques, rutillantes avec leurs chromes… le terrain ou les gendarmes saluaient le drapeau et la dénivellation de la zone ou sur toute la longueur des bâtiments une sorte de tranchée… j'aimais passer par là… c'était très bien tenu et je jouais à la guerre avec mes copains d'école. Un midi nous entrâmes même dans un tank, garé sans surveillance…
    Je pouvais passer aussi par l'ancien chemin du ruisseau, que mes frères ont connu, mais qui depuis était comblé. Derrière le théâtre "Les loisirs". Une petite pente ou lorsqu'il gelait nous faisions de la luge sur nos cartables de cuir. A travers les cours, un détour lorsque rarement, j'étais en avance. Face aux loisir, une petite place avec une sculpture que nous nommions "la louve" et en fait était un bulldogue avec deux chiots… La bête de cuivre était imposante, et j'aimais grimper dessus lorsque je rentrais de l'école… Un jour à Toulouse, au jardin des plantes, j'ai retrouvé la même.
    Lorsque je montait de par ma rue, jusqu'à "La fraternelle" en faisant le tour, je passais devant "Chez domino" ou je pouvais acheter des bonbons à 1 centimes avec de l'argent que je prenais dans le porte-monnaie de ma maman.
    Je sortais rarement du périmètre des Cités… déjà il y avait de quoi faire… Un midi au sortir de l'école, je suivi deux copains, et je traversais la voie ferrée… je me retrouvais dans la lande, du côté des manouches… je rentrai 2 heures plus tard… je m'étais perdu…
    Petit je sortais du jardin… je pense que c'était plus par souci d'exploration qu'autre chose… 4-5 ans, je disparaissais et ma maman affolée alertai la police… on me recherchais… on me retrouvais du côté de Villiers-sur-marne, je traversais la route, manifestement égaré… ou du côté du viaduc de Nogent que je traversai en suivant la voie ferrée…
    Manifestement mon jardin ne me suffisait pas, il était sans doute trop petit pour moi…

  • Cités-Jardins 1

    Enfant de banlieue rouge. Cités-Jardins - Initialement bâties dans les années 30 pour accueillir le flot de familles montés de la campagne sur paris… les Cités jardins de Champigny ne trouvaient pas d'acquéreurs car sans transports… Alors une part de ces cités furent peuplées par les Gardes Mobiles… l'autre par les ouvriers issus de toutes les provinces françaises… quelques italiens et quelques espagnols fuyant le fascisme.
    En quasi pleine campagne, a une quinzaine de kilomètres de paris, un kilomètre du centre ville, la Cité jardin est composée de petites maisons de briques rouge assez géométriques, sans salles de bain, le minimum… un jardin car l'époque était à la crainte de la tuberculose, et les architectes de l'époque, s'inspirant des expériences de Vienne et de l'Angleterre envisageaient pour l'ouvrier, une vie saine, aérée et collective… autour de ces petites maisons avec jardin, des immeubles de 5 étages, bâtis aussi à l'économie… et préfigurant le modèle d'architecture utopique où chaque cour d'immeuble communiquait avec d'autres… ou le lieu de vie devenait aussi une sorte de place du village et un terrain de jeu extraordinaire pour les enfants que nous étions…
    Au début des années soixante, les familles qui le plus souvent étaient là depuis la guerre et l'après-guerre se connaissaient toutes, les enfants de ces personnes, étaient toutes scolarisées par l'unique école du quartier - (Ecole Albert Thomas, le même qui inaugura cette école ci avec Louis Loucheur qui avait fait une loi sur les cités jardins.) - Ou tous mes frères et ma sœur sont passés. Ces familles étaient toutes, une sorte de représentants de cette "aristocratie ouvrière" et la foi en l'avenir et la confiance en son travail étaient une sorte de guide dans la vie… Les Cités étaient un village… pas de différences entre nous… le racisme n'existait pas. nous étions ouvriers et cela était loin d'être honteux, mais même un fierté. grâce aux travail de mon père - chef de chantier - nous mangions et allions à l'école.
    Derrière la voie ferré, c'était la campagne… entre Champigny et Villiers, une lande, des maraîchers et des jardins d'ouvriers… Un bidonville, des Manouches, des Portuguais (au moins ils n'étaient pas dans des tentes) leur vie était misérable, mais l'avenir était là ! A force de patience et de travail, ces portuguais bâtirent en s'entr'aidant de belles maisons sur ces mêmes terrains…
    En descendant le "youyou" nous trouvions La Marne qui, le dimanche était un lieu de promenade… jusqu'à Chez Gégène. Là même ou dans cette eau verte j'appris seul à nager. J'allais tres souvent sur cette rive, m'amusant sur les nombreuses barques que laissaient les pêcheurs. Aujourd'hui il n'y en a plus.

  • Paridis sur terre

    Pour aller à Paris de Champigny, à cette époque, deux solutions s'imposaient… traverser tout Champigny sur toute la longueur jusqu'à la gare SNCF de Champigny-La Varenne, (qui allait jusquà la Gare de la Bastille… précisement là ou se trouve à présent l'Opéra. Cette ligne est devenue le RER. Ou prendre le Bus 106 qui allait de l'églaité jusqu'au Château de Vincennes… Un bus à plate-forme TN4H, on y accédait par la plate forme arrière, assez basse, elle rasait presque le sol…Lorsque le bus démarrait, on pouvait encore y monter en plein-vol… un contrôleur était en permanence à l'arrière, décrochait la petite chaînette gainée de cuir et vous poinçonnait votre ticket (il était tout fin jaune, et détachable d'un carnet en accordéon… j'en possède encore…) j'était fasciné par la machine à composter en métal de ces monsieurs, j'ai toujours rêvé d'en posséder une. on y introduisait le ou les ticket et on tournait une manivelle et le ticket était imprimé… donc composté. Ensuite ou on restait sur la plate-forme, et l'on prenait le fais,ou l'on entrait et on s'asseyait sur les jolis bancs en bois… le sol de ces bus etait fait de lattes de bois. les parois en métal crème avec des motifs jaunes et gris me semble t'il… sûrement mon premier choc graphique. Le conducteur était dans une cabine a part située à l'avant du bus décentré sur le côté gauche, ils avaient de belles vestes en cuir assez épaisse - pas de chauffage!!) et leur siège était tres enveloppant… leur petite cabine me fascinait aussi.
    Une fois passé le pont de Joinville, nous arrivions par le bois de Vincennes jusquà la station terminale de la ligne 1 le Château de Vincennes… le trajet me semblait tres long et c'était une aventure pour moi… Le pavé était rude et nous étions secoués sur ces jolis sièges de bois…
    Ensuite le métro… à l'entrée un ou une poinçonneuse vous perçait votre ticket à l'aide d'une pince… vous accédiez ensuite sur le quai… si un métro arrivait, une épaisse porte automatique vous barrait le passage, pas question de passer tant que le quai n'était pas vide… L'éclairage était moins vif que maintenant… les biseaux du carrelage servaient à renvoyer la lumière jaune des ampoules. Une rame de métro Sprague thomson arrivait avec sa belle couleur verte. Outre le machiniste qui le conduisait, un home était dans le wagon de tête employé à ouvrir ou fermer les portes… ces gens là étaient respectés…
    Dans un fracs d'enfer, le métro roulait, dans le noir du tunnel, par les fenêtres éclairés quelques rares pub…" du bon, dubon, dubonnet" les chaussettes Phildar… Les sièges en bois était aussi inconfortables que nous étions secoués…
    je regardais défiler les rails et derrière la vitre je rêvassais et imaginais que tout était un décor mis en place spécialement pour moi…
    Cela quand ma maman m'emmenait parfois lorsqu'elle avait à faire à Paris… Ce qui était pour moi une expédition en terre inconnue… Généralement nous finissions à "la Samar" et je regardais les petits chiots à l'étage qui en vendait, je me perdais dans les rayons, et pour qui connait le superbe film "Bebert et l'omnibus" (avec Higelin ado!) c'est exactement l'époque et l'ambiance de ces moments perdus du paradis mon enfance.
    C'était les années soixante…

  • Do It !

    Il y a bien longtemps… au sortir de mes années babacoulistiques, j'accompagnais un ami qui comptait acheter du teuch…
    moi mon éthique à toujours été de ne jamais en acheter, de ne pas prendre d'habitudes, je fumais tres modérement, ce qui n'était pas forcement le cas de mes amis…
    je reconnais ma jeunesse dans le film de Klapisch "Le péril Jeune", j'ai vécu quasiment la même ambiance et les mêmes situations…
    Donc ce pote, Lycéen doué pour le dessin et assez planant fumait beaucoup, avec lui et ses potes, j'aimais bien faire la fête même si j'étais moins délire qu'eux… j'ai toujours eu de la distance sur les choses…
    Il m'emmene du Côté de la Gare de lyon ou il y avait des squatts à cette époque là… le quartier quasi insalubre n'allait pas tarder à être rénové à coup de bulldozer et de béton…
    L'Ilot Châlon… Nous arrivons, et à l'entrée de ce vieil immeuble une armoire à glace nous toise et s'informe de notre destination… il nous laisse passer… un escalier sombre, les marches bancales, la rampe graisseuse… à l'étage, nous devons montrer pattes blanches à un black qui nous laisse passer lorsque nous lui disons qui nous venons voir…
    encore un étage et re-control…
    là nous arrivons devons la porte et nous entrons… dans une pièce, une rangée de blackos alignées en rang sont là silencieux… sur les murs des poster pronant la révolution. Une photo de Bob Marley… les couleurs rasta… le mec qui vit là nous parle relativement hautainement… dans la discussion je crois comprendre que l'argent du shit servira à la révolution (forcément) armée… j'en veux à mon pote de favoriser indirectement la violence. la transaction dure deux minutes, lorsque nous redescendons, les vigiles sont invisibles…
    J'en avais assez de ces fêtes ou l'on ne faisait que fumer… de ses potes qui méditaient ou prennait des space-cake en écoutant Mahavishnu Orchestra, ou les chants des lamas thibetains… je trouvais cela trop folklorique et vain…
    Les sex-pistols arrivaient, et l'énergie aussi… avec le punk le retour du Dadaisme et de la créativité… Do It Yourself… je coupais mes longs et beaux cheveux et ces amis là me mirent de côté… là ou j'allais le vent était plus frais, la révolte punk, pas encore récupérée par la dope et les publicitaire, était plus drôle, elle ne dura que quelques mois mais intenses…
    Là je me dis qu'apres ces années de fêtes et de dilletantisme, il fallait que je fasse quelque chose de ma vie… J'aillais donc voir là ou j'avais à faire… ça n'a pas été facile, mais j'y suis allé de bon cœur.

  • Bang!

    j'étais invité à une soirée… je ne savais pas où j'allais, ni chez qui…
    Plutôt par curiosité et désœuvrement… j'y allais "pour voir"…
    C'était une soirée douce d'été… et j'étais content de sortir un peu…
    J'arrive… bizarre ambiance… que des mecs… des zarbi, des biens, des craignos… de tout… l'apparte est rempli de saladiers pleins de préservatifs, une forte odeur de sperme… je suis tombé dans une fête homo ?
    Nan nan… on attends quelques demoiselle… j'apprend qu'en fait je suis tombé dans un gang bang… Et tous ces mecs pour satisfaire ces dames… je me demande ce que je fais là… la plupart de ces dames ne pourront pas venir… je fini par me dire que je n'avais rien a faire ici… je reprend mes cliques et mes claques et je descends l'escalier… à ce moment une dame plutôt jolie monte, je la croise, elle me sourit, à l'étage une bonne vingtaine de mecs l'attendent, la bite sous le bras… Elle va en avoir du travail !!!!
    je repars songeur, et finalement pas mécontent de rentrer.

  • 1985

    A l'arriere des taxis, elle prenait ma main,
    dans la pénombre percée par les lumières
    des néons et par les feux tricolores,
    et sous sa jupe me montrait le chemin.
    Dans ma tête virée de bord, résonnait
    d'Electric Callas, de marie et les garçons,
    les accords et les fuzz désacordées
    les larsens et la noirceur électrique.
    Perçant la trame de ses collants, frayant
    sa minuscule culotte, je l'embrassait
    tandis que mes doigts s'envolaient,
    pianotaient maladroitement en elle.
    A l'arriere des taxis, elle prenait ma main,
    et sous sa jupe me montrait le chemin.
    Sa main indiscrète infiltrait la braguette
    ou par la ceinture de mon jean, sans gêne
    elle caressait mon gland, et je l'embrassais.
    ma tête chavirée, virée de bord,
    le ciel de paris tournait, comme mon doigt.
    A l'arriere des taxis, elle prenait ma main,
    et sous sa jupe me montrait le chemin.

  • le front de libération des étoiles

    le front de libération des étoiles
    ne t'a pas décroché la lune
    il la préfère dans son écrin de soie noire
    le front de libération des étoiles
    ne t'a pas décroché la lune
    à son patere, il a accroché
    des baisers et des caresses délices
    ainsi quand tu lève ta caboche
    sur tes yeux descend des cieux,
    des baisers délices et des caresses.

  • 2007

    a vous tous qui m'avez visité, soutenu et offert votre amitié je vous souhaite à vous et à ceux que vous aimez un tres joyeux passage vers 2007 et que cette nouvelle année vous apporte de l'extraordinaire dans votre quotidien et de milliers de petits bonheurs chaque jours…
    des milliers de baisers et de caresses… carpe diem!
    et surtout de la tendresse.