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riddims - Page 4

  • Don


    Pour tes lèvres je donnerai mes rêves
    Pour ton cœur je donnerai mon corps
    Pour ton amour je vivrai la mort
    Pour ton âme j'oublierai les larmes
    Pour ton essence je t'offrirai ma présence
    Pour t'étreindre je laisserai mes craintes
    Ce temps des amours de printemps, que l'on voudrait
    Place forte en des coffres cœurs,
    Ce temps des regards et des sourires d'étés, que l'on voulait
    Châteaux forts,
    Ce temps de salives et de baves
    Mouilles et jus, souvient toi d'eux
    Longtemps aussi longtemps
    Que je lisserai de mes doigts
    Les fils d'or de tes cheveux

  • Ciné ixxe

    A peine l'obscurité faite dans la salle, sa main se pose sur mon sexe. De toute façon je ne regardais pas l'écran je cherchais une position afin de regarder le film au plus près d'elle. Son parfum fort m'ennivrais et dans la penombre je devinais les centimetres de chair libre de ses bas. Elle etait un cadeau. Un jour elle s'etait offerte enrubannée d'un corset rouge qui devait se defaire d'un joli nœuf comme un paquet cadeau. C'etait jour de fête charnelle. Ne manquait que le feu d'artifice. Elle etait si belle, offerte. A moi qui n'esperais plus une personne comme elle. "Tu veux que j'ôte ma culotte ?" Je ne souhaitais que ça... Evidemment. Sous sa main j'etais dejà dur. Je m'inquietais du regard du rang derriere. "J'ai envi de toi dans ma bouche". Elle me deboutonnais et lecha mon gland. Je perdis de l'interet pour le film a l'ecran. Sa langue tournais sur mon frein, légere, précise et paradisiaque. "Je veut gouter ton sperme" elle arriva à un de nos rendez-vous vetue d'un pantalon troué. Sur un banc invita mes doits a explorer la couture décousue. C'était un joli soir d'été. Elle devançait mes désirs avant même que je puisse les exprimer. Sa bouche delaissant trop vite ma queue, son sexe nu, je la caressait, mes mains glissaient le long de ses bas, mes doits cherchaient le bouton, et glissaient le long de sa fente humide et chaude. Je ne savais si je devais m'inquieter du voisinage ou pas. Sa mais glissait le long de ma queue. Je la desirais forte et aerienne, je voulais ses doits rapides et legers, fermes et sensuels, je la regardais d'une main je lui rendais le plaisir qu'elle me donnais de l'autre je cherchait la pointe d'un sein. La douceur d'un mamelon. Mon souffle s'emballais, je tentais de le bloquer, de le redre silencieux, je l'embrassais et la regardais dans le blanc de ses yeux. Extatique. Sa main montait, descendais, son sexe avalait mes doigts. Nos yeux se rencontraient. La tiedeur humide de sa raie m'avalait tout cru, je la sentais couler, brûler, je me sentais prêt à fondre dans sa main. Je la sentais palpiter, j'aurais voulu disparaître en elle. Mes reins bougeait lentement et discretement, je me tendais, accompagnais son geste. Mon souflle court, queue et tête bouillante. Ses bas, sa chatte, ses seins, ses yeux, sa bouche. Dans mon esprit c'etait un bordel atomisé. Ebullition. Je ne savais plus ou j'etais, de quoi parlais le film ? Sa main decalottais mon gland, s'amusait de la soumission de son digital dictact. Mon gland gonflé, bouillant prêt à exploser, impolsion dans mon esprit. Je me dissolvais deja sous ses doigts, mes doigts gluant de delice cyprine, ma bouche de sa salive, de nos baves. Je voulais que jamais ce moment ne cesse. Que cette ebullition soit permanente. L'agilité, la douceur des ses doigts qui s'agitait sur mon membre. En exitait toutes les terminaisons nerveuses, sa caresse precise et delicate avait raison de moi, je continuais a la regarder, presque nue, exitante. Je sentais ma seve monter et ne pouvais rien y faire, ma respiration se bloquait. Elle etait l'etincelle et ma bite etait braise. Ses doigts titillant mon gland comme mille bouches. Mon opale lait qui soudainement coulait entre ses doigts, eblouissement et si douce brulure coulant dans sa main. Je coulais pour elle, et plus je fondais plus je la desirais. Plus je voulais ses seins, sa chatte, son corps. "Tu as bon gout" et moi qui ne voulais que me glisser en elle. mobile_picture

  • Retrouve moi

    Hé toi prêtes moi encore
    Ton cœur, ton corps encore et encore.
    Montre moi les chemins qui mènent à tes vérités, tes mensonges.
    Que je voit ce qui entre et sort de ta bouche.
    Donne moi tes blessantes douceurs,
    tes ennivrances détresses, tes désespérances,
    donne les moi, laisse les là au milieu de ces draps défaits,
    donne ces extases mérités, ces jouissances,
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  • cœur d'hiver

    Je change ton cœur d'hiver
    Qui m'a tant glacé cet été
    Je lui donne la faim, la soif
    Des aujourd'hui; des lendemains
    J'échange tes baisers de politesse
    En des morsures de rage
    D'enlacements minutées
    en étreintes
    Je laisse à l'hiver ces amours
    Prises dans la glace de ton cœur.

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  • le calme des baisers

    j'imagine le calme
    de tes baisers,
    de caresses sereines
    loin d'errances pensées,
    d'intranquillité bouillante
    j'imagine le calme de ton lit,
    le repos de nos étreintes
    la certitude de nos jouissances.
    sur ta peau, les reflets
    de la lumière de l'aube.
    j'imagine le calme de tes baisers.

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  • distance

    Je me tiens à distance
    Juste assez que ton parfum
    M'enveloppe juste assez
    Que tes yeux me chauffent
    Je me tiens à carreaux
    Juste assez de toi
    Chants à l'oreille
    Juste assez pour
    Ne pas t'embrasser

  • Nous sommes tous étoilés, et moi laid.

  • mots

    Les mots ne sont rien
    sans les Moi à Toi
    Mes Je de mots
    ne valent rien sans les Nous
    les mots ne sont rien
    sans Et Moi Et Toi,
    sans émoi mon Je ne vaut rien
    sans Toi je ne suis qu'un vaurien

  • consumés

    Vent-je heures masquées,
    qu'aux temps m'importent;
    qu'à lents grillés, brûlent sa vie
    à ses amours consumés.

  • On fait comédie

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    On fait comédie ?
    On laisse entrer le jour
    L'ennuie et sa clarté?
    On laisse entrer les jeux
    À genoux et se relever
    Quitte à rêver ses envies.
    On laisse entrer les souvenirs
    À l'encrier qu'y crevent
    les rêves de papiers,
    Les baisers souverains
    Quitte à en perdre la raison.
  • Si...

    Si tu penses que la pluie peux stopper l'amour.
    Que le soleil glace les caresses.
    Que le vent efface les baisers.
    Que l'orage te souffle à l'oreille des paroles d'envies.
    Met tes souliers et parcours les chemins oubliés.
    Les sentiers rocailleux.
    Foule aux pieds les herbes folles.
    Marche à travers les ronces, celles qui griffent ton äme.
    Arrache à pleines mains les orties.
    Sent que tu est de passage.
    Si tu sent que la pluie peux stopper l'amour.
    Il est temps de courir.

    ©IoStereo

  • La melodie

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    Pêle-mêle, emmellés, on s'aime.
    tu chantes de la Mélodie des pareils.
    Pour mémo, tu m'aimais.
    Jamais plus pareil moment
    Ne m'enchantera.
    Sans pareil.
    Pour t'aimer, moi aussi
    Je chantais la melodie
    Des pareils.
  • Points

    Tu ne sais pas à quel point
    tu me manques. faut pas!
    Point de Toi, vers moi faisant un pas,
    attrapant mes faux pas,
    mes pas de trop.
    À l'heur que je n'y pensais point
    Je t'ai laissée partir.
    De râge, poings serrés,
    Je n'étais de passage,
    ni toi un amour de cabotage.
    Pourtant, n'étais pas si sage.
    Toi mon rivage, mon radieux soleil.
    mon point à l'horizon
    Je suis paysage désolé.
    Un désert esseulé. Point


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  • je veut

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    Aime moi malgré moi
    Moi qui cherche sous tes pas
    la poussiere.
    Aime moi malgré moi
    Ne me demandes ni
    si je veux ni ce que je ne sait.
    Vole mon silence.
    J'ai un Je veux sous la langue

  • A l'heur de toi.

    Quand l'amour je n'ai d'autres
    espérance qu'en toi
    Quand amour d'autres toi
    Emois ne fasse qu'un
    Quand bien m'aiment
    D'autres que toi
    Ne passent qu'un cœur
    A l'heur de toi.

  • Toi

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    Je veux courir, courir, jusqu'à hier.
    A bout de souffle mander de beaux lendemains.
    Pour toi pour moi.
    Je veux que la lumiere des jours d'un coup,
    sec, tombe sur les douleurs.
    Que le vent porte mes silences à ton oreille.
    Apprivoise moi, apprends moi,
    toi qui tais l'innocence des nuages,
    berce moi de mirages,
    d'illusions, de vains rêves,
    éveille toute cette vie reniée et empêchée,
    ce qui fût, espéré et tû.
    Toi.

  • Aube

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    Ne me jetez plus de ciels au visage,
    gardez pour vous ces nuages.
    J'ai bien d'autres rivages
    rangés dans le tiroir de la commode
    jetés parmi les chaussettes.

    A l'aube de nos renoncements
    citronnées amertumes
    je tuais l'ennui en allumant
    les chandeliers de jour…

    Filles dénudées
    Double prises
    sans filet
    Sôt, dans le vide,
    en silence, chûte.

    Sans toi, pas d'émois
    pas de moi, pas de toi
    je t'offre ma distance
    si présente.
    je ne pense qu'à ta bouche
    brûlante, à nos fièvres.
    mon absence rêve de toi.
  • petits bouts de merveilles

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    un petit bout de ton âme
    est scotché sur ma peau.
    de petites gouttes de larmes
    coulées sur les joues.

    Parfois des larmes retenues,
    parfois de la joie contenue.

    de toi
    il m'est resté
    caresses et baisers ;
    du bout de tes ongles
    d'explosives jouissances

    je songe au jolis
    petit bouts de seins
    au bout du compte
    caresses désiraient
    le petit bout de ton âme


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  • l'empire décence

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    Sous son plus beau jour, offre moi une nuit d'amour
    Je m'éveille à toi ; les rêvesrbères peuvent donc s'éteindre.
    La nuit a beau faire, toujours le jour se lève.
    Nos rêves nous ont soufflés tendres secrets
    des ce qui est cher est tendre, des ce qui est rare est chair.
    L'amour c'est toi à l'infini.


    à commettre des fragrances délices,
    ma ligne de raison vacille, dérive.
    Ta peaux appât, à toi me mène
    Indecente, silencieuse, incandescence
    de la pointe de la langue, j'effleure la merveille
    langueur inflorescence de ta perle vermeille


    Ne jamais, jamais tomber en panne des sens
    Rien ne passe plus vite que temps brasser
    toutes sont étincelles, tout feux éteint sera sanctionné.
    un qui n'a pas eu peur des lents de mains, vit au jouir le jouir
    jamais ne devrait être lit au dehors du dit les je t'aime.

  • Toujours

    j'aimerai ajouter

    des miettes d'éternité,

    un peu de toujours

    d'éblouissants baisers.

    A l'oublié détour de caresses

    tracassin de toi, fier amant

    au bout de mon chemin, jurer

    à la nuit de traversin

    la loyauté des loups.

     

    Silencieux, à rêver

    Tel le vent, sur le velouté

    de sa peau, voyageant.

    A son insu, bringueballé,

    transporté sans ménagement,

    par la tendresse de son visage

    bousculé.

     

    Mes yeux ne voient

    que ses yeux lumineux,

    sa bouche magnétique,

    m'aimante et m'attise

    ce rêve volutes de baisers,

    chamarée d'étreintes,

    toi, pamoison, ravissement

    chaudes langues de soie,

    attisés.

  • Romarin

    à la rencontre de ta peau
    parfumée d'ambre et de romarin,
    sous un ciel chauffé à blanc,
    je cours contre le vent,
    foulant les herbes sèches
    et les pavés disjoints.
    Entre le désir et la douleur,
    encre noir de tes cheveux
    je devine force et abandon,
    la chair de tes soupirs
    l'errance de tes jouissances
    et je les envies.
    Je me promène autour de toi,
    comme une fumée légère, un nuage.
    je cours avec le vent
    t'enveloppant sans te contraindre
    amoureux de ta liberté
    pour ne pas dévoiler ta cachette
    même si je pouvais la trouver.
    Ne pas révéler au monde
    ta beauté de sable blanc
    de pierres secretes,
    d'écorces tordues
    juste révéler que j'ai trouvé
    que mes doigts aimeraient
    se poser sur ta bouche.
    que mes lèvres effleureraient
    tes mains ouvertes.

  • Fuck friendly

    Saveur d'ôter vert soie suave
    de douleur à douceur, jamais assez
    d'ailes pour m'envoler,
    jamais assez de tes baisers vanillés.
    Vouer à nos ivresses charnelles
    nos paresses d'étés, si ne m'aimes l'amie,
    jamais je n'aime, à deux nos solitaires plaisirs.
    même si nos élans sauvent nos peaux,
    cents lendemains, éblouis au jour d'hui.
    Dévouée louve voulue, lumière sans ombre.
    Amicalement valent mieux à deux partagés,
    plaisirs briselarmes, nos instants lumineux.
    cent sentiments, juste nos questions-réponses
    peau sur peau, cent poésies, juste sexe cité.
    Nos paresses d'été, jamais assez
    de ces baisers nus vanillés.

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  • les graines qu'on s'aime

    Qui j'ai un jour aimé,
    restera… en moi.
    changé sa nature
    inchangé sa force
    je n'oublierai jamais
    ces "je t'aime" griffecœurs
    qui échappaient à ma raison
    ces "je t'aime" agitecœurs
    dits ou pensés, silencieux ou criés.

    il y a un jour, des années
    que je t'ai aimée,
    et toujours tu restera
    en ce cœur d'argile.

    pour rien, pour un sourire
    entrevu
    pour un baiser reçu
    comme des ciels bleu
    des caresses ivres
    pour un geste
    pour un regard posé sur ta peau
    un timbre de voix
    un rien qui étais tout.
    un tout devenu rien.

    et pourtant
    tous les je t'aime
    sont des graines qu'on s'aime…
  • Incendies d'oublis

    j'ouvre le jour
    à ces toujours que tu brûles
    d'incendies, voulant taire
    mês détresses, j'ouvre le soleil
    je couvre la nuit, rayée, brisée
    ...lacérée, j'ouvre mes bras
    à ces toujours que tu brûles
    pour point d'exclamations
    voulant taire ces baisers
    oubliés

  • Nuit noire

    De ses silences qui me tailladaient
    la peau, tels une lame de rasoir
    jaillissait la nuit noire du monde.
    La glaciale obscurité de son absence
    je me sentais tout con. vide.
    inutile.
    J'assiste aux funérailles de mon cœur,
    sacrifié, immolé, brûlé.
    je relis les jours anciens, d'illusions.
    je n'avais pas cru n'avoir jamais existé
    ni pensé que dès l'aube, la nuit était déjà là.

  • Presque l'hiver

    Presque l'hiver, mais je conserve les fraîcheurs des premières fleurs
    j'en respire encore le parfum…
    Tout comme je garde en moi la trace des temps anciens, la boue, la poussière du jours où je n'étais pas encore né… la lumière de soleil couché depuis longtemps et la clarté de l'air nocturne…
    Comme si mes pas avaient parcourus ces ruelles obscures, traversés ces jardins sauvages… mangé de ces fruits pendus à ces branches d'arbres depuis déracinés…
    Quelques fois ma mémoire voyage et me ramène ces fugitives impressions d'un passé lointain…
    Moi qui ne rêvait que d'avenir, de voyage vers les étoiles, de planètes à conquérir…
    Je traverse Paris… se superposent à ces avenues des entrailles de grès, des ruisseaux… des immeubles parsemés, des bâtisses et des cabanes, ça et là des palissades de papiers cartonnés, déchirés et sales…
    Rien n'est jamais comme demain… ce qui est rêvé sera, je marche parfois à rebours, je cours, je cours.
    Jusqu'à m'essouffler. et je chante ton nom, remémore tes yeux, rebâti ton visage, jusqu'à m'essouffler, je cours te chantant, envoyant aux enfers ce qui m'éloigne de toi.
    Presque l'hivers, mais je conserve le goût de tes baisers… presque l'enfer, mais j'eteint les feux avec mes chansons.

  • lagune

    dans la chaleur de la nuit, dans mes rêves,

    sur ma peau, il y a une trace de toi…
    tes yeux clos, ta bouche entr'ouverte.
    mes mains posées sur ton ventre tout chaud…
    tu dors encore et tu sait que je veux ton plaisir.
    Au bout de mes doigts agiles, ton humide royaume.
    Je viens le visiter, lorsque j'entre en toi, tu t'éveilles.
    Je regarde tes yeux briller.

    Je te veux nue, à ma bouche offerte, tes seins délié de par ma langue,
    d'ennivrants baisers. Ta lagune à laquelle ma bouche rivée boit et lèche,
    que se mèlent nos corps… que cette fièvre braise danse.

    nos corps emmelés,
    nos peaux imbriquées
    nos langues virevoltées
    nos sexes emboîtés
    nos âmes mélangées…

  • j'attends du hasard

    J'attends du hasard qu'il fasse un peu mieux les choses
    de ne pas savoir comment demain sera fait
    d'être bouculé, virevolté, émoustillé, surpris
    et étonné d'être en vie…
    envies.
    au hasard, du détour d'une rue,
    trop tôt pour nos regards croisés,
    s'effrayer des possibles, des égarements
    suivre ta route, gravir tes montagnes…
    prends ma vie.
    J'attends du hasard qu'il fasse un peu mieux les choses
    des détours, des errances, des explorations
    de l'inattendu, de l'inespéré, qu'il survienne
    contre mon gré, s'imposer, contre ma volonté
    contre mes attentes célébrer le miel de la vie.

  • Vacarme

    Du secret enfoui en mon fors intérieur,
    diamant brûlé ; braise puis charbon.
    Cette craie écrasée, poussière
    A qui révéler ce qui est oubli ?
    Le sourire a survécu aux soleils
    en miettes, aux étés de neige.
    Révéler que le cœur est roche
    brisée, émiettée, que la pierre a fondue
    Songer à ciel ouvert de ces souvenirs
    délavés, silencieux vacarmes,
    d'où surgirait la main qui m'a lâchée.
    la main que j'ai lâchée.