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riddims - Page 12

  • Coquillage

    la désirer, cernée par l'océan
    des draps, des vagues de coton
    nue sur l'île son dos, flux d'huîle
    de la nuque à la ronde bosse
    des fessiers, festifs, …caresses
    acuité des sens, yeux mi-clos,
    en ses courbes louvoyer,
    s'égarer, en son coquillage
    s'égayer, porté par les chaudes
    vagues sauvage de ses plaisirs.

  • Moupe du Conde de fouttre balle

    dans deux jours la coupe du monde… rien a fouttre ! je ne serait ni devant ma télé, ni dans un stade, je ne lirais pas les pages sportives, n'émettrait aucun avis sur les scores, ne boirait pas la boisson officielle, n'acheterai pas le maillot de l'équipe favorite… je ne boirai pas de bière; ni ne commanderai de pizza, je ne m'abandonnerai pas à ce stupide nationalisme sportif, à ces supporters ridicules, je n'abandonnerai pas mon cerveau… je prefererai la compagnie d'un bon livre d'un bon film, ou d'une bonne musique…
    j'ecouterai Jacno "le sport, c'est de la merde"


    podcast

  • Un ami

    jacky est un vieil ami… du genre avec lequel nous avons fait les 400 coups durant l'adolescence, l'ami qu'on admirait en silence… cela, je ne lui ai jamais dit… on ne se voit plus que rarement, dommage…mais je sait toujours ce qu'il devient, c'est vrai qu'à present il vit en Mauritanie, son épouse travailant pour l'ambassade de France, il est souvent hors frontière…
    Il avait déjà un talent d'écriture, et à présent je re-découvre son talent pour les arts, qui, lorsque nous faisions ensemble des BD, était, comme le mien a l'état naissant… depuis il semble bien que son talent se soit affirmé…
    j'espère que ses peintures et sculptures vous plairont autant qu'à moi… visitez-le, il le mérite.

    http://www.jackybeaslay.com/topic/index.html

  • Fièvre

    Mes lèvres papillonnaient en ses reins,
    avec fièvre, ma langue survoltait sa perle
    comme un moustique, mon aiguillon la harcelait
    laissant sur sa blanche peau, une trace irisée…
    son corps ondulait sous le mien, et je me délectais d'elle…
    ancrée à mon dard, à mon écume, elle se désaltérait…
    ma bouche rivée à sa rivière, lappais le suc de son délice.

  • Polyandrie

    voyons voir…, si un homme dans certains coin du globe à le droit d'être polygame, on peut se demander pour quoi la femme n'aurait pas le droit d'avoir plusieurs mari? ce serait une façon de retablir une injustice… non?

  • La femme est l'avenir de l'homme

    pourquoi les prophètes sont toujours des hommes? une diablerie ça! bizarre!!!!
    si les prophètes étaient des femmes; le monde en serait radicalement transformé…
    si le diable existait il aurait inventé la religion et fait des prophètes uniquement les hommes, et son message avec tout ce qu'il faut de sagesse populaire et d'ambiguîté afin que chacun puisse avoir sa propre interprétaion des textes…
    Et là dessus un bon verrouillage idéologique afin qu'on ne puisse ni remettre en question ces dits textes, ni le faire évoluer… des paroles d'hommes dans un monde d'homme…
    Sans aucune constestation possible… et comme leur meilleur des esclavagisme est celui librement consenti… faisons leur aimer leurs maîtres…
    La soit-disant toute puissance de dieu au service du pouvoir dominant… un outil précieux pour dresser les peuples contre les peuples, et les hommes contre les hommes…
    le diable aurait fait un excellent bon travail… s'il existait…
    et Jésus femme aurait été une bonne avancée, mahomet femme n'aurais pas été un guerrier, elle aurait eue d'autres préoccupations, plus vitales, plus rationelles, plus sages…
    Le jour où les femmes reprendront ce qui leur est dû, où ce monde aura d'autres préoccupations que les intérêts pétrolifères ceux là mêmes qui sont derrière ces histoires de religions et que les sordides marchandages d'armes, on s'apercevra que la gestion de la planète fonctionnera beaucoup mieux, que le monde sera meilleur… la femme est l'avenir de l'homme dit Aragon et je suis assez d'accord avec lui…

  • En vie

    en vie… en vie… tant que tangue ton corps contre le mien
    coulant de source… en vie de ton cœur envieux de tes soupirs
    envieux de ton envie. envie montant en tige et élixir de vie
    se melant au nectar de venus, melée salive et embruns
    envie… en vie

  • Une brune dans la brume

    elle était magnifique, peuplent encore mes rêves
    ses yeux verts et sa chaude voix.
    Celle à qui je vouait mon existence n'est plus
    qu'une brune dans les brumes du souvenir.
    Illuminée par la brillance de son esprit
    sa froide beauté, l'or de ses yeux, ses mots…
    J'admirai sa force et aimait ses faiblesses,
    ne voyant sa souffrance ni ses maux
    dont je ne comprenais la source,
    sa brillante destinée réduite à peau de chagrin…
    A deux nous aurions été somptueux
    mais j'étais aveuglé par ma propre misère
    et je ne voyais que les apparences…
    malgré mon amour sans limite
    malgré mes mots, malgré ma peine
    je la laissait partir vers ses châteaux hantés.

  • Elle d'or

    Peut-être dormais t'elle, nous étions nus par cette chaude nuit d'été…
    mon pénis dur entre ses jambes, contre son minou tout chaud… j'avais envi d'elle et je n'osait la réveiller… mes doigts la caressait sans qu'elle ne réagisse… je touchais les doux tétins de ses si jolis petits seins, et mis la main sur sa jolie fente brune… elle était chaude et humide… je m'en léchais les doigts. au chaud contre elle, je me sentais bien. je l'adorais…
    je me glissais doucement et lentement exerçait mes va-et-vient, et au fur et à mesure mon pénis pénétra en son humide foyer… elle semblait toujours dormir… je ne voulais pas l'éveiller même si j'avais envi d'elle… sa beauté me fascinait et en elle j'étais au paradis. j'allais le plus lentement possible et mon exitation croissait. mes reins cognait contre ses si belles fesses. mon souffle s'emballait et je le réfrenais pour rester silencieux. je ne voulais pas jouir tout de suite mais profiter de cet instant. le lit grinçais je ralenti encore mon rythme qui déjà n'était pas trop rapide. plus je ralentissait et plus mon gland s'enfonçait et je sentais le fond de son sanctuaire. je sentais la douceur de son être enserrer mon pénis et son humidité me brûler. Dormais t'elle vraiment? je sentais monter mon plaisir, et je sentais que bientôt je ne pourrais plus me retenir. encore quelques glissements et je sentais le sperme jaillir et les étoiles du plaisir m'éblouir… quelques contractions de mon pénis et mon orgasme n'en finissait pas, je continuais à couler en elle, et a en avoir le souffle coupé… je restais en elle et m'allongeais lové contre son dos… et à l'oreille lui glissa que je l'aimais. Dormais t'elle vraiment?

  • Ceci n'est pas une pipe… (magritte)

    histoire vraie! ma dentiste d'alors etait une jolie jeune femme… elle me traitait depuis un petit moment dans ce cabinet pres de la place Voltaire. Tous les 6 mois, j'avais une nouvelle dentiste, elles partageait le cabinet avec un chirurgien dentiste cinquagenaire, elles étaient généralement jeunes, je ne sait pas ce qui se passait mais le turn-over me semblait important…
    Ce matin là, j'avais une molaire à soigner, (je devrais envoyer mes factures de dentiste à Haribo, la Generale sucriere, et Grevais danone dont j'ai été un trop fidele client) … assis sur le fauteuil, je l'entendais discuter avec son assistante et je comprenais qu'avec son petit ami c'était terminé depuis la nuit précédente… j'écoute à moitié, mes mains serrait déjà le fauteuil alors qu'elle n'avait rien commencé… je prévoyait la douleur… la fraise… j'ouvre grand la bouche… j'essaie de lui faciliter le passage… evidemement ca devait être une dent de sagesse puisqu'elle me demande d'ouvrir plus grand… je m'effectue… au bout de quelques instant elle me lance… "Mais ouvrez la bouche plus grande! ah làlà!… Si vous étiez une fille vous ne pourriez pas faire de bonnes pipes…"
    Un peu interloqué, je ne pipe mot!
    j'ai pas trop su comment je devais prendre cela, je suis sorti du cabinet comme si de rien n'etait… comme à l'accoutumé toujours correct… mais j'aurais bien aimé une petite pipe, moi…

  • Voie lactée

    nus sans lacets, ni vêts, je baise ton duvet,
    doux salin et ne me lasse de ces levres ourlées
    où d'une leste langue j'explore la lagune.
    Je lappe ces levres, délacée de son ecrin
    l'opale sacrée de ta chair, lascive de ma bouche…
    l'escale de ton cœur, où jamais de toi, rassasié.
    me hissant chercher ta bouche, je fraye
    vers ton sacré, au cœur du joyaux
    au calice délice, joyeusement mon pénis.
    à mon oreille, tes soupirs me chantent,
    je suis à des aimés lumière et ma voie lactée
    jaillie et enlacé contre ton cœur et tes seins je joui,
    je sent l'enchantement de ton corps où je coule,
    tes yeux m'éblouissent et fond de délice.

  • Eau vive

    Lorsque je te donnais ces baisers là,
    je songeais à l'eau d'un ruisseau,
    à ces torrents dévalant les monts.
    Ta langue douce et fraîche.
    Je fermais les yeux.
    J'étais un cailloux
    dévalant le cours de l'eau
    emportée par le courant…
    Ton corps était eau vive
    coulait entre mes doigts,
    et, il me coûtait de ne plus
    me rafraîchir à tes baisers.

  • émerveillement

    A l'instar des surréalistes pour lesquels j'ai beaucoup d'admiration, je tient l'émerveillement pour une des plus belles choses de la vie… ce merveilleux qui tient à si peu de choses et d'où naît de multiples sensations et des flots de folles pensées … En amour, une personne ordinaire se vêt de plus beaux atours, un visage devient rayonnant et lumineux, sa peau nous donne frissons et ivresse… et son image reste gravé dans nos pensées des jours durant… chaque geste est l'élégance… chaque mot résonne et devient musique… sa voix est mélodie… et ses paroles de l'or… je ne suis pas éloigné du regard de Breton lorsqu'il croisa Nadja… Ceux qui ne serait pas touchés par ces sentiments perdraient beaucoup… une part d'eux même resterait ombre et nuit noire… pluie glaciale dans la nuit…
    l'émerveillement mêlé au merveilleux sens amoureux nous ouvre les yeux… et nous ouvre au monde…

  • Le vent

    Sous ses pas dansaient la rue, elle était comme le vent
    elle glissait sur les pavé, au loin je la regardais…
    son port droit, son magnifique visage, ses fines chevilles
    et sa jupe qui flottait au gré de ses pas
    sa beauté me coupait le souffle et je rêvais de l'embrasser,
    du goût de ses baisers, de son parfum…
    A ses pas s'accordaient mon rythme cardiaque
    qui au bout de quelques seconde s'emballait et se figeait.
    Elle semblable au vent, je gravais dans ma memoire
    les boucles de ses cheveux, la dureté de son regard
    et la beauté de sa souffrance… je lisas en elle sans la connaitre
    sa vie, et je la désirais… je voulais qu'elle soit heureuse
    je voulais qu'elle me dise tu, mais la laissait continuer sa route,
    belle, trop belle pour moi…
    sans qu'elle sâche qu'à chaque fois que je la croisait…
    je me disais… demain…

  • Carpe diem!

    C'était il ya déjà deux mois, après des années, ou je ne pouvais plus communiquer avec ma maman autrement que par sourires, petites caresses sur les cheveux et la joue, à l'âge de 93 ans elle est partie. La dernière fois que je l'ai vue elle était en pleine forme, même si elle ne se levait plus, elle était rayonnante et l'œil vif, elle n'entendait plus alors elle me disait combien elle appréciait les petits gestes de tendresse que je lui offrait, c'était le seil moyen que j'avais trouvé pour la réchauffer, je sentait que pour les anciens , le pire devait être la perte de cette chaleur que sont les baisers et prendre quelqu'un dans ses bras, l'affection… moi et mes frères allions la voir régulièrement et nous avons souffert de la voir ainsi, même si la vieillesse n'est pas une maladie. je devais aller la voir le jour suivant… la nuit de samedi à dimanche je rêvait d'elle, je fit souvent des rêves très particuliers, ils sont plus "épais", plus denses, et lorsque je fait ces rêves là - qui ne sont pas les rêves ou tout se passe par association d'idées… des collages d'images… - durant le rêve je "sait" que je doit me souvenir des détails de ces rêves, et qu'à mon réveil ils auront une signification et une importance pour moi… ce qui, en général est le cas, ils agissent en tant que "révélateurs"… Ce rêve là était encore d'une autre nature… ma maman "vint" me voir afin de me dire qu'elle s'en allait… je n'étais pas d'accord, je lui dit que je voulais qu'elle m'attende et que je voulais absolument être à ses côtés à ce moment là… rien a faire, elle avait prise sa décision et était déjà partie… même si pour moi la mort ne signifie rien (vraiment !) dans mon sommeil je pleurait un peu… peut-être plus pour évacuer la tension. la vie quotidienne fit que ce jour, là malgré l'impression que m'avait laissé au réveil ce rêve, je n'allais pas la voir. Le soir, un de mes frères m'appela, au ton de sa voix, je compris tout de suite… je tachait de le réconforter le mieux que je pu… j'appelais ensuite ma sœur, je leur racontais mon étrange rêve et je regrettais de ne pas l'avoir écouté car je l'aurais vu sans doute juste avant qu'elle ne parte…
    Ces rêves, ces intuitions, sont notre langage et un territoire inexploré de nous même, ils ne sont ni magiques, ni soufflés par quelque divinité… ils sont de notre conscience… La science ne les a pas trop étudiés car pour l'instant seuls les charlatans en font leur fond de commerce.
    La mort ne signifie pas grand chose pour moi, ma maman, est en mon cœur, très présente et et je pense qu'il n'y a rien après, comme il n'y avait rien avant notre vie… et s'il n'y a rien, c'est que la mort n'existe pas.
    Seuls compte les vivants et le sentiment que nous avons d'être vivant et pleinement en vie, et nous nous devons d'être heureux ou à la recherche du bonheur pour nous et ceux qui nous entourent et que nous aimons… Le reste n'est que théorie et prospective…

  • Premiers émois

    C'était l'heure d'affluence, je rentrais des cours, il m'arrivait de faire un petit détour avant de rentrer, et je ne prenais tout de suite le RER… je me retrouvais dans une rame bondée… j'étais tres jeune, je crois… le metro était vieux, vert et sale… bruyant, les banquettes étaient en bois, et sur les portes d'un jaune bizarre de jolis entrelac que j'aimais détailler… une seule barre à laquelle se raccrocher lorsque la marée humaine montait… je m'y retrouvais coincé et essayais de m'y maintenir… une tres jolie femme de quarante ans (une femme!) y mit sa main au dessus de la mienne… a quelques millimetres, je sentais confusement la chaleur de son corps contre le mien… perdu dans la marée humaine, celle des travailleurs qui rentournaient chez eux… les parisiens, les banlieusards… moi lyceen ou collegien… je me sentait fievreux… et sa main douce et chaude touchait la mienne, sans doute poussée par les autres mains de ceux qui cherchaient à se stabiliser dans ce cahotique métro… je n'avais pas de place pour me soustraire à ce delicieux contact et je me sentait delicieusement oppressé… je sentais bien que nos mains ne devaient se toucher, sa main était insistante, et je commençais a perdre le souffle, je le retenait et n'osait plus la regarder, je regardais en face de moi, les yeux cloués sur les noms de stations, l'oeil rivé a cette ligne… ses doigts lentement, prudemment et résoluments recouvraient les miens, mes doigts se laissaient faire, je n'osait prendre cette main, elle finit par recouvrir cependant totalement la mienne, et nos doigts s'entremelérent et c'était délicieux et des bouffées de chaleur m'envahissaient, je en savais pas ce que j'espérait, j'avais envi, je bandait et me sentais couler… nos doigts étaient caresses, désir et ce seul contact me troublait… j'avais le vertige et le souffle coupé. Les stations passaient je m'accrochais a cette barre, comme si j'allais me noyer, chahuté par les nouveaux arrivants, je ne voulais pas la perdre… perdre ce divin contact… une correspondance et tout le monde descendit, elle disparu, je me retrouvait seul, le feu aux joues, j'aurais tant aimé qu'elle me prenne par la main et m'emporte…

  • C. H.-G

    elle était mes 16 ans, elle me professait le français et ces murs de l'école Boulle, où je me sentait rétrécir, elle m'emportait loin de ma banlieue, m'ouvrait le monde et l'univers.
    elle me remarqua, me distingua, et elle fut la première à me donner ses caresses, ses baisers, (je me souviendrais toujours de ce porche où elle m'embrassa, ce que je n'aurais jamais osé faire alors que j'étais son élève) et à me parler… j'étais fier de ses luttes féministes, de ses écrits dans "Les temps modernes" de sa signature dans le "Manifeste des 343 salopes" et de son univers de paillettes, de strass et de ses amitiés à visage de Bowie et Eno…
    je ne me senti pas le droit de rester et je parti… c'etait trop beau pour moi… elle 37 moi 16…
    comme ces gens qui me presentèrent à Jean Marais, à Dali, Allain Bougrain-Dubourg, alors que je n'avais que 13 ans. Mes origines ouvrières d'une cité de la ceinture rouge, ne me donnait pas le droit d'exister en ce monde là… je ne restait pas, j'étais invité, et j'étais fasciné et je me dit que plus tard peut-être je serais de ce monde… je le mériterais, j'étais trop jeune pour comprendre la chance que j'avais, L'empreinte que m'a laissée C. H.-G. est là et je lui suit redevable… je suis ce que je suis en partie grâce à elle… je regrette qu'elle ne le sâche pas

  • Utopia

    Libre penseur, athée, je conjugue les défauts de mes qualités… j'apprécie la gentillesse, l'humour et la tendresse, le regard que je porte sur le monde est l'émerveillement, et malgré les guerres, les religions (l'obscurantisme et la superstition !) la soif du pouvoir, et l'état de la planète je reste convaincu qu'aux hommes de bonne volonté tout est possible… nous nous battons pour un monde meilleur, un monde ou l'amour, la fraternité ont un sens… en espérant que les lumières soient et demeurent, que les droits de l'homme passent aussi par celle de la femme et des enfants, que les pauvres et les démunis vivent mieux et que les nantis donnent un peu plus… que l'on cesse ce prosélytisme qui consiste à dire que qui ne pense pas comme nous a tort et qu'il faut l'abattre pour que le monde soit tel que nous l'envisagions, que l'on cesse d'asseyer de convaincre par les bombes et si cela ne suffit pas par la terreur et la pression… ceci appartient au passé… c'est le monde réel dont nous avons besoin, celui ou chacun bâtit une petite parcelle du futur, et ou nos efforts ont un sens… un monde reel ou tout ce qui sépare n'a pas de sens, il manque à notre époque des visionnaires, des Gandhi, des Einstein, des Picasso, des grande âmes généreuse et il ne reste des utopies que la religion vidée de son sens et utilisées par des gens sans scrupule, religieux (ou prétendus tels), maffieux, politiques et terroristes… ayant choisis la solution de facilité… la terreur et la pression, mais le monde n'est pas fait à leur image et toujours nous resisterons, toujours nous irons vers la liberté, la création sans censure, les lumières et vers l'autre…


    sinon à par cela… un truc sympa… participez à la campagne "La vie est belle"
    http://www.lafraise.com/blog/2005/11/larme_des_25000.php

  • Embrassez-moi

    rien a dire sur le désir qui nous lie
    ni sur le tendre et court espace où nos vies
    se révèlent une relation privilégiée.
    Notre cours de recréation, notre terrain de joie
    nous unis et cet intermède ou je suis son ami.
    elle est ce si doux leurre et je suis celui
    dont le mâle à dit qu'il était un fruit du pêcher
    alors je croque son amande
    Je n'étais dans sa vie qu'un amour
    né trop tard pour se donner, et mener nos vies
    à notre guise, en ces interludes ou nous nous ébattons
    à travers nos tentations, a chaque fois
    je tente de lui donner ce que je ne peut donner
    ce que je ne peut lui dire… ce bal mal mené
    ou nos corps ont la pudeur de ne dire nos cœurs,
    je ne peut que lui offrir liberté et baisers
    j'ai cherché une vie, où le mal est absent…
    et, ne sait l'essence des sens et ne sait la malice.
    je lui dit embrassez-moi, je serait un dieu
    je lui dit embrassez-moi, je ne desire rien d'autre
    je lui dit que ses lèvres chaude me réchauffent.

  • Bouche à bouche

    nos lèvres célebrent étoiles et soies
    nos langue se livrent à la joie de l'ange
    nos bouches délivrent et se cherchent
    ta salive me chavire feux follets et lucioles
    langues de velours, et langueurs s'ensuivent
    t'embrasser, et, de nous faire un brasier

  • T'aimes…

    s'il y avait une réponse, s'il y avait ces élliptiques questions
    cette quête de la fête charnelle, cette quête du bonheur,
    cette quête du désir et de l'amour, s'il y avait une réponse
    à la tentation de la chair, à la tentation de la chère et tendre
    rondeur de son corps, de ses courbes, des ses angles…
    s'il y avait amour sans chaînes, ni liens, ni contraintes…
    une immense tentation de la douceur, de cette main
    qui dessine des lignes de vie sur ce cœur satiné étalé là,
    sur ce lit inconnu, ce lit qui dérive au gré de nos soupirs…
    résiste à ces caresses, résiste à cette langueur
    à ce plaisir qui monte dans ta chair, à ces reins qui se creusent
    ne résiste plus, abandonne toi à cet délicieuse explosion
    cette bouche tendue vers la tienne qui réclame encore.

  • Son corps de diva

    sur son corps de diva, je divague et songe a ses rivages rêvés
    jetée là sur un lit de passage, du temps jadis, je lui dit mon naufrage,
    les ravages qu'elle fait à mon âme et l'étincelle, qu'elle a allumée.
    sur son corps de diva, je plane, me pâme, et l'adore.
    je la monte en selle, je la navigue, déjà divague, mon bâton livre
    à son ventre, mon écume jeté, à sa bouche, le lai de ma saison.
    je cherches en elle ma déraison et sans raisons,
    offre à sa chatte, ma livrée de baisers chatoyants
    à ses fesses, de festes caresses afin de la mettre en liesse
    en elle, ancré, humide de son délice, mon pénis glisse et frétille.
    nos deux peaux se frottent l'une à l'autre,
    nos souffles rapides et chauds, nos bouches enlanguées
    tes seins léchés et ceints par les paumes,
    tes hanches que j'agrippe, ce joyaux clltoris que je lèche
    je veut en ses yeux ces lumieres ou brille l'or de nos games,
    les gammes de nos jouissances, l'essence de nos sens
    avec elle, joue à joui et à tu, et à vous j'aimerai dire nous
    l'instant d'une seconde naissance, à son soupir fondre.

  • Incandescence

    lorsque je touche sa peau, qu'elle déploie son "elle"
    que mon index dévale de ses seins enchantés
    par son nombril, vers sa toison d'or
    son ventre que je sent humide et tiède,
    à mon oreille, chante son plaisir
    son souffle trouble trouve le mien
    lorsque l'harmonie de nos vices
    en elle m'accueille , et se visse
    mon vit à sa vie de fée, que je la frôle
    au fond de sa forêt brûlée, je me perds.
    Sa bouche bouillante, sa langue se faufilant
    entre mes lèvres, je vient de l'orée de la broussaille
    au crépusculaire volcan de fusion
    et je fond en elle au fin fond de ce brasier.

  • Entrelacés

    nus sans lacets, ni vêts, je baise ton duvet,
    doux salin et ne me lasse de tes levres ourlées
    d'une leste langue j'explore ta lagune,
    et je lappe entre ces levres, délacée de son ecrin
    l'opale sacrée de ta chair, esclave de ma bouche…
    l'escale de ton cœur, où jamais de toi, rassasié,
    enlacé contre ton cœur et tes seins
    je fond de délice et je me coule en toi

  • Incendie

    tout l'été mon corps se jète contre le tien
    jeté de lit, taie d'oreiller, draps de satin
    toi, comme une île délicieuse, ou je voyage
    sur tes seins, sur ton ventre ou je me délecte
    de ta vulve blonde et de sa parfumée saveur
    je voyage et malgré nos délits, nous sommes
    innocents et nos sens sous ces cieux de lits
    s'embrasent, et, l'incendie sous nos baisers
    consume nos ailes

  • Silence des amants

    Silence
    seulement le son feutré d'une feuille qui tombe
    la caresse d'une main sur un dos, sur une jambe
    silence
    un souffle dans la pénombre d'une chambre
    le vent entre les branche
    un oiseau au loin
    lumière d'été aveuglante
    silence troublé par les criquets
    le tintement d'un clocher au loin
    à travers l'épaisseur de la chaleur
    silence
    malgré des draps qui se froissent sous deux corps
    accords majeurs des souffles chauds
    et des reins qui se hâtent, se creusent, s'attirent
    silence
    parsemé de soupirs d'aimés mêlés
    et cette lumière d'été qui survint
    dans leur paupières closes d'amants
    et le silence retombe…

  • Marée montante

    flux et reflux de nos corps amarés
    folle farandole font et défont nos linges
    comme deux idoles déchues, nous chancellons
    titubons sous nos baisers, nos caresses
    marée montante, étreinte, ivresse,
    mêle ange ton paradis à mon démon
    croquer ta perle, d'une langue lente
    à ta fente, lapper le suc enchanté,
    et m'ennivrer de ton cœur chanté

  • Baiser

    nos lèvres célebrent étoiles et soie
    nos langue se livrent à la joie de l'ange
    nos bouches se cherchent délices
    ta salive me chavire feux follets et lucioles

  • Eteins celle…

    sous la couverture, à son oreille,
    je lui sussure des mots étincelles,
    mes mots émerveillent ce cœur de braise
    je murmure l'amour, je chuchotte
    des pailletes, des poussières
    des clairs de terre, des cendres
    des ciels de lits, délicieux étés