les paroles de haine
doivent être chuchotés
Les mots d’amour criés
de douleurs pensés
Tant de lettres
ne sont pas arrivées.
Tant de chants
sans musiques.
Tant mensonges
vérités
révélées
rêvés.
Nos oreilles sourdes
n’entendent
les frôlements
de l’autre.
les pieds nus légers
dansent sur le sol froid.
ces mots sur l’amour
pour réchauffer le soleil.
poesie
-
Réchauffer le soleil
-
Lèche
tes doigts dans mes cheveux
ma tête rivée à ton ventre
en ancrage con centré
dérivé
attentif aux frémis
je goûte ton être
je sais sa saveur.
ton bonheur coquille
qu’est quête d’envies
de bon heure
plonge ma bouche
démon de vénus
entre tes lèvres
coule la cascade
de limpide salive
et de cyprine
plonge ma langue
girouette sur le bouton
tendre starter saveur
velours, leche majestée
mon majuscule dressé
patientera, je me tends
et attends ton ravissement
aimé
tes doigts dans mes cheveux
ma tête rivée à ton ventre
en ancrage con centré
attentif aux frémis
je goûte ton être
je sais sa saveur.
ton bonheur coquille
qu’est quête d’envies
de bon heure
plonge ma bouche
démon de vénus
entre tes lèvres
coule la cascade
de limpide salive
et de cyprine
plonge ma langue
girouette sur le bouton
tendre starter saveur
velours, leche majestée
mon majuscule dressé
patientera, je me tends
et attends ton ravissement
aimé
-
Etreinte
T'étreindre, t'étreindre
combat d'ange contre l'enfer
N'est-ce pas magnifique cette voix qui parle
me ment ceux qui c'est comme ça
Et ces yeux qui désirent
me ment ceux qui font croire
N'est ce pas si tragique ces mots qui
me ment ceux qui la seule solution
Ne t'atteignent et cette musique
me ment ceux qui la crise et pas les moyens
En restant si proches, si loins
me ment ceux qui on a tout tenté et pourquoi pas elle
Pourquoi pas toi dont le corps m'appelle
me ment ceux qui ont des sourires à l'envers
Si fort que j'existe a tes côtés
me ment ceux qui offrent leur sous-rires à l'enfer
Toi seule, moi si seul. -
Retrouvailles
On se retrouvera, un peu timides, plein de désirs, on s'approchera, incertains et gauches, pressentant la chaleur du corps de l'autre.
Se frôlant.
S'effleurant.
S'étreignant.
On s'embrasera, langueurs, langues déployées, bouches conquérantes, cœurs vaincus.
J'aurais tant pensé à ce moment. Tant regardé cette photo d'Allemagne, te rêvant nue, me souvenant de ton ventre, tes seins sous ma bouche. Te revoir nue. Nos lèvres se trouvent, s'épousent, se fondent. Nos peaux, en vallées, monts, rivières, des pays sages, des plaines en plaintes, gémissements, d'oú nos soupirs maîtres et exigeants de l'autre. Douceurs.
Avant la tempête. Nos corps caressés, nos doigts emmiellés, nos sexes ensalivés.
Je m'érige en ta main, je veux couler entre tes doigts, ruisseau dans ta bouche, électrisé, orage dans mes reins, de désirs alors que ma langue désire tes spasmes, ton bouton qui orne ta chatte que je lèche, gourmand et jamais repus. En ascension, au delà de ce que je sais, de ce que je préssent. Je veux ma langue en toi, en ce velours en ton plaisir. Je veux que tu l'absorbe entier et que malgré mon électrique errance, que tu me garde prisonnier, ta langue sur mon frein qui me lèche et moi, supplicié.
Je te veux
Je guette le moindre de ton souffle, je ressent l'infime de tes mouvements, je veux te tourner te retourner, venir profond en toi, durcir, perdre la tête, perdre tout contrôle comme quand tu à mon sexe dans ta bouche. Je veux te voir jouir, je veux couler en toi, m’éblouir de toi, je veux la lumière dans tes yeux alors qu'au fond de toi je fond et m'enfonce autant que mon lait se mèle à ton jus. Je veux que ton souffle soit mon oxygène, ton plaisir ma lumière. Je te veux -
Effervescence
Des baisers sur le bout du nez, la bouche, le ventre
De la douceur et des baisers de soie de satin
laisser ma main caresser ta peau,
en ressentir la chaleur le velouté de ta peau
De ton ventre a ta bouche remonter doucement,
souffle court, langue legere , attentif a tes fremissements espérés
Froler tes levres, bouches langues en suspension,
temps arrêtté avant de goûter ta bouche
Danse des langues, ivresse, satiné, bouche mordillée léchée,
Conjuguaisons de souffles de soupirs ... Chuchottements
Chercher des eclats des etoiles dans tes yeux
t'embrasser encore et encore
Nos corps dansent, se creusent, se remplissent,
nos peaux se frottent, je glisse en toi
A pleine main prendre tes seins tours
tour douceur et force plonger en toi, s'oublier
Se sentir liquide bouillant, fondre,
Etre effervecence, gazeux liquide, infini plaisir -
Libre de moi
M'aimeras-tu alors
que j'ai désarmé,
Errant sur la voie
d'innocence,
Coupable de chansons
Riche de vers.
Renonçant au monde
D'or ou d'acier
À l'apparat, aux apparences
N'étant que pour
la liberté et l'amour
Délaissant les chaînes
Me voudra tu comme je t'aime
Libre de moi -
Feu sous la grâce
Le feu sous la grâce
pillée suppliée,
des cahiers raturés
des llgnes de griffures
pleins et déliés,
ton nom je
l’oublie à
travers seins,
je ment d’or
sans plus penser
aux jours.
Tu me plait.
Ouverte,
dès minuit
je comptais
en toi, je conte,
la citrouille changée
en caresses.
Éveillé, dès
l’aube cédée
sensuelle.
je te voit si loin. -
Rivière blanche
A cheval sur ma tête,
crâne l’entêtée
genoux contre joues
enjouée, prisonnières
En joue, feu aux joues
mes levres célèbrent
tes lèvres alléchées,
en feu, humides
de salive, de désirs
ce bouton qui frotte,
ma bouche le veux écossé
ma langue remonte la rivière
se noie en tes enchantées
profondeur, sa douceur
son jus de satin
ton bouton glisse
m’embrasse
m’embrase.
Au bord de l’asphyxie
je respire par à coup
et replonge dans les délices
ton bassin qui danse
ta chatte qui vie de mon envie.
ton envie que je veux bouillante
de ma queue, impatience
de ta jouissance, impatiente de tes doigts
j’agrippe tes hanches, en teste
le voyage, remonte à tes seins
les empaumes, pince doucement les tétins,
les sentir chauds au creux de ma main.
vivants
tu te penches, engloutie ma verge,
bouche déplissant ce gland
que plus rien ne protège de tes désirs
tu le délaisse pour le saisir, le branler
et lécher l’opale qui se soumet
qui prends son insoutenable plaisir
tes doigts magiques et ta bouche impériale
ce frenulum qui se soumet
et ma queue tout entière qui veux être dévorée
tout comme moi je te dévore
ta main prends possession de mes bourses
gonflées. je me sent être un incendie
je pourrais jaillir sur ta langue
me dissoudre fondre mais je ne veux
pas te devancer et j’écoute tes soupirs
attentif aux frémissements de te chatte
qui frotte sur mon visage
a tes effluves Il n’y a plus rien que l’éternité
de ta jouissance
alors seulement je te fait don
de ma blanche rivière -
Deshérité
êtres déshérités
de l’amour exilée
réclament chansons,
clament l’existence.
proclament stances,
poésies scandées,
non écrites.
Rites hérétiques.
mots qui griffent,
joies orphelines.
juste un peu de fraîcheur
juste un peu de chaleur
juste un peu de clémence.
j'aimerai rajouter
des miettes d'éternité,
un peu de toujours
d'éblouissants baisers.
Te trouver, te retrouver
Affamée de possibles.
Entre deux amours, entre le jour.
Entre toi et moi, entre le jour.
-
Ciel d'été
ciel nuageux, ni gris, ni blanc.
Envolés les champs de blés,
les moineaux picoraient,
les fourmis dans la poussière,
nos promenades sans but...
j’ai pourtant conservé
les aubes du printemps,
les soirs d’été.
Si se dit au revoir
à contre cœur,
à ces cris d’enfants, leurs jeux,
aux rires des ados, leurs fougues
aux robes des passantes,
à leurs jambes conquérantes
à contre cœur
Si on se dit au revoir
Envolés les paresses
bravades, courages,
la témérité des baisers
d’inconnues.
l’absolue témérité de t’aimer
sans condition,
par dessus tout,
au delà de tout,
malgré tout.
Pourtant j’ai gardé
nos ciels d’été.
-
Mouillé
dis-moi les mots
qui mouillent
infiniment, aimés
qui font l’envie
qui fouillent l’amour
qui touille au deça
du jouis, du jouis
moi aussi j’ai dû
feindre mes silences
tant de temps perdu
à esquiver le désir
l’air de rien
dis le, ne le demande pas
touches ma queue
chuchote à mon oreille
ton corps qui me demande
ta vulve qui me veut
chuchote à mon oreille
ton souffle, tes orgasmes,
tes respirations, tes aspirations
j’écoute -
Stratosphere
Ta bouche dresse
élève, stratosphère
ce jonc oriflamme
impatient de ta salive.
Ta langue innerve, titille
frenulum électrisé
toi la désirée, j’écoute ta peau.
j’entends ton souffle
sur la foi de mes doigts
au sein du brasier.
je croît de ta poigne
tu serres, malaxe, coulisse
d’éblouissantes menottes
de doigts légers
je coule l’opale
bouillant, l’empire laiteux
ta bouche, tes seins, ta chatte
éblouissement
au fond de venus
être toi
bander et remplir
fondre et recommencer
bander, te désirer
s’éblouir
de ton sourire
de ta peau voyageur
au long cours, parcours
ivre du grain, ivre de vouloir
invites-moi à la visite
à corps éperdus
d’etreintes résolues
peaux ruisselantes
sueurs suaves
salives salines
salaces caresses
d’étreintes à l’heur
d’étreintes en retard
se frotter, se heurter
ta chatte glisse
contre mon os,
ose l’enveloppe.
je lappe, je jappe
glisse et enserre
mon gland.
humidités, timidités
Seins vénérés,
aréoles divines
tétins érigé
moi érectile
emboitement d’amants
syncopés accouplés
obsession de jouissance
devenir la note boisée
haletements, soupir
silence -
Fondre
ce rêve ou nous sommes assis l’un à côté de l’autre. je ressent ta présence, ta peau brulante, tes cuisses, tes hanches qui me frôlent, je t’écoute parler, mon corps t’écoute. on se regarde dans le blanc des yeux, nos regards s’écoutent. je te désire. tu prends ma main et la pose doucement au chaud entre tes jambes. ta main déboutonne doucement et je durcit. ta paume s’invite en des replis de tissus, s’infiltre et enserre mon envie. mes doigts glisse le long de tes cuisse. je frôle un havre aimé tiède et humide. Ta paume appuie le long de ma tige, nos yeux sont aimantés, ton regard brille. tu prends mon gland, l’estime, l’enveloppe et tu joue avec sa peau. mes doits hésitent de ton bouton à ta fente qui devient plus chaude, humide, acceuillante. tu libère ma bite de son étui, cherche un rythme et tes doigts agiles me font un bien fou. j’humecte mes doigts et te revisite. ton bouton sacré La plus belle chose au monde. que je contourne, détaille, lit du bout de l’index, déchiffre. mon souffle change. ta main me brûle, je veux jouir, me répandre. je veux que tu soit douce, je veux que tu me fasse mal. que tu joue avec les replis quu enveloppent mon gland. Ta petite chatte devient sous mes doigts cyprine et mes doigts glissent en toi, tant de douceur, tant d’étrangeté dans cette grotte moite, huilée, je cherche à être le plus doux possible, le plus précis, je cherce ce petit endroit ou c’est glissant, tout doux, tout doux et je continue à te regarder et te trouver si belle. tes doigts descendent et remontent, fébriles, hésitants. je suis là, je ne suis plus là. ta bouche s’approche, je continue mes caresses, ta bouche me mange,ta langue m’enveloppe.je suis san défenses aucune. A ta merci. Quand ta lange descent le long de mon frein, titille, s’agite, je ne suis plus que brulant de désir, ma tête se remplit de boulonnement, de vapeurs, d’éblouissement. je glisse dans ta bouche, je brûle sous ta langue, tes doigts caressent mes petites balles et j’aime ça. je veux couler sur ta langue, dans ra vouche et que tu n’arrête jamais, je ressent ton plisir sous es dogt. tu me devore et je me sacrifie, je fond, je coule, mon corps entier se dissout sous ta bouche. ne t’arrête pas, je fond et te sent fondre aussi, j’aime tes petits cris. j’aime ce que tu me fais, ta langue qui pourlèche le dessous de mon gland, l’extase. le bonheur que je touche du bout de mes doigts ton extase
mes doigts léger sur tes seins cathedrale, ma bouche sur le mont de venus, ma langue humide en apesanteur qui touriste les replis de ta fente, ma langue qui salive à l’orée de ton jour, hésitante et téméraire, lappe et qui lisse tes saveurs déliced. ma langue cherche à parler à ton plaisir. ma langue s’invite en toi. ma tête entre tes cuisse et mon souffle courant après ton petit bouton rosé. ma bouche te veux frémissante et ouverte, au centre de tes tensions, de tes palpitations. toi qui m’invite, m’attrappe, m’enserre, me lèche, me dévore, moi qui veut couler sur tes levres. l’exigence de ta bouche, toi qui me plonge en toi, moi qui ne sais plus. qui ne sais plus que cette idée, tes soupirs, ton chant, te voir jouir et en toi me fondre.
-
Splendeur
ce cœur laissé à terre
laissé là
d'attente qu'on le jette
ou le ramasse
Donne moi ton heure
Heureuse ment
Je ment sur tes ires.
accorde mon do
Au diapason des désirs.
J'attends mon heure.
La splendeur nait pas au paraître.
S'abandonner, sans se se battre
S'abandonner.
Se sentir de paix
Parles moi des ruisseaux
Des herbes sauvages
Parles moi du vent.
Je ne peux que voir.
Écouter au delà des silences
Je ne peux que taire
Laisser passer les chagrins
Caresser la peau
la surface de l'eau
Poser sur ton sourire
Mes rêves
Parles moi de rien
Parles moi des jours
Naissants
de la lumière de l'aube
Parles moi de ta splendeur. -
Blanche rivière
A cheval sur ma tête,
crâne l’entêtée
genoux contre joues
enjouée, prisonnières
En joue, feu aux joues
mes levres célèbrent
tes lèvres alléchées,
en feu, humides
de salive, de désirs
ce bouton qui frotte,
ma bouche le veux écossé
ma langue remonte la rivière
se noie en tes enchantées
profondeur, sa douceur
son jus de satin
ton bouton glisse
m’embrasse
m’embrase.
Au bord de l’asphyxie
je respire par à coup
et replonge dans les délices
ton bassin qui danse
ta chatte qui vie de mon envie.
ton envie que je veux bouillante
de ma queue, impatience
de ta jouissance, impatiente de tes doigts
j’aggripe tes hanches, en teste
le voyage, remonte à tes seins
les empaumes, pince doucement les tetins,
les sentir chauds au creux de ma main.
vivants
tu te penches, engloutie ma verge,
bouche déplissant ce gland
que plus rien ne protège de tes désirs
tu le delaisse pour le saisir, le branler
et lécher l’opale qui se soumet
qui prends son insoutenable plaisir
tes doigts magiques et ta bouche impériale
ce frenulum qui se soumet
et ma queue tout entière qui veux être dévorée
tout comme moi je te devore
ta main prends possession de mes bourses
gonflées. je me sent être un incendie
je pourrais jaillir sur ta langue
me dissoudre fondre mais je ne veux
pas te devancer et j’ecoute tes soupirs
attentif aux frémissements de te chatte
qui frotte sur mon visage
a tes effluves Il n’y a plus rien que l’éternité
de ta jouissance
alors seulement je te fait don
de ma blanche riviere -
Bonjour
Je dis bonjour
aux songes passés.
Je t'aime à ces matins
à toi invitée
J'offre mon cœur
à ces demain
Porte-bonheurs
Je dis bonjour
porté à tes lèvres
désirées, enviées
Je dis je t'aime
à nos promesses
Silencieuses
J'offre mon cœur
Au jours où tu me dis
Bonjour -
Chuchotte
Je chuchotte, je dis
Puis je n'explique plus
Je m'en vais
Je ne lutte pas
C'est mon honneur
Je m'en vais
Je dis rien
Je laisse ma place
C'est ma fierté
je ne suis plus là -
Peu de temps
Alors que peu de temps
un été qui plonge dans ta robe
Avant les souvenirs
Avant le bonheur
J'aurais aimé être ton mec
Même un mec de passage
Pouvoir m'enfuir et revenir
Te retrouver là, ou tu
ne te retourne pas.
A toi mon cœur battant
se rend, et s'offre.
Toi, le voyage de ta voix
De mon oreille à mon cœur.
J'aurais aimé être cet autre
Qui ne t'oublieras pas
Mais qui trop tôt
s'enfuiera pour ne pas
voir la fin de la joie.
Toi la vie que j'envie
l'envie de peau douce
l'envie de ta bouche.
Être celui que tu n'attends pas
Celui Que tu oublies
Suivre alors tes pas
Esperer que tu viennes
Toi, le nous, ta liberté
que je chérie. T'aimer
Sans te prendre
Dire toi et sentir nos cœurs
Cesser de battre et rebattre
Te dire toi et avoir peur. -
Tenir le ciel
Un amour ça tombe du ciel
Un baiser ça va de soi
Une caresse ça coûte rien
Tant d'événements, vainement
Qu'on veut, qu'on attends
La solitude ça pese
Et puis les potes on les trouves
Toujours trop proche, trop loin
Tu t'souviens quand ?
Et cett'fille là. Tain j'étais amoureux
C'était quand j'étais amoureux
Et j'ui ai pas dit. Ça pétillait
plus vit' qu'mes pensées,
Plus vit, que d'l'attrapper.
J'rentrais avec elle
C'était comme tenir le ciel
dans mes mains. -
Des mots
Si mes mots pouvaient
donner la flamme
Être pour toi
Un matins clairs
Un soir d'été
Un baiser frais.
Si tu pouvais lire
Dans mes silence
Mes brulures éteintes
Mes chagrins oubliés
Mes peurs passées
Ce que j'ai laissé
À jamais.
Si mes mots étaient
Des forêts et des ravins
Des rivières et des collines
Des étangs où se rafraîchir.
Et qu'en toi vivent
reflets, murmures
Et les brûmes pales
De mon enfance.
Les heures qui tournent
Et passent les saisons
J'ai trop rêvé de ta peau
Tes parfums
Trop imaginé tes baisers
Alors que je ne voulais
Juste de toi
Toi et toi et toi
Le son de ta voix
-
Temps
J'ai cherché dans le vide
de mon ventre, rages
à crier au monde
aussi ma parole
droite, de vérité
à sécher les pleurs
d'autres nuits
Et jamais je n'aurai pu
Sans reprendre mon souffle
Sans rêver au temps. -
Nue
Des cieux délicieux,
Temps couvert,
Nuages, vent,
souvent découverte
Autant de délices
Pour ce, nue
Sous les nuées.
Te découvrir, délicieuse.
-
Toi
A toi mon cœur battant
se rend, et s'offre.
Toi, le voyage de ta voix
De mon oreille à mon cœur.
Toi la vie que j'envie
l'envie de peau douce
l'envie de ta bouche.
Toi, le nous, ta liberté
que je chérie.
Dire toi et sentir mon cœur
Cesser de battre et rebattre
Te dire toi et avoir peur.
-
Seuls
Tout seul,
pas seul,
seul toi,
toi seule,
juste franchir
le seuil.
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-
Baiser brouillon
Amours Fièvre,
court comme un lièvre.
Lèvres d'un baiser
brouillon, trop court
bouillon d'amants.
Bouillonnement avide
d'aimant évidemment
-
Circonférence
Rondeur du cœur,
âme au carré,
arête des sentiments,
ondulation des corps,
circonférence des caresses -
D'or
Moi qui suis privé d'amour
Je veux le chanter
Je ne sais pas quoi faire
De tant de ce cœur
Ouvert à tous
les courants d'or -
Mes silences
Sait-elle mes silences ?
Devine t'elle mes absences
Manque t'elle mes mots tus
Regrette t'elle ma présence
Imagine t'elle mes bras tendus
Compte t'elle sur un calendrier
les pas qu'il nous restent
A traverser les trottoirs graisseux de nuits
Les chemins de caillasse brûlés du jour
Avant de se trouver
-
Baisers
J'ai longtemps conservé
le merveilleux souvenir
de cette belle journée
où pour la première fois,
nous nous embrasserons