nous sommes dans le métro… je suis quelques sièges plus loin… tu caches ta main sous ton manteau et me regardant, me fixant de tes yeux magnifiques, tu te caresses… discretement… moi seul le sait, moi seul le devine… tu retiens tes soupirs, et tes yeux s'illuminent, je devine ton plaisir qui nait sous tes doigts… je suis avec toi de mon regard… je t'accompagne… lorsque ton plaisir vient, tu me rejoint et nous descendons du wagon… et nous nous embrassons.
riddims - Page 10
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sujet de délicieuse rêverie…
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Geyser
L'anneau de l'index et du pouce
monte doux ascenseur...
Descend belle caresse.
Les doigts d'ivresse
montent aux étoiles.
Les yeux clos, feux d'artifices
comme une lame de couteau.
De la main filante, aimante
qui délivre le raz-de-marée,
le gazeux geyser monte.
En un tour de main,
palpe de la paume,
gonfle le manteau de peau
coulisse et malaxe l'axe,
l'ajuste à ton geste.
Ta frimousse de cristal
parée de diamants
de spermes frais
d'éclats de crèmes opales,
Recueille la première larme
de sa housse de tendre chair.
L'anneau de l'index et du pouce
monte doux doigts divins...
Descend belle caresse,
vive et brûlante comme un incendie.
De lave et de feu monte,
coulisse ta prisonnière
de ta bouche, qui délivre
le raz-de-marée,
le gazeux geyser
gonfle l'écrin, tes doigts
ne me laissent répits
plus rapides, plus forts.
Ta bouche plus douce
s'impose et me soumet.
J'explose, j'implose,
j'étincelle des gouttes
d'or, d'argent, de nacre
qui ornent tes lèvres
bouillantes et magnifiques
et courent tels des lévriers
orner tes seins, paillettes
coulées le long de la clavicule,
Doigts humides de mon extase.
L'anneau de l'index et du pouce
dessert doux ascenseur...
Délivre belle caresse.
Les doigts d'ivresse
montent aux étoiles.
Les yeux clos, feux d'artifices
comme une lame de couteau. -
Paradis
Dans tes bras j'étais au paradis
et ne savais pas que ce serais aussi l'enfer
ce jour ou nous ne serions plus nous.
Chacun de notre côté, dans d'autres bras
purgatoires, ivres et libres, délivrés de nous.
Dans tes bras j'étais au paradis
et toi tu as choisie l'enfer, j'ai choisi la vie
pour survivre sans toi, j'ai oublié d'aimer.
Chacun de notre côté, dans d'autres bras
de passage sur d'autres rivages, d'autres lits…
J'ai choisi la vie, et de bras en bras j'oubliai
que dans les tiens, c'était le paradis
et je ne savais pas que tu choisirais l'enfer
alors que dans mes bras tu étais au paradis. -
Fruits défendus
je te lèche la pomme
en caressant tes jolies poires.
Cueillons les fruits de l'amour !
je me frotte à ton abricot
fondant et succulent tel une mangue.
tu agrippe mes noix.
Ma banane bien mûre se dresse,
juteuse de nectar, lait de coco.
Cueillons les fruits de l'amour !
Ta petite fraise sucrée, sensible
à mes assauts, à l'orée du verger
où je cueille les fruits défendus du pêcher
à un parfum de fruits de la passion. -
lettre à Michelle et à son fils.
Il faut garder le cap sur le soleil
les orages et les nuages sombres
seront chassés pas les vents.
Il faut garder le cap sur le soleil
l'amitié, l'amour chassera la peine
Il faut garder le cap sur le soleil.
Quelque part une âme esseulée
croit qu'elle est seule…
Quelque part une âme esseulée
croit que personne n'est là
pour toi, pour elle…
Il faut garder le cap sur le soleil
chasser nuages sombres
et orages, regrets et chagrin
n'apportent qu'à eux la noirceur
et la rancune de l'absence.
Il faut garder le cap sur le soleil
celui qu'il n'a pas su prendre
en sa mémoire, ce soleil qu'il
aurait aimé, qu'il aurait adoré.
Il était une âme esseulée
sans soleil pour se réchauffer
et toi, trouves le pour honorer
sa mémoire et pour la distribuer
aux autres, faire mentir la fatalité
et pour ceux qui t'attendent,
Il faut garder le cap sur le soleil. -
l'ignorance
Nous mourrons pourtant,
le silence est si rassurant…
Nous mourrons pourtant,
le silence est si apaisant
comme un souffle d'air frais.
Pas de peurs du lendemain
pas de peurs à avoir
loin du bruit, le silence…
Rien au-delà,
pourtant pas de peur.
loin du tintammarre
il est diamant et or blanc.
Quand le vacarme en devient
si bruyant qu'il en est silence,
que la rumeur devient lance
et flèches, et les mots qui
perdent sens, le silence
devient refuge, pas de peur !
pas de pleurs ! il est si apaisant.
Nous mourrons pourtant,
pas de peurs à avoir !
Au-delà est ignorance
et nous, nous cherchons
la jouissance et la célebrons
Nous mourrons pourtant
mais en ce silence,
nous trouvons l'en vie. -
Bouche-que-veux-tu
Danse langue,
bande ferme…
ta fente pleure
parfois de joie.
Jute sur ton sein
jolie crême,
dessert, reflets d'opale.
Gouttes de salive
sur la forêt de vénus.
Bouche-que-veux-tu
joue au chat et la souris.
lèvres qui lèvent verge
dressée et obéissante,
bon élève, gland garçon
à l'exite clitoris visite
la broussaille paradisiaque,
où mon vit vise, va et vient,
le délicieux chemin de ta chatte. -
la patience
De mes grands mere, de ma mere, j'ai hérité de la patiente
attente des femmes de terre neuvas, qui, espéraient le retour
apres des mois d'absence, de l'homme de mer, des hommes.
Les longs mois, les années , les femmes qui ne se mêlaient pas
aux gens de terre, qui les prenaient pour une sous-race.
Ceux, pour qui les marins qui, sobres en mer,
n'étaient plus que ceux qui à quai , buvaient, festoyaient
bruyamment avant que la mer ne les reprennent et ne les gardent.
les femmes qui attendaient le retour du bâteau, ces quais en pleurs
et ces enfants, en fleurs, ésseulés sur les galets, sur les falaises
derrière la jetée, la raison de leurs solitudes conjuguées.
Ceux qui ignoraient tout de la vie de ces marins perdus dans le froid
bleuté des mers du nord, et qui vivaient au sec, chaudements vêtus,
ignorant des peurs, de la patience et de l'impatience,
ne firent pas de cadeaux à ma famille fécampoise.
Lorsqu'un aufrage arracha Joseph leleu, capitaine au long-cours
aux siens, ma mère décida que jamais ses enfants ne vivraiant de la mer.
Ma mere quitta la mer, mon pere l'enleva à son trafiquant de fiancé
ils vinrent à paris, loin de la mer, leurs enfants ne risquaient de devenir marins…
L'apres- guerre était à la reconstruction, mon pere de charpentier de navire devint maçon
puis chef de chantier, il était sur les routes là ou étaient les chantiers, ma mere l'attendait…
nous aussi… et, j'appris la patience et l'attente… -
comme moi, Citoyens du monde…
Jean d' ARCY
Pierre AUGER Physicien
Guy AURENCHE
Claude AVELINE Ecrivain
Hervé BAZIN Ecrivain
Pierre BERGER
Antonin BESSON Procureur Général
François BILLETDOUX Auteur dramatique
Georges BLOND Ecrivain
Edouard BONNEFOUS Académicien ancien ministre
Claude BOURDET Journaliste
André BRETON Ecrivain
Robert BURON Homme politique ancien ministre
Albert CAMUS Ecrivain Prix Nobel de littérature
Clara CANDIANI Journaliste
Jean CARLIER
Georges CASALIS
René CASSIN Juriste, homme politique. Prix Nobel de la Paix
Jean-Roger CAUSSIMON Compositeur interprète
Michel CEPEDE Ancien président du Conseil de la FAO
Jean CHESNEAUX
Bernard CLAVEL Ecrivain
Alain CONNAN
Yves COPPENS Paléontologue
Emmanuel d'ASTIER DE LA VIGERIE Journaliste
Jacques de BOURBON-BUSSET Ecrivain Membre de l'Académie
Jean-Jacques de FELICE Avocat
Irène de LIPLOWSKI
Mylène DEMONGEOT
André DILIGENT Homme politique Sénateur-Maire de Tourcoing
Mme Camille DREVET
Jacques DUBOIN Economiste.
Georges DUHAMEL
René DUMONT Agronome
Jacques ELLUL Juriste. Sociologue
Jean FOURASTIE Economiste
Georges FRIEDMANN Sociologue
Jacques GAILLOT Evêque
Pr.Pierre GIRARD
Bernard GORSKY Auteur
Jean GRANDMOUGIN
William GROSSIN
Mme Louise GUIEYSSE
Gaston HAUSTRATE
Jean HELION Peintre
Olivier HUSSENOT
Roger IKOR Ecrivain
Albert JACQUARD Economiste
Général Germain JOUSSE Militaire
Alfred KASTLER Membre de l'Institut Prix Nobel de Physique 1966
Paul de LA PRADELLE Universitaire Fondateur de l'Institut d'Etudes Mondialistes
Henri LABORIT Biologiste
Antoine LACASSAGNE
Gilbert LAFFAILLE Chanteur
Dr LAGROUA WEILL-HALLE "Planning Familial"
Henri LAUGIER
François LE LIONNAIS Ecrivain
Jean Marie LEHN
Roger LHOMBREAUD
Jean MAIGNE
Robert MALLET Universitaire Fondateur du Comité Permanent Mondialiste
Alexandre MARC Théoricien du fédéralisme
Pierre MARTHELOT
Louis MARTIN CHAUFFIER
Tristian MENDES FRANCE
Alexandre MINKOWSKI Professeur de médecine
Léonide MOGUY
Emmanuel MONNIER Réalisateur
Théodore MONOD Naturaliste
Jean-Raoul MONTIES
Paul MONTUCLARD
Georges MOUSTAKI Chanteur
Daniel PARKER
Jean PAULHAN Ecrivain. Journaliste
Mme Magdeleine PAZ
Louis PERILLER Ancien ambassadeur
Abbé PIERRE Fondateur des Communautés Emmaüs
Frédéric POTTECHER Journaliste
Raymond QUENEAU Ecrivain
Hubert REEVES Astrophysicien
Eugène RIGUIDEL
Denis ROBERT Ecrivain
Mireille Robert-JOSPIN
Jacques ROBIN
Robert ROBIN
Mme ROMAIN-ROLLAND
Jules ROMAINS Ecrivain
Louis ROSEN
Pasteur ROSER
Jean ROSTAND Biologiste et écrivain Membre de l'Institut
Pierre SAMUEL
Robert SARRAZAC Fondateur du Front Humain des Citoyens du Monde
Jacques SAVARY, ancien président du Registre des Citoyens du Monde
Pierre SCHAEFFER
Emile SERVAN-SCHREIBER Journaliste
Pierre SUDREAU Ancien ministre
Jacques TESTART
Jacques THOME-PATENOTRE
Jean TOULAT, prêtre, écrivain, militant de la non-violence
Jacques TRUCHOT Professeur de philosophie
Jean BRULLER VERCORS Ecrivain
Paul-Emile VICTOR Explorateur, Roger WELLHOFF, ancien Président du Registre des Citoyens du MOnde
Roger WINTERHALTER ancien maire de Lutterbach (68)
Joseph WRESINSKI Ecclésiastique Fondateur d'ATD-Quart-Monde
Richard WRIGHT Ecrivain -
Illetrés…
Nous n'entendons plus les fleurs
à l'oreille, au cœur, chuchotter
leurs secrets, et leurs savoirs.
Nous avons oubliés que les ronces et les arbres
nous chantaient les ruisseaux, la terre brune,
les glaises et les mousses, les pluies.
Nos chansons ne sont plus soulevées
au dessus des nuagues par les feuilles.
portés au dessus des chemins par les herbes.
Nous n'entendons plus les fleurs
à l'oreille, au cœur, chuchotter
que tes baisers sont frais et chauds.
Nous n'entendons plus les fleurs
à l'oreille, au cœur, chuchotter
que leurs parfums et leur sève
nous panse de nos malheurs.
Chuchotter à nos mécaniques oreilles,
haute-fidelités oreilles,désormais sourdes…
Nous ne savons plus lire le ciel,
les vents ne soufflent plus leurs secrets, et leurs savoirs.
Nos pas nous ont menés si loin…
que n'entendons plus ce que nous disent les fleurs. -
le temps de l'amitié
Le temps passe, mon miroir me renvoie
à une image que je ne reconnais pas de moi
bien loin de mes espérances et de mes rêves.
tu n'est pas là et je t'ai trouvée dans tant de femmes
je me perds dans ce féminin pluriel
moi qui n'étais destiné qu'à une seule.
Celle à qui j'offre, en hommage
une toute petite amitié, de petits baisers
passe temps, dans un monde de folies.
En résistance à l'absurde et au chaos,
en résistance à la monotonie des jours
à cette existence entre parenthèses
à cette existence offerte aux épiciers.
Celle à qui j'offre, en hommage
le reflet de sa beauté, dont je reçoit d'ailes
brisées, de son aérienne grâce.
Le peu dont j'aimerai qu'il soit temps…
le temps passe, passe l'or de toi, l'or de tes rêves
contagion de tentations, contingent d'envies
de moi à toi, j'ordonne les jours de nous
les jours où le tu, le vous et le toi étaient de feux
où je brûlais de déclarer mes flammes
à ces féminin plurielles qui en toi peuplent
cette femme brillante qui est mon amie. -
danse…
L'herbe fraîche court sous tes pieds
nus, tu avances dans la prairie,
au dessus de toi t'attire le ciel,
l'ivresse de la liberté te va comme un gant.
Les arbres chantés par les piafs
les printemps à venir dans leurs cœurs.
Dansent les écureuils et moi je t'invite.
Pieds nus sur l'herbe fraîche, dans les ronces,
dans les orties, guinchons et valsons.
Paso doble, robe légère, danse au vent
rejoint-moi, qui t'enlace et te couche
fraîche, nue sur l'herbe tendre. -
crême
je touille to you, coule
deux doigts dans la crême
m'en pourlèche les babines
barbouillées, to you touille.
Papouilles à la touillette.
Lechouilles happés to you
deux doigts dans la crême.
Ma langue lisse to you,
en ta bonne bouche,
ma crême to you cool. -
en reponse à citoyennedumonde
Un petit questionnaire, pour Julien ...
1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne : Millenium people (J.G. Ballard) : milieu de la rue avait été dûment poussée sur une 2) Sans vérifier, quelle heure est-il ? 9h40 3) Vérifiez 9h40 4) Que portez-vous ? un jean italien, des converses kaki, un pull bleu marine avec col en V bordé de blanc et une paire de lunette Oakley®
5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ? mes mails 6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur ? la secrétaire de rédaction qui brieffe une DA 7) Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu’avez-vous fait ? Le Printemps Haussmann 8) Avez-vous rêvé cette nuit ? Oui, comme toutes les nuits ... c'est important pour moi… 9) Quand avez-vous ri la dernière fois ? en chatouillant mon fils 10) Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ? beaucoup de desordre… des bibliothheques pas rangées avec de la doc 11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ? Une maison rustique - probablement de bois - isolée sur une montagne avec vue sur une vallée 12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ? je ne sais pas… rien de marquant en tout cas 13) Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ? à paris, tout est étonnant 14) Que pensez-vous de ce questionnaire ? Pas mal 15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore : si je le savais je vous le dirai
16) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille ? Ma fille s'appelle Solene 17) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était un garçon ? Mon fils s'appelle Matteo, je voulais l'appeler aussi Lancelot 18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l’étranger ? Oui, j'aimerai vivre à Rome. 19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ? Surprise, j'existe! et je lui dirai, si tu est vraiment bon, pardonne a satan… offre lui sa chance. 20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ? Je permettrais à chacun de faire ce qu'il aime de manière constructive pour tous. je mettrais au chomâge les marchands d'arme et les prosélytes de sports de combat… je rendrai obligatoire la philosophie à l'école des les premières classe et supprimerai l'enseignement prosélyte religieuse. 21) Aimez-vous danser ? Oui, j'adore ... 22) Georges Bush ? le pauvre… il me fait de la peine… 23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ? Ce soir ou jamais par Frederic Taddeï 24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ? des gens de bonne volonté… -
embrassez qui vous voudrez…
http://www.bigkiss9novembre.com/
c'est-y-pas beau tout ça?
Pas moins de 1 188 personnes se sont embrassées sur le parvis de la Défense, jeudi 9 novembre, à 13 heures. Le record mondial a été battu et homologué par le "Livre Guinness des records". Les participants pouvaient s'embrasser "n'importe où sur le visage", pendant au moins 5 secondes. -
fruitée
me voilà ou qu't'est,
entre deux pêches
bien rondes et pulpeuses.
Ma noix, voie lactée, dégorge
cascade son lait de coco.
Mon litchi, dans ta figue,
ruisselle de tout son jus
j'embrasse ta pomme
j'embrasse ta bouche fruitée. -
Screamin Jay Hawkins
Il avait choisi la france… (il chantait (hurlait) aussi I love Paris) il vivait à Levallois Perret - tout comme l'immense Arletty… il était le chantre du Rock n' Roll Vaudou… certains d'entre vous l'on entendus ou même vus il jouait le rôel d'un portier d'hotel) dans les films de Jim Jarmush, nous on le passait dans nos fêtes… c'est bel et bien une musique de fête non?
il est et reste Cultissime…
-
FIAC >>>>>
http://www.fiacparis.com/
-
Faim de Loup
Je reste sur ma faim de Loup.
je reste sur ma faim… fin gourmet,
affamé ! et lorsque je pense être repu,
il me vient des envies, des désirs…
Je reste affamé de baisers, je reste insassiable…
je deviens un ogre, je devient un croque-mitaine.
La lenteur me manque… La douceur me manque
s'abandonner au temps d'aimer
aux mains d'une autre, se livrer ,
sans poser la limites du jamais ou du toujours.
Cents frontières, déployer ma ligne d'horizon
louvoyer comme un voyou, sans foi, ni loi.
Je reste sur ma faim de vous. -
Cités
la rouille ronge leur esprit…
Ils se pavanent d'anciens oripeaux
cagoulés, tourneboulés, chamboulés.
et de haillons standard, dandy de superette,
revêtus de la rebellion formatée pour le 20h,
ne sont jamais que copie conforme de l'informe.
la rouille ronge leur esprit
clown clonés desespérés
leurs langues fourches
ne sait plus les mots,
mais les mots d'autrui
des mots pressés et opressés.
Ne savent plus les émotions,
juste de motions de censure,
et les fatwa de truisme.
Ils renforcent, reproduisent
la tyrannie, la multiplication des pains
qu'ils reçoivent, la dispensent à autrui.
A ceux la même qui leurs ressemblent.
A ceux là même dont ils feront des esclaves. -
Nous
Elle m'offre à toi, m'offre les baisers
qu'elle te donne, m'offre tes orgasmes
et la douceur de vos peaux…
Elle offre à mes ivresses, vos jeux, vos élans,
nos corps qui se mêlent et nos langues déliés.
A elle, tu m'offres, tu me prêtes et vos bouches
amies délivrent à mon pénis leur libre plaisir.
Nous ne sommes qu'affamés de chairs.
Nous ne sommes qu'affamés de plaisirs.
Nous ne sommes qu'affamés de caresses.
je suis elle, tu est moi, et elle est nous. -
HachipéHachopée d'hier
Pauline Carton et Jean Nohain… chanson de 1934 pleine de double sens… une merveille de jeux de mots -
Sauvage comme moi
Apprends-moi, apprivoise-moi
Moi qui ai pris ce cœur,
moi qui défends le mien
de tous liens… En dépit
de cela, apprivoise-moi.
Donnes au sauvage
ces baisers d'acier et de vent.
Donne au sauvage
ces caresses et laisse cage ouverte…
Brisées les chaînes, libère le sauvage
qui est en toi, apprends lui les nuages
apprends lui les étoiles,
apprends lui la chair
sans les chaînes. -
elle me fait craquer…
elle est craquante vous ne trouvez pas ? désolé j'ai pas trouvé de meilleur
-
Or gammes
Lorsqu'elle m'aime ; merveille!
va nue, nus pieds, cela va tous les matins
au monde, rien ne m'émerveille autant.
Elle avale mon élevée, je rêvasse,
je m'éveille à ses jeux de bouche, verge dédiée.
Des vagues de plaisirs, eve, lilith, divague, geint
de par son chaud vagin, je me vie d'elle,
divagues tièdes crèmes , se perd me, je, nous. -
scintillement
tes yeux scintillent lorsqu'on s'embrasse,
et aussi, mon âme scintille de tes feux, de ton éclat
nos langues se lèchent, et se pourlèchent…
deux petits serpents roses, qui s'entortillent
deux petites langues humides et chaudes.
mes yeux scintillent lorsque tu m'embrasses
et aussi, mon âme scintille de tes jeux, de ton éclat
nos corps se lèchent, et s'emmellent…
mon serpent rose, humide de toi, chaud de toi
qui se tortille et glisse dans ta bouche affamée
mes yeux scintillent quand tu l'embrase.
envieux de ton corps, envieux de ton désir,
moi, affamé de la femme que tu est. -
j'aime les gens qui doutent - juliette Greco
Dans le domaine de la pensée il n'y a rien de plus moral que la vérité ; et quand on ne la possède pas de science certaine, il n'y a rien de plus moral que le doute. Le doute; c'est la dignité de la pensée. Il faut donc chasser de nous mêmes le respect aveugle pour certains principes, pour certaines croyances ; il faut pouvoir mettre tout en question, scuter, pénétrere tout : l'intelligence ne doit pas baisser les yeux, même devant ce qu'elle adore.
Jean Marie Guyau
Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction - Felix Alcan. 1885 -
spleen - fin
merci de vos petits messages… leger spleen… oui ça parlais de soi-même j'avais pas dit grosse déprime… en tout cas, merci beaucoup de vos petits mots et attention… en fait, ça m'arrive rarement, et depuis que j'ai constaté que cet état d'âme coincidait avec certaines phase de la lune - c'est quasi systematique - je prends mon mal en patience, et ne prends plus ce spleen au sérieux, à ces moments là je me sent vide, nul, sans avenir… et cela ne dure que le temps d'une pleine lune… Il parait que c'est courant, ça vous arrive à vous?
à présent tout va bien…
merci encore pour vos petits mots de soutien! -
de sable et de poussiere
Ne sentir sous ses pieds que du sable,
entre ses doigts, ne saisir que le vent…
pas même un nuage sombre, pas même le froid
au bord d'un précpice, face à soi le vide…
et moi au bord… avec une tranquille panique.
Je me sent égaré, perdu, sans savoir ou je suis
qui je suis… pas de certitudes, pas d'espérance…
pas de peines, pas de chagrin, au delà de cela…
j'étais un jeune homme en colère, j'avais la haine…
je n'ai rien… je ne possede rien, même plus le désespoir…
et cela est comme le vent, insaisisable,
et cela est comme le vent, comme le sable
ça s'effacera et disparaitra…