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riddims - Page 11

  • leger spleen…

    ben ouais…

  • velouté

    je ne lui dis rien, je rêve seulement
    de ses yeux clairs et lumineux,
    porté par son regard acérés
    je voyage sur le velouté de sa peau.
    Autour d'elle, comme le vent,
    qui secoue les branches des arbres
    comme des elfes allumant feux follets,
    des herbes folles, couchés par un souffle.
    A son insu, je suis emporté… bringueballé
    sans ménagement, bousculé
    par la tendresse de son visage.
    Mes yeux ne voient que sa bouche.
    magnétique, qui m'aimante et m'attise
    je ne lui demande rien, ce rêve seul
    du gout de ses baisers, d'une étreinte,
    et de sa langue de soie chaude
    rêvasser de m'y prélasser.

  • I want candy

    Sortir ton carnet de poésie,
    l'offrir aux vents, l'offrir à la pluie et au soleil
    écrire des mots pour chasser le noir.
    Pour faire la traque au désespoir
    sortir ton carnet de poésie,
    l'orner de mots de pois de senteur, de lys.
    Calligraphier les prairies, les montagnes
    les océans, et le monde avant l'homme…
    Sortir ton carnet de poésie
    et se souvenir que la vie peut être
    friandise et sucre candy.

  • nos miels

    ses levres s'entrouvent, elle d'or,
    un filet de salive perlé
    ou un reflet de lune brille à sa bouche…
    son souffle nuage le silence dans la nuit…
    ses yeux clos étincellent la pénombre.
    Son corps incendiaire sur le plaid rivage,
    elle d'or… silhouette, ombre impériale
    à moi, ses doux rêves sans complexes,
    où convergent nos élans, nos corps à corps.
    Moi veut de son con fusion, désire con prise
    l'éveiller, lui offrir voyage éventail,
    ma bouche à son con plisse, au fond de ses replis
    ma salive emmiellée de sa crême savoureuse
    elle, élancée, alanguie, s'abandonne, son silence
    supplie d'aller plus loin, plus profond, plus fort
    la prendre sur la grêve, sans trêve, s'assembler
    mécano nos corps, arpège d'accord majeur
    index s'amuse de la fièvre de ta fève.
    à vif, vitale, l'envie de mon vit t'enveloppe,
    pleine de ma sève, m'invite au sérail.
    Nos reins se creusent, ondulent, dansent.
    nos dents, ta langue, nos lèvres se livrent
    con bat contre ma vie, fixe sexe à sexe
    flexible au garde à vous, il luit de tendresse
    s'étend dard, s'étale ta peau sous le vent.
    prise par les hanches, par les épaules,
    je te retourne, t'enfourne, t'enfourche.
    Fesses festives Fête de sens. essence.
    Naufrage mon âme, nous nous perdons.
    Bout seule d'érectionnel, tête-bêche nord ou sud
    le ciel de lit, toi, pôle air. ciel de nuit de taie.
    je tête sein, je croque fesses, je mordille
    bouche et épaules, froisse cheveux
    déchire linge et draps…
    je te veut encore plus nue, je te veut.
    Quand se mele l'ange de langue
    chavire et salive, souffle coupé et court
    mélopée de tes soupirs, chant de reine.
    sous le vent, au lit, le miel se mêle le lait.

  • 11 septembre

    Je ne confonds pas les pouvoirs politiques, les décisions des multinationales avec le peuple americain, les gens, les individus… on ne peut pas dire "les américains" dans n'importe quelle guerre, l'individu n'existe plus, je me pose en tant qu'individu… contre tout pouvoir qui un jour ou l'autre exigera de la viande pour ses gueguerres infantiles - islamiste ou chretiens - tout cela est infantile, detruire le jouet de l'autre, reprocher à l'autre sa propre misere, l'autre est toujours le responsable, un jour le juif, un jour l'arabe, un jour le chretien… et puispuisqu'on reste dans l'infantile, echanger ses attributs virils contre des armes, alors on parade avec des armes puisque cela fait viril! (c'est quand même toujours les mecs qui semblent avoir un problême avec leur petit zizi dont ils ne semblent pas savoir quoi faire) alors on s'arme contre l'AUTRE, on denie l'AUTRE car il ressemble tellement à SOI, et que soi on ne s'aime pas et qu'on veut tellement ressembler à l'AUTRE … c'est assez dur a expliquer, et ça resterai risible si ce n'etait pas si triste …
    Ben laden, bush, de grands gamins !, on devrait juste leur donner une fessée et au lit, sans dessert.

  • cyprine

    Blanche goutte d'émoi
    coule de ta bouche…
    le goût de toi, de l'opale perle,
    gourmandise lappée,
    que mes papilles
    la journée durant, préserve.
    blanche goutte d'émoi,
    de moi a toi,
    léchée pour compte…

  • les 50'

    j'adore ce que la chanson française créait à cette époque là… il y avait des tas de gens qui sortaient des sentiers battus, et ils faisait chantaient la vraie vie… loin de la starac… la vie , celle qui s'apprend dans la rue…
    écoutez cela… comment le dire de milles manière……
    Ecoutez Colette Renard…

    podcast

  • amusement…

    trouvé chez khate : http://le-saule-pleureur-2.blogspot.com/

    Né le 25 août, mon arbre semble etre le pin
    voici ce que cela dit… quelques trucs vrai, mais pas totalement…

    Pin : Un protégé du pin est un cas "particulier" !
    ....... Il adore être entouré de personnes agréables . Il est robuste . Il sait se faire une vie confortable . Bon compagnon naturel pas vraiment agréable , il est naturel . il devient facilement amoureux mais la passion s'éteint rapidement . Tout tourne à la déception , sauf s'il rencontre son idéal et pourtant il est digne de confiance .


    Et pour continuer à s'amuser, le test de "pureté"
    http://www.griffor.com

    je ne sait pas comment c'est calculé, mais voici mes résultats

    Score : 164
    Pourcentage de réponses positives : 43 %
    Réponses positives sur les boissons: 16 %
    Réponses positives sur les drogues : 41 %
    Réponses positives sur le sexe : 55 %

    Commentaires : La vie n'est qu'un vaste terrain de jeu pour vous !
    Votre passé a été plein de surprises et je pense que ce n'est pas fini, loin de là !

    Ben j'espère bien!!!!

  • manque…

    j'ai longtemps cherché la réalité
    sur elle, je pensait n'avoir prise, méprise,
    nous nous branchions multiprise
    sur celle multiplex du sexe
    mais manquait multiforme
    moult douceur, moult baisers…

  • oui je sais, c'est moche

    l'été se termine on est en septembre (les mauvais souvenirs de l'enfance : la rentrée…)
    va falloir s'y faire… vivement l'été…

  • donc voici la reponse de Musset… et là vous avez trouvés ?

    Quand je mets à vos pieds un éternel hommage
    Voulez vous qu’un instant je change de visage ?
    Vous avez capturé les sentiments d’un cœur
    Que pour vous adorer forma le créateur.
    Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
    Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
    Avec soin de mes vers lisez les premiers mots :
    Vous saurez quel remède apporter à mes maux.

    Alfred de Musset



    Cette insigne faveur que votre cœur réclame
    Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.

    George Sand

  • Un classique, mais sans doute certains ne connaissait pas encore…

    Un poeme a lire entre les lignes*
    (lettre à A. De Musset)

    Je suis très émue de vous dire que j'ai
    bien compris l'autre soir que vous aviez
    toujours une envie folle de me faire
    danser. Je garde le souvenir de votre
    baiser et je voudrais bien que ce soit
    là une preuve que je puisse être aimée
    par vous. Je suis prête à vous montrer mon
    affection toute désintéressée et sans cal-
    cul, et si vous voulez me voir aussi
    vous dévoiler sans artifice mon âme
    toute nue, venez me faire une visite.
    Nous causerons en amis, franchement.
    Je vous prouverai que je suis la femme
    sincère, capable de vous offrir l'affection
    la plus profonde comme la plus étroite
    amitié, en un mot la meilleure preuve
    que vous puissiez rêver, puisque votre
    âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha-
    bite est bien longue, bien dure et souvent
    difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
    grosse. Accourez donc vite et venez me la
    faire oublier par l'amour où je veux me
    mettre.

    Georges Sand



    *une ligne sur deux…

  • sourire…

    si je me laissait bercer par ton souffle,
    emporter par la lame de fond de mon âme,
    je pourrait te donner comme homme nait des anges,
    mon âme mise a nue. ma vie vise à l'amour et à
    la douce heure que tant chantent mes poemes.
    mes doigts te caresseraient, et ma langue
    s'insinuerait dans le palais de ton plaisir.
    me glisser au creux de toi, ne vouloir de toi
    que le froissement des draps,
    le velouté brasier de tes baisers
    et ne desirer que ton sourire…

  • Souvenir incomplet

    Enfant, j'allais peu à la maternelle, je pleurais tant que ma sœur ou ma mere renonçait à m'y envoyer, je me cachais aussi à l'heure de partir, tellement bien que je finissait par rester a la maison… ma mere ne travaillait pas…
    Tout petit, environ 4 ans ? je dormais… probablement une sieste… un souvenir un peu flou qu'il me reste de cette époque… en apparence insignifiant, pourtant il est très présent, je m'éveille, la maison est silencieuse… la porte de la chambre fermée… je traverse le couloir et ouvre la porte du petit salon-salle à manger… ma mere parle avec le type des bons de la Semeuse (en fait les bons de la semeuse étaient une sorte d'épargne… j'ai eu ma premiere mobylette avec l'argent économisé et donc payé avec les bons de la semeuse…). Je crois - mais n'en suis pas sur - que je ne suis pas content… voilà, fin du souvenir… j'en sait pas plus, mais pourquoi ce souvenir est'il si présent? que pouvais-je penser à 4 ans?

  • ce qui ne sort pas de ma bouche…

    Ses lèvres sont de l'eau à ma bouche asséchée
    mais c'est elle qui s'y désaltère.
    Ses caresses, sont le ciel et les étoiles
    et elle devrait s'y envoler
    haut, tres haut, parmi les oiseaux.

    Et, mes baisers pansent ses plaies
    Et, mes caresses ont besoin d'ailes
    pour la soutenir sans mes mots.

  • de Pablo Neruda… Sonnet 44 de la centaine d'amour

    Sache que je ne t'aime pas et que je t'aime
    Puisque est double la façon d'être de la vie,
    Puisque la parole est une aile du silence,
    Et qu'il est dans le feu une moitié de froid.

    Moi je t'aime afin de commencer à t'aimer,
    Afin de recommencer à l'infini
    Et pour que jamais je ne cesse de t'aimer :
    C'est pour cela que je ne t'aime pas encore.

    Je t'aime et je ne t'aime pas , c'est comme si
    J'avais entre mes deux mains les clés du bonheur
    Et un infortuné, un incertain destin.

    Mon amour a deux existences pour t'aimer.
    Pour cela je t'aime quand je ne t'aime pas
    Et c'est pour cela que je t'aime quand je t'aime.

  • bien gentil…

    hier soir, quelques collegues sont venues à la maison me fêter à l'avance mon anniversaire… petite soirée très agréable et l'occasion de les voir sous un jour différent de la représentation à l'agence, bien papoté, bien rigolé et le champagne aidant, les langues se délient et s'envolent… soirée tres tres agréable et légère… ils ont eu la gentillesse de m'offir un joli sweat rayé noir et rouge et un joli tee-shirt écris en portuguais ou il est écrit "le meilleur de la vie sont les choses simples" je les a trouvé particulirement gentil à mon égard.
    je n'ai pas toujours été gentil, je ne sait pas très bien l'être… pourtant on me considère comme qualqu'un de gentil. à une époque la gentillesse était assez déconsidéré, la mode était au cynisme… on disait "bien gentil" pour une personne un peu simple, et je n'ai jamais aimé cette expression… au contraire je trouve que la gentillesse - la vraie - pas la mienne - est une grande valeur humaine, une grande qualité et j'admire ceux qui ont cette générosité, cette élégance vis à vis des autres…
    aussi lorsque - moi - je dis bien gentil, dans ma bouche c'est un compliment…
    je suis entouré de personnes dont j'aime la gentillesse et dont j'apprecie l'amitié… et je leur suis reconnaissant.

  • fruit sauvage 2

    me frottant à ta peau, je m'ennivre son odeur douce et ma salive illumine ta rose raie
    ma langue voyage et navique en des embruns salins, satine et maline
    et ceuille des bouquets et des saveurs pêche, abricots et figues
    je rejoint ta moiteur tropicale, douce cascade d'orgeat et d'argent
    je me coule en toi et je reçoit tes baisers emielés et ton etreinte m'éreinte…
    tes reins se creusent, ondulent au gré de mes vagues
    je veut fondre me delayer et en toi me noyer
    je veut tes seins, je veut tes reins et le satin de ta bouche
    tes doigts sur mon penis, ta langue qui le salive
    tandis que ma tete part aux étoiles te ceuillir un bouquet de stelles
    ma bouche sur la tienne
    suce langue et boit salive
    soif de toi
    j'ai l'eau a la bouche de toi
    mes doigts sur toi parfois ondoient
    jouent des notes, des do, des mi,
    ma muse s'amuse et j'en use
    j'ose avec elle etendre mes ailes
    et m'etendre aupres d'elle

    à la délicieuse…

  • All you need is LOVE

    sur certains blogs, en reponse a l'actualité que j'ai suivi de tres loin cet été et qui semble avoir été déplorable, je vois fleurir çà et là des propos ou anti semites ou islamophobe (en fait plus arabophobe en realité) bon… a qui le prochain ? quand cesserons ces stupides reflexiosn d'un autre temps… je ne sait ce qui a declenché ces putains de guerre à la con… mais je sait que les peuples meurent des deux côtés, des innocents généralement… que des saluds sous pretexte de religion, de guerre économique, de petrole, s'enrichissent sans scrupules, Qui vend ces armes qui tuent ? qui les fabrique? qui a intérêt que sans arrêt des peuples se detestent, qui met de l'huile sur le feu ?
    les salauds sont des deux côtés, c'est certain… cela on le sait, alors, laissons les s'affronter entre eux et occuppons nous des gens bien, ceux dont on n'entends pas la voix, les israeliens pacifiques, les arabes de bonne volonté, tandis que certains detruisent c'est tellement plus simple que de bâtir une paix durable et tellement plus lucratif… (combien de benefices tirent de cette guerre les industries de l'armement ?)
    nous devons travailler à notre niveau à un monde meilleur, CREER, construire, faire preuve d'imagination, de comprehension, d'écoute attentive de l'autre…
    Detruire, critiquer, hair, c'est tellement plus simple,
    prendre le temps d'ecouter, faire un pas vers l'autre, lui tendre la main, pardonner, echanger, bâtir, imaginer… ça demande un effort, mais cela coute moins que la destruction et ça en vaut la peine…
    faites l'amour, pas la guerre…
    All you need is LOVE !!!!

  • Allegria

    je trouve au milieu des femmes, au milieu des fleurs
    et à l'heur ou sonnent les bonheurs du jour,
    à mille lieue des infames et des rustres,
    les flammes qui sèchent larmes, et attisent l'âme

    S'acharne leurs charmes, l'amour, à mon âme désarçonnée,
    le désir mène mon âme sans chaînes, plein champs.
    L'allegresse au gré de leurs rires et de leur corps sages,
    seule la joie sans failles et sans limite…

  • envole moi de baisers

    Tels des sangsues alités, à l'inverse de nos pôles attractifs,
    ma bouche magnifiscent tes amantes lèvres,
    ta langue glissant sur mon vertical vertige
    nos chairs se cherchant, chattoyants, festoyants,
    et nos cœurs charmés battent la chamade…
    Comme en un songe, je fonds, mon bonbon
    se dissous sous des brasiers baisers.
    Ne cessant de sucer la limpide perle lappée,
    te débroussaillant sous ma saillie, soit sentes neuves
    soies sauvages, soit sauvage comme mon souffle
    sur ta jungle, tandis que coule et vie ton envie.
    je salive de ton nectar, ma bouche au plus profond
    déploie tes fastes et voyage en ton océan cible.
    mes doigts s'insinuent en de sinueuses vallées.
    en cherchant l'opale et l'elixir; j'y trouve éblouissement et oubli
    je me nourris de tes soupirs, je me noie de tes extases
    en apnée ; je m'immerge de ta source fraîche,
    ma langue serpente en un ruisseau d'ondes fécondes
    j'ondule en ondine dénudée, y dîne de saveurs,
    j'y jouis de senteurs jasmines et tiennes douceurs.
    ces mots d'âmes d'amant à ma dame, amante, qui me damne,
    délaisse l'aujourd'hui fadasse, pendant que je delace tes habits,
    prélasse toi dans ce lit. Je te délasse et t'enlace câlin
    enlise toi dans ce plaisir, que ces caresses jamais te lassent
    paresse avec moi, love-toi en ce temps volé, envole toi vers moi
    vole-moi autant de baisers que je t'en adresse.

    (un ancien poeme retrouvé…)

  • Paris des amants

    lis ce message, d’ange heureux,
    Paris en automne, n’est pas monotone
    et si tonne les rouges des feuilles tombantes,
    mouvent émouvantes les errantes âmes aimantes…
    Paris sur scène, dans des bouges, jamais taris,
    sur les quais de seine, lisses, et atones,
    d’aventureux amours se lient et se délient…
    en ces rues citadines, nectarines bouches
    se mentent, s’aimantent, en se cimentant
    d’avenir et de passés composés…
    mais trop polis, teint de bitume sans amertume
    a brune brume de paris, sous une bruine
    céleste, déserte de passants, sans interdits

    Paris d’automne venant, jette ses feuilles rousses,
    se prélasse la seine ; laissant des amants dans son lit,
    désarmant leurs charmantes secousses sismiques.
    Ta nuque jalouse ton sourire moqueur,
    des mains sans lendemains
    agrippent mon corps et griffent mon cœur,
    tes lèvres délivrent ma fièvre de cristal.
    Des cris s’installent, métal langue en splendeur à fleur
    deux lèvres, pétales de santal langue sur la mienne.
    Pendant que tangue eaux de seine, chaloupent en couples
    loups et louves le long du Louvre.

    (un ancien poeme retrouvé…)

  • embrassez-moi

    embrassez-moi…
    embrasez-moi
    qu'importe comment
    qu'importe pourquoi
    qu'importe où
    embrassez-moi…
    embrasez-moi

    je ne veux que vos lèvres
    que votre chaleur,
    je ne veux que vos lèvres
    et votre langueur
    je ne veux que vos lèvres
    sans votre raison

    embrassez-moi…
    embrasez-moi
    qu'importe comment
    qu'importe pourquoi
    qu'importe où
    embrassez-moi…
    embrasez-moi

    je ne veux que chaleur
    je ne veux que langueur
    je ne veux que déraison
    je m'offre…

  • forêt enchantée

    … une odeur fraîche d'humus, la pénombre d'un sous bois
    nous enveloppe, à nos oreilles les vibrations des ailes des insectes,
    au chant d'un coucou, et de tourterelles se mèle ton soupir.
    Envie de toi, de me blottir en toi, dans la hâte je soulève ta robe,
    mes doigts glissent dans ta culotte. Nos lèvres se cherchent
    s'éffleurent, se frolent nos langues humides et chaudes.
    Nos langues s'enroulent, se déroulent, sont en déroute…
    La mousse d'un arbre t'enveloppe, son bois heurté par ton corps
    retentit d'un bruit sourd, je glisse à tes chevilles ton linge,
    qui choit dans la bruyère. enfin dénudée, nature…
    Cinq feuilles digitales empaument ta broussaille crême et huile,
    circonvolent, écossent ton bourgeon, éclose la fleur … s'épanouit de plaisir
    Mon bois durcit, devient chaîne, les veines de ma branche croîssent, et gonflent.
    Tes jambes s'ouvrent… m'invitent à la Chlorophylie.
    Se dresse en la clairiere de tes reins, à l'orée,
    mon rameau vivant, vert, plein de sève qui veut couler de toi,
    je tatonne, me perds au crepusculaire de ta forêt… y peine hêtre
    je bois a tes seins, ivre de toi tandis qu'en toi profond, sans rebrousser chemin.
    vais en toi m'y perdre, jaillir en cascade la seve dans ta riviere,
    contre cet arbre qui nous abrite, nous protège, dont l'ombre,
    les feuilles et l'odeur de l'écorce impregne tes baisers.

  • un poeme de jeunesse

    Si reine, ces cils, ces lignes, qui lissent tes yeux, regrettent l'eau séant ,tenant, tentante. Toi tentation, tant qu'embrassent des vagues à lames océanes.
    L'ame acérée, second couteau, marche le long des côtes vermeilles, les pieds foulant le ça bleue, la chevelure jouée par le vent, et les yeux découvrant l'infinie.
    L'ame ouverte aux chants de ces impératrices de la mer, peaux c'est-y dont que s'ouvre les pores face à la peur d'être de passage sur ces rivages ?
    Lit de sirène sur un tapis de Lit-chaîne, ah le gai nuage orné de mirages…
    L'invincible larme à damner un ange, cent glossaires, cent lit vrai m'accueillent et je préfère toujours celui de l'aimée.
    je chante parmi les sirènes, ce lieder, d'une voie d'eau sacrée, d'un champ d'amour ou les pommiers fleurissent pour toi comme on cherche à ne plus être soi pour être enfin l'autre, je cherche la fusion et l'unisson

  • le sport c'est de la merde2… et le foot aussi

    et c'est pas moi qui le dit, mais Desproges…


    podcast



    Etonnant, non?

  • elle sera convulsive ou pas…

    la beauté est notre identité… notre passeport… en route vers l'extase, et l'ivresse,
    elle naît à notre insu, de chacun de nous gestes, de nos sourire et parfois de nos regards tristes, elle nous échappe… elle nous attrape… elle attache le cœur des uns aux autres, et échappe à toute logique… elle reste indéfinissable… la beauté naît au milieu des ordures, des roses, indifféremment… ne cherchez pas à la créer, elle échappera à votre contrôle et souvent se montrera là ou vous ne l'attendrez pas… et lorsque la vie sera lourde, dure, que seul des nuages sombres pointeront à votre horizon, elle sera là alors que vous ne l'attendiez plus…

  • confusion des sentiments

    j'étais jeunot… j'avais tout mon temps, je trainais avec mes potes de Villiers-sur-marne ou de Champigny, je n'avait que cela à faire, j'allais les voir à leur lycée, j'en profitais pour faire connaissance avec leur copine… malgré ma timidité exacerbé, j'avais quelques amourettes…
    un jour une amie d'une amie fêtait son anniversaire du côté de Chennevieres, à la maison de ses parents sur les bords de marne…
    ma copine me dit… "cette fille là, tu lui plait, elle aimerai sortir avec toi" ah bon? elle est mignonne je pensait…
    alors je vait vers elle… et comme je suis timide, je lui parles a peine et l'embrasse… et du coup nous sortons ensemble quelques semaines…
    En fait… la fille chez qui nous étions - absolument charmante et plus que sympa se met à picoler et veut se jeter dans la marne… un de mes copains, bon âme vint à son secours et ils sortent ensemble, ils resterent quelques années ensemble… quelques heures après j'apprends que je me suis trompé de fille et qu'il s'agissait de cette jeune fille là qui me plaisait énoormément… A chaque fois que nous nous vîmes, il y avait un désir latent de part et d'autre… Nous ne sommes jamais sortis ensemble et j'ai toujours eu le sentiment que si j'étais sorti ce jour là avec elle, que ma vie en aurait été changée…

  • arc-en-ciel de lit

    Des paillettes de soupir jetés là,
    sur le lit, l'édredon froissé
    tiède de nos enchevêtrés
    cœurs à cœurs…
    par notre prestance, nos linges,
    draps jetés a terre, défaits…
    Le lin maculé de l'immaculée
    jutée opale jaillie sans résistance
    à tes lèvres, je m'abandonne.
    Ma bouche fiévreuse de la cyprine
    enchantement de ta chair, délice floréal
    coulée de tes replis, larme à délice.
    La vulve dont la saveur m'enflamme,
    reflets d'ange, pétales écloses,
    je m'évertue, en immersion langue
    amoureuse du rêve de ta sève,
    du rêve du bourgeon d'or,
    d'enchantement, à vouloir ton chant,
    à me vouloir archange-en-ciel.