Dans l'œil du cyclone
ensommeillés et hébétés,
au loin l'orage gronde,
nous !, distraits par les paillettes.
Nous nous débattons en vain
cherchons notre chemin, mais
les ronces ont tout envahi.
distraits par le superflu
Il nous manque le nécéssaire.
Laisse les mots du jour, ces paroles
légères, déni d'éternité,
s'envoler au premier coup de vent.
Cache au fond de toi
les melodies et les rengaines,
garde les au chaud
pour les années froides.
Ne soit pas comme ces enfants,
à qui l'on agite un sucre d'orge,
ni comme ces lions appatés par
des morceaux de bidoches.
Songe que nous sommes
comme ces veaux
que l'on engraisse
avant de les abattre.
Commentaires
Bonjour yo !
oui je passes de temps en temps sur mon blog et j'espère aussi que de ton côté tout va bien l'Ami !
Gros bisou
Miroir de l'oeil du cyclone
Dans l’œil du cyclone
éveillés et lucides
au loin gronde l’illusion de l’orage
nous ! Immunisés des paillettes.
Nous contemplons sans fin
Posés à l’ombre du chemin
envahis de lumière
vaccinés du superflu
Emplis du nécessaire
Laisse les mots de la nuit, ces paroles
effilées , atemporelles
infuser les coups de vent
Offre à tout venant
les harmonies et les poèmes
expose les au froid
pour avoir toujours chaud.
Soit comme l’enfant,
découvrant le sucre d’orge,
ou comme le lion siestant
repu après le festin
Songe que nous ne sommes rien
comme cet incendie
qui ne consume pas
qui ne s’éteint pas
tu as du répondant Aude!
Du tout mm, "je" n'ai rien du tout.
La poésie est comme la vie, elle s'équilibre :-)
Ce miroir n'est rien sans le poème qu'il reflète...
miroir avec talent!
Merci yoyo, ta poésie prend un tournant magnifique, ce miroir n'est qu'un humble hommage.