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so special…

Dans mon petit jardin, fruitier et arboré j'étais heureux, je jouai seul ou avec ma grande sœur… je regardais les fourmis, les araignées, les dernieres sauterelles de ce coin de la banlieue, et je faisait du velo ou de la voiture a pedale… les journées passaient sereinenement et tranquillement, un de mes freres passait son service militaire, je ne me souviens même pas l'avoir vu à la maison avant cette période, l'autre était au lycée et lorsqu'il était à la maison il disparaissait chez les Magnelli. restait juste ma sœur et ma mère. Mon pere lui travaillait dans des chantiers, au loin, souvent en déplacement… Il ne rentrait la plupart du temps que le weekend, fatigué et harrassé.
J'étais quand même un peu livré à moi-même il faut bien le dire. Au delà du jardin c'était l'inconnu, je m'en échappais de temps en temps, faisant des fugues vers 4-5 ans… jusqu'à Villiers sur marne ou Nogent… mais la plupart du temps l'attarit était en face, dans ces cours de terre battue, ou jouaient ensemble les enfants des immeubles. Ils se connaissaient tous et avaient grandis ensemble, moi, j'avais déjà pris l'habitude d'être seul et de jouer seul. Lorsque je commençais à traverser la rue, sortir du jardin, je devais retrouver les copains d'école. Elle avait tres mal commencé, J'allais à la maternelle, qauand ma sœur arrivait à me retrouver, elle emmenait un petit garçon qui se débattait et qui refusait d'y aller. Les rares scènes de maternelles dont je me souvienne sont le regard envieux evers les petites classe qui allaient faire la sieste (je n'y étais pas allé donc?) et les fois ou je ne pouvais me retenir et la gêne et le malaise que cela provoquait… je rentrai avec un pantalon qui n'était pas à moi, sans doute pas tres elegant… Un jour cependant, il yeu des jeux de bêton, en bois, colorés, je ne me souviens que de ce détail, ainsi que le jour ou je fis un petit pot de terre cuite que je peignais en bleu avec des taches vertes - il est encore à la maison. C'est tout pour la maternelle.
quant à la "Grande école" j'ai souvenir d'être constament en retard et à chaque fois de me faire réprimander. Une fois je restait dans la cour toute une matinée sans oser bouger de là. je me sentais à part. Dans des circosntance pars tres clair en debur d'année on me fit changer de classe. Et finalement d'école. Je me suis toujours demandé si je n'avais pas subi les précédents passages de mes frères et de ma sœur. L'autre école n'était guere mieux cela s'arrangea sur les horaires, mais j'étais dans la liste des mauvvais élèves, je culpabilaisait et plus je culpabilisait de ne pas y arriver, moins je demandais de l'aide… cela ne me serait jamais venu à l'idée de demander que l'on m'explique mieux, ou de faire repeter le maitre. j'avais peur que l'on me trouve stupide…
Les garçon de la cour étaient des futurs voyoux, certains finiront en prison, certains finiront mal; d'autres disparaitrons du paysage je leur souhaite une belle vie, pour l'instant ce sont des enfants…
Nous jouions à des jeux simples, Chat perché, Gendarmes et voleurs, sarbacanes, Cow-Boys et Indiens, thierry la fronde, et des jeux de billes… mon préféré était le tour de france avec les figurines en plastique des coureurs…
A cette epoque là je decouvrais la lecture, je lisait bandes dessinnées sur bandes dessinnées, je les dévorais. Un jour j'étais avec des bouquins dans la cour et des plus grands me les prires, je les reclamait, le garçon le lançait à un autre alors que j'étais sur le point de le recuperer. le petit jeu durait tant qu'à la fin j'étais en larmes et à bout de nerfs, souvent je ne recupérait pas mes biens… je finissait par les hair… sentiment neuf pour moi qui était timide et effacé… je me disait que lorsque je serait grand je leur montrerai, je leur ferai voir qui je suis. De ces épisodes renouvellés trop de fois à naqui le sentiment d'être different, d'être spécial, je n'étais surtout pas comme eux, moi je deveindrais quelqu'un et jamais je ne serait stupide et lâche comme eux, je serait different. de gré ou de force j'ai fini par penser que j'étais special, alors je me distinguais, par mes attitudes, mes vêtement, mes couleurs de cheveux, mes idées…
Ils n'étaient en fait que des enfants, et moi aussi… et il ne me venait même pas à l'esprit que mon frère, mes parents auraient pu me defendre.
Ce n'était que des enfants apres tout.

Commentaires

  • Bonsoir,
    tu avais déjà un peu parlé de cet épisode à la maternelle et les détails reviennent.
    L'école des garçons c'est une dure école de la vie.

  • moi je me rappelle bien que quand j'étais à la maternelle, et c'est gravé dans ma mémoire, je pinçais discrètement la jambe en short d'un garçon qui avait l'air timide et plus faible que moi, j'en ai toujours honte quelque part, et il me semble l'avoir revu adulte ce garçon , lui ne m'a pas reconnu, mais ses traits se sont gravés dans ma mémoire , ou plutôt son air timide et effacé, j'ai rougi quand j'ai cru le reconnaître, car peut-être n'étais-ce pas lui et jamais je n'aurai osé lui demander....voilà ton histoire me rappelle violemment ce souvenir.
    à bientôt.
    à bientôt.

  • on dirait que tu racontes un de tes rêves
    ton enfance te fait encore rêver, en quelque sorte, on dirait!

  • c'est marrant ça, j'ai moi aussi pas de voiture , ni permis musique et bouquins, oh ça oui, peinture et bazar doux d'atelier senteur couleurs et un peu d'écriture, moins car depuis peu...
    à bientôt , toi

  • As-tu fini par leur casser la gueule ?

  • être differnts des autres...je connais...et j'aime être unique, j'aime ne pas faire comme les auyres. Tu as raison!!!

  • C'est fou ce que je me retrouve dans tes mots... n'aurions-nous pas été frère et soeur dans une autre vie... sourire.

    Toujours aussi agréable de passer sur ton blog yoyo.

    Bonne fin de journée.

    Bisousss

  • Bonjour Yoyostéréo et vous tous,

    Ton billet me permet de refaire un tour dans mon passé. C'est fou les souvenirs que nous gardons au fond de nous. Il y a des jours ou je me demande même si nous ne les avons pas transformé un peu car la pensée d'un enfant n'est pas la même lorsque l'on est adulte. Bon cela dit le passé nous permet de nous construire et d'être ce que nous sommes ce jour.

    Je t'embrasse et je te souhaite une bonne journée ainsi qu'à vous tous,
    Marie Christine

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