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riddims - Page 7

  • Empathie

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    La cour de l'école était belle… grande, l'école était neuve, cela me changeait de cette vieille école de brique rouge par laquelle était passés tous mes frères et ma sœur. J'en avais été exclu et je n'avais jamais compris les raisons… j'y avait mal démarré ma scolarité, pour je ne sait quel raison, j'arrivais toujours une heure après la rentrée. la directrice, l'institutrice s'énervait après moi… je n'ai que des souvenirs tres diffus, de la maternelle par laquelle je devais bien être passé, deux ou trois scenettes, brêves de honte rapport à mes vêtements ou bien je repartais avec des vêtements prêtés par l'école car je n'avais pu me retenir…
    Une fois j'étais resté dans la cour jusqu'à la récré de 10h car j'étais arrivé en retard, je pense que l'on m'avait ensuite oublié…
    Dés qu'il y avait de la neige, qu'il faisait un peu froid, ou que j'étais un peu malade, ma maman me gardait à la maison, ainsi je prenais du retard sur les autres qui n'était jamais comblé…
    la premiere classe (la 11e) fut tres brêve, on me transféra immédiatement dans une autre 11eme… je n'ai non plus jamais su pourquoi, et l'année d'après ou la suivante je me retrouvais dans cette nouvelle école, claire, aérée… le bâtiment ou nous faisions la gym me fascinait par sa lumière, sa propreté, son parquet de bois luisant qui sentait bon la cire… je n'avais jamais rien vu de tel…
    J'étais mauvais élève, dans les derniers… j'étais sage et attentif, mais je ne fixait pas ce que j'apprennais… je comprenais tout me semble t'il mais dès que j'étais interrogé ou que je devais faire des exercices tout disparaissait dans mon esprit.
    Je n'ai jamais fait un devoir de ma vie… ou rarement… personne ne se mettait a côté de moi pour m'aider. Mon père à bien essayé, mais cela finissait en drame. Et en pleurs… il s'énervait àprès moi et je n'avançait pas dans le calcul, j'était et suis toujours incapable d'éxécuter une division… j'ai maudis les chiffres et seulement maintenant je perçois à distance leur mystérieuse beauté.
    Lorsque je devais être interrogé, c'était la terreur et je perdais tous mes moyens. parfois le fait que mon nom de famille commençait par une lettre d ela fin de l'alphabet me sauvais… mais la plupart du temps, je répondais de travers…
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    j'ai eu un jour une institutrice en 8eme je crois, et sa douceur a fait que cette année là fut une année de bonheur, mystérieusement je crois que mes notes ont été dans la normale…
    Toute ma scolarité fut un enfer…
    dans la cour de récré, à l'époque que des garçons… L'école n'était pas mixte à cette époque là. je me sentais attiré par certains, il me semblais que mon visage prennait l'expression des leurs. je sentais ce qu'ils ressentais. comme si leur visage était plaqué sur le mien… je ne comprenais pas tres bien cette sensation un peu gênante… je l'effaçais de mes préoccupations, qui étaient plutôt d'échapper aux petits durs et de m'amuser.
    Mais régulièrement ce sentiment flottant d'empathie me visitait,
    La plupart de ces enfants étaient des petits durs. je n'avais aucun soucis avec les vrais. J'ai retrouvé des photos de classe et j'ai bien du mal à remettre des noms sur les visages, et lorsque je regarde ces classes d'enfants habillés de chaussures de cuir, de blouses en nylon, de chemises à carreaux, les plus exotiques était gitans, portuguais, espagnols ou italiens, je me dis que tout ceci est d'un autre siècle.

  • le jardin des lys

    Veille sur le jardin des lys
    n'y laisse ni friches, ni ronces l'envahir
    là où nos corps se tordent et où nos reins pulsent
    les herbes nues en toutes saisons vertes,
    nos peaux cernés sur le lierre,
    tous les matins de la terre sont à toi
    nos peaux recouvertes d'argile et de terre
    féconde en ce jardin qui abrite nos ébats.
    Veille sur le jardin des lys
    n'y laisse ni friches, ni ronces l'envahir
    là s'embrase, sous la poussée de mon vit
    ta chaude antre acceuillant ma sève bouillante.
    Que nos corps s'assemblent lys, rosiers
    jouir de la fraîche rosée de ta bouche.

  • Elevation dont go to my head (Television)

    Elevation ne quitte pas mon âme
    continue à me griffer sans m'épargner
    à m'emporter, soit comme une tornade!
    Emporte mon cœur là ou il ne veux pas aller
    qu'il craque et qu'il soit ballotté
    emporté par des bourrasques…
    Elevation ne quitte pas mon âme

  • je suis le roi

    c'est mon anniversaire et je fait que ce qui me plait aujourdhui !

  • Sauvages

    Ces baisers sauvages
    indomptables livrés
    en libre service.
    A ces yeux caresses
    qu'une fois s'abandonner
    à cette pensée femme brune.
    Ces baisers sauvages
    mustang sur ta plaine
    peluche et velours
    en libre accès.

  • Epiphanie

    Dans ma chambre d'ado, je m'endormais toujours avec des bouquins, je dévorais surtout des livres de science fiction, et généralement je m'endormais dessus, je lisait énormément, jusqu'à 3 bouquins par semaines, sans compter les Bédés…
    Ce soir là je me sentais bizarre, comme si ma boite cranienne était en verre… translucide et que l'on pouvait voir à travers mon crane… ma tête n'était pas vraiment douloreuse, pas une migraine, pas une cépahlée le sentiment que mon crane était fait de verre…
    le lendemain, je me portais comme un charme, je faisait mes petites visites à mes potes, mes tours de mobylette… ma petite vie…
    Mais le soir au moment de m'endormir ça recommençais et évidemment, je n'en parlais à personne… je m'interrogeais…
    Peu à peu ces sensations laissaient place à une nouvelle sensation plus désagréable celle ci car elle me paniquait…
    Je sentais mon corps se dissoudre dans l'espace clos de ma chambre et mon corps finissait là ou se posait mon regard… peu à peu, il se fondait à l'immensité du ciel, du cosmos et jusqu' à l'infini… je percevais alors cet infini dans toutes ces dimensions - spatiales et temporelles - et j'avais peur, je me depechais de rassembler mes esprits et de revenir sur terre.
    la journee… rien. mais le soir cela reprenais…
    de plus en plus souvent, n'importe quand du moment que j'étais seul, que la nuit était tombée. Et alors cette infini se métamorphosa en un vide rempli de "plein", dôté d'une conscience… d'une multitude, d'une unicité qui englobait tout ce que je pouvais percevoir.
    "Cela" attendait quelque chose de moi. Que je ne pouvais donner, que je ne pouvais appréhender, comprendre…
    "Cela" me parlais sans mots, j'étais "Cela" et "Cela" était autre.
    "Cela" était infini, peuplé, et était la substance de tout. "Cela" était tout. "Cela" était extase.
    J'avais très peur, je me demandais si je n'étais pas devenu fou. Je ne me voyais pas en train d'expliquer cela à mes parents ni à mes copains, je restais seul avec "Cela".
    Je me demandais si "Cela" n'était pas Dieu… ce qui me semblait être la définition la plus proche.
    Je n'ai pas eu d'éducation religieuse, je suis bien allé un peu au Cathé, mais pas longtemps, ça m'emballait pas, et m'empechait de jouer dans la cour avec mes copains, ma mere ne me paralis pas de ces choses là bien que croyante (fille de marin) et elle mettait un point d'honneur à être chrétienne sans être crédule. Mon père quant à lui était un anticlérical convainu et ne parlais des curés qu'en termes choisis"cureton, grenouille de bénitiers, culs-bénis, Marie salope…"
    Moi j'étais visité par dieu… alors deux solutions : ou je traversait des hallucinations, ou bien je traversait une authentique épiphanie (je ne connaissait pas ce terme à l'époque). je le formulais plus ou moins ainsi.
    Et personne pour me rassurrer et répondre à mes interrogations.
    Je ne me sentais pas fou, Quant au concept de dieu, il me paraissait bien trop mystique et bien trop éloigné de ce que je connaissait de l'idéologie chrétienne…
    je me disait que si je cédais à cette hypothèse là je me devais de devenir un saint… une sorte de saint, de vouer ma vie à cela. je trouvais cela assez dingo.
    Durant cette expérience, je devais "mourir" accepter de me fondre dans "Cela" me laisser porter par cet infini, et par cette présence, devenir elle et être elle. je me sentais partir, et je paniquais et revenais.
    cela dura quelques mois durant lesquels, je souffrais.
    je n'avais pas de réponses, je devais trouver une solution pour sortir de là… j'essayais d'analyser avec le plus de lucidité possible… Fou ? je ne l'étais pas. Il me semble… Saint ? non plus…
    je me disait que je vivais ce siècle et que je devais plutôt vivre ma vie d'homme et qu'à l'heure de ma mort réelle, je verrais si il y a un après, un ailleurs et "Cela". Je ne voyais pas d'autres alternatives. je douais de la réalité de ce que je percevais… simple épisode psycho-bidule ou vrai expérience mystique?
    je décidais que la vie quotidienne était la vraie solution, et tout partit d'un coup, et, à ce jour je n'ai plus jamais eu de "visions", ni d'épiphanie.

  • Fermeture annuelle pour congés

    la maison est fermée jusqu'au 20 août. A tres bientôt
    je pars pour l'Italie. je vous embrasse et profitez bien de l'été.

  • juin76

    j'ai fait vœux de ne jamais toucher à une arme, de ne jamais porter d'uniforme, de ne jamais marcher au pas…
    Il y avait encore le service militaire… j'avais ma degaine de bab, cheveux longs, des nattes, tunique indienne violette, colliers, bouche d'oreille, khol sur les yeux…
    tout a fait le look qu'apprecie l'armée française… ils m'avaient appelé à servir sur les drapeaux…
    Hors de question que j'apprenne comment tuer, hors de question qu'on manipule mon esprit, une alternative… l'objection de conscience, tres mal vue à l'époque et qui pouvait mener droit en prison… mes potes avaient eue différentes tactiques pour échapper à un an de service militaire, je devais trouver la mienne…
    D. etait resté plusieurs mois sans parler, apres sa reforme, il continua a ne pas parler, des copains étaient arrivés grillés, d'autres avec des papiers médicaux…
    J'étais déterminé… je n'y arrivais pas ? pas de problême je montais aussi sec un syndicat de soldat…
    UN beau jour ensoleillé de juin, j'allais donc à la caserne de Vincennes, à côté du château, je garais ma mobylette et je pénétrais dans l'antre du diable…
    Je m'étais composé un joli personnage, un juin de canicule… j'avais un grand manteau de type trench coat, boutonné jusqu'au col, une echarpe avec des motifs panthere que je portais tout le temps, un ours en peluche qui depassait de ma poche, et j'affichais un regard fixe et pénétrant (mes beaux yeux vert clairs sont parait-il déjà impressionnants) donc je les tenaient écarquillés en permanence, je marchais d'un pas raide et tous mes gestes l'étaient aussi… je pris le dossier que l'on me tendait d'un geste raide, le rempli en essayant de voir si ej pouvais continuer de composer, je ne repondis pas n'importe quoi, mais exagerais certaines choses; je passais les tests, et à al fin demanda a voir le psy…
    il me posa certaines questions, j'étais drogué, naturellement je buvais et avais tenté de me suicider plusieurs fois…
    tout ceci avec les yeux éqarquillés, mes gestes raides et saccadés, cela dura en fait deux jours…
    lorsque je repartis, assez fatigué de tout cela j'avais gagné ma réforme et ma liberté…
    je passais l'année qui suivi a faire la fête… l'année qui fut celle de la punkitude.

  • L'absence

    Mon cœur est une braise
    soufflé par un vent polaire.
    Porté par quelques brins de paille,
    jetés au beau milieu d'une mer en furie.

    Ton absence…

  • Transe auvergnate

    Exils le film de tony gatlif m'a secoué, comme à chaque fois que je voit un de ses films…
    Très loin de ma culture de petit banlieusard, j'y retrouve cependant, ceux que je cotoyait sans les connaîtres, les manouches… le sud…
    je sentais, sans comprendre Tony gatlif m'aide à comprendre…
    La scène de transe d'Exils est bouleversante et intriguante, j'avais entendu parler depuis longtemps de ces transes, dont la fonction cathartique est étonnante, j'ai moi-même assisté a des choses équivalentes, (l'acid) et j'en ressent la puissance et la force… Ce n'est pas dans ma culture, (Normandie - pays de Caux - etretat-Fécamp - famille de marin) dans ma famille, on ne se touche pas, on ne s'embrasse pas entre hommes, la pudeur est forte, la tendresse s'exprime toute en suggestion… mes freres vivent aussi a paris et champigny, nous ne sommes pas loin et nous nous voyons trop peu. Mon pere ne parlais pas a table, un enfant en parlais pas en présence des adultes… longtemps je suis resté silencieux, de mes desirs, de mes mots, ma communication, enfant, était de type non verbale, je boudais, je piquais des crises, mais jamais je ne disait ce que je ressentais, je n'aurai pas été compris…
    Je me souviens d'une usine à Montreuil, tres sombre, peu de moyens, cependant des petits groupes alternatifs y jouaient devant un public lycéen et de marginaux, l'heure était Post-punk et souvent les Bérus y passaient, nous dansions comme si notre derniere heure en dépendait, des danses désincarnées, désarticulés, nous oublions nos galères, notre manque d'argent, et nous nous sentions dans une sorte de famille que nous n'avions plus… sans avenir, l'instant présent…
    Un été j'allais retrouvé un copin dansun minuscule village d'auvergne… juste quelques maisons anciennes, tres belles, tres simples… un soir il y eut dans le village une soirée potée auvergnate - miam - et dans une minuscule salle deux trois musiciens egrennaient des bourrés… une sorte de biniou - une cabrette - une vieille - je ne suis pas sur que ce soit les bons noms d'instruments… - il n'y avait là que les paysans et quelques gens d'ailleurs mais qui avaient leurs racines familiales dans ce village - et plus l'heure passait et plus je trouvais des analogies entre les punks de montreuil et ces paysans qui dansaient de la même façon, j'haluucinais, c'était frappant, les mêmes attitudes, les mêmes comportements… et je voyais ces paysans du vrai monde rural danser la bourrée d'une façon extatique… (le pinard aidant…il est vrai)
    je me disait en regardant ce film magnifique s'il n'y avait pas non plus au fond de nos campagne une tradition de l'extase, de la transe…

  • Ni dieu, ni maître, être !

    Avant de se crever les yeux
    on ferme à la liberté son cœur
    On en oublie l'idée même…
    Amoureux de leur soumission
    revendiquant leur servitude,
    Les esclaves…
    Avant de se crever les yeux,
    l'on revêt voiles et uniformes
    Les mensonges des curés,
    les mensonges des imams
    les mensonges des rabbins,
    ces vieilles lunes
    d'un règne de terreur
    et d'absurdités
    de dix-milles années
    ont déjà fait taire nos voix
    pourtant puissantes,
    pourtant justes,
    de notre liberté
    d'être sans idoles.
    Insoumis… Libres.

  • 7 Tags à l'heure

    lilie de la mirlitantouille m'a taguée… je dois donc dévoiler 7 choses que l'on ne sait pas déjà encore à mon propos.
    et tagger à mon tour 7 bloggueurs (le choix est difficile et totalement arbitraire, j'aurai aimé tous vous tagger mais je n'ai droit qu'à 7 tags… donc voici pour Azazel, Enriqueta64, Dominique du fleuve et de l'Olivier, Marie-Gabrielle, if6was9, nina de zio peppino, amelimelo, Ulyssa


    Mes 7 "révélations"

    1 - Mon premier boulot (de vacances) a été laveur de chiens

    2 - On m'a présenté à Salvador Dali (j'étais trop jeune (14 ans- et je suis resté muet - de timidité et d'admiration)

    3 - J'étais un cancre à l'école

    4 - le premier livre que j'ai lu et apprécié était "le roman de renard"

    5 - Mes premières amours furent longtemps platonique, elles n'en ont jamais rien su

    6 - je suis dépensier

    7 - j'ai tendance à être désordre et je lutte contre cette tendance là

    8 - j'ai couché avec ma prof de français, j'avais 17 ans et elle 37

    9 - je piquai de l'argent dans le porte-monnaie de ma maman

    10 - Contrairement aux apparences, je ne suis toujours pas le maître du monde

    à vous de jouer maintenant…

  • Rêve…

    Je ne fait jamais de cauchemards et mmes rêves sont en general idylliques… genre je suis a la plage, l'eau est chaude, il fait beau…
    là, non… ce matin je me reveille je suis perplexe… pas impressionné du tout par ce rêve qui est horrible, mais perplexe par ce qu'il raconte et que je n'interprête absolument pas…
    Julia, une collegue sympathique doit me rejoindre, je part donc avant elle… J'arrive tres tres tôt le matin genre 4-5 h du mat… je vais dans son bureau car j'ai besoin d'un truc et comme je ne me souviens plus de quoi, je prends en prevision, un post-it, un stylo et un gros feutre noir. Un type arrive - genre premier de la classe, je ne le connais pas, je pense que c'est un stagiaire… au bout de quelque seconde je crois le reconnaitre vaguement… Arrive le patron, sensasion desagreable, je me dis qu'il va penser que vu à l'heure a laquelle j'arrive (normalement j'arrive vers 9h30, là il est tout de même 4h, il pense que je suis venu pour voler des trucs…
    Je suis toujours au boulot, mais dans des allées d'entrepot - au lieu de l'agence de pub ou je bosse - j'escalade peniblement un rocher; et je prends en bouche une sorte de cotelette pour la manger, mais celle ci se revele vivante, je veux la recracher, mais impossible de ma bouche coule sans arrêt du sang… j'ai beau cracher je ne m'en debarasse pas…
    Un peu comme mon rêve récurrent de poils-fils que j'ai dans le fin fond de ma gorge et que j'essaie d'extirper, je tire, je tire et mes doigts tirent des fils (des poils?) qui n'en finissent pas de sortir du fond de ma gorge…
    Je me reveille… fin du rêve…
    l'autre nuit je rêvais que mon fils se baignait dans un torrent, comme moi je le faisait a La bourboule, un merveilleux souvenir pour moi - dans la Dordogne, là une gigantesque vague arive et l'emporte, et je ne peux rien faire…
    depuis un mois, je ne cesse de croiser des "signes" je suis relativement sceptique vis a vis des signes , je ne veux surtout pas y mettre une attention, mais ils sont trop répétitifs pour que je n'y prête pas attention, il y a surement une lecture a en faire dans mon inconscient que je suis incapable de faire.

  • petits matins

    Garder en mémoire les chemins qui ont menés aux étreintes
    ces abats jours que l'on baisse dans ces chambrettes d'étudiants
    ces papiers gras jetés aux pieds des lits, ces déshabillés sauvages
    le corps arc en ciel vivant de nuits blanches, ouvert et offert.
    Garder en mémoire ces yeux mi-clos, au point du jour,
    sur des cafés amers, ces baisers globe-trotters, d'escapades nues
    de pains chocolits, sur des désirs croissants, les baisers en miettes
    de pain qui trottent encore dans les têtes… et que l'on aimerait en corps

  • Soirée

    Les apparences luttent contre la présence.
    entre l'annonnement et la parole, hésitante
    entre les murmures et les criants mots sussurés…
    les regards courbe, ciselés d'un peu l'espoir.
    Ces yeux fluides détaillent scannérisent geste
    et mouvements de lèvres. port de tête, coiffe,
    attitudes et décodent vêtements et accessoires…
    Se frolent les corps, les paroles jaugent l'autres
    les mots se font du ping pong, on échange
    on se montre sérieux, on se montre plaisant
    on rit, on se rapproche, on recule, on se touche
    on fuit pour trevenir, chassé croisé, regards…
    Pas de deux, danse, ivresse et élévation.
    On parle, on refait le monde, on tébuche
    sur de grandes idées alors on plaisante.
    L'autre est là
    En pensant choisir, l'on est choisi.
    On pense embrassé et l'on est embrassé.
    C'était un soir en décembre.

  • National socialiste hier, liberal aujourd'hui

    Lorsque grondent dans la nuit
    les tempêtes sous les cranes,
    qu'alentour, le silence persiste,
    que les voix se sont tues
    que les âmes ne font que chuchotter,
    les jours de colère sont parsemés d'absence.
    Les pensées se font orage et pluies
    les paroles toxiques dioxines
    le regard rare, à l'aveuglette
    les multitudes ont toujours raison
    et s'épanouissent dans la loi du plus fou.
    La justice aux ordres, et la foi qui remplace la loi.
    Les chagrins rares, les rages contenues
    les révoltes vaines et les colères saines
    comme une neige immaculée
    prête à survenir, prête à rugir.

  • Epistolaire

    Veuillez prendre l'expression à la lettre
    Agréer l'expression de mes salutation distinguées
    en mettant des gants, avec élégance…
    Agréer l'expression de mes salutation respectueuses
    mettre des gants beurre… et profil bas.
    Respectueusement votre…
    tu sera mienne…
    amicalement
    sans équivoque
    bien à vous
    et vous a moi
    baisers
    et plus si affinité…
    Best regards
    en francophonie

    Lettre élégante et libre
    comme un point de suspension…

  • Dilletante

    Prendre son temps, s'offrir du bon temps
    en dépit du bon sens et de son emploi du temps
    gaspiller chaque seconde, chaque minute.
    Le temps perdu toujours perdure et profite
    à prendre les chemins de traverse,
    à éviter les raccourcis, apprécier les détours
    qui enrichissent chaque minute de vie,
    de ses jours faire une aventure,
    ne pas craindre les lendemains,
    ne pas se tracer des plans de carrière
    Résister aux sirènes du progrès
    Heures supplémentaires illusoires
    Heures supplémentaires de farniantes
    temps libre que jamais n'offrira le patronat.
    Enrager d'être enfermé pour un revenu
    à perdre sa vie. Résister pour exister.
    courte est la vie, et le meilleur est aujourd'hui.

  • modern love

    gentilhomme se veut galant
    et se demande s'il ne s'est pas trompé d'époque
    il voudrait passer des heures à la déshabiller…
    des heures à se perdre dans les replis transparents
    de ses jupons de soie et de cotons.
    Il aimerai des belles jambes soyeuses
    qu'il découvrirait sous de pesantes robes…
    Il aimerai des baises-main
    et des lettres enflammées
    close par de la cire et des rubans…
    Il aimerai qu'à ses baisers, elle rougisse
    qu'à ses caresses, elle se pâme…
    Il n'est pas gentilhomme
    ses amours sont modernes
    il aime au pluriel, et c'est tres bien aussi…

  • A Gauche !!!!

    Irradier
    A bout de bras
    porter la lanterne.
    Allumer les torches
    porter la lumière.
    Contrer l'ombre
    et la peur.
    Illuminer
    nos jours, nos nuits.
    Rayonner
    renaître, lutter
    Ranimer les lumières
    être désintéressés,
    fraternels
    sincères,
    généreux…

  • Conscience

    Saint JE savant !
    Héliocentrique pipelette
    d'insaisissable pensées
    noires, bleues et roses
    en mon cervelet voyagent,
    des mots en exils, oubliés
    Des langues oubliées
    d'indésirables parchemins,
    des liturgies et des psaumes
    y cheminent panoramiques.
    A mon insu, chaque neurone
    clandestine luciole, délivre
    ces mots kaléidoscopes,
    s'entrechoquent les voix
    de mes aieuls disparus
    Au sein des mes cellules
    les voix ont gravés un chemin,
    laissé une cartographie
    j'explore, j'ignore, je découvre.
    A l'instinct, à l'arraché,
    je croise le fer avec ces pensées
    les affrontent, les embrassent
    et à la fin les fait miennes.

  • Idoles

    Des quasi hasards,
    des mémoires effacées
    par des quasars aveugles
    poignardent des idoles.

    Leurs paupières collées
    retrouvent la clairvoyance.
    De microscopiques goutelettes
    de clarté rendent aveugles les foules.
    A l'épaisseur du temps,
    ils n'y survivrons pas.

  • gens ordinaires

    Nous ! gens ordinaires,
    nos pensées, simples,
    reptiles hélicoïdales
    couvrent nos enfantines
    paroles, de la moelle
    pépiniaire à nos reins.
    L'espace courbe résonne
    sourd à ces minuscules
    vies, laps de temps
    bouillonné jeté, vides.
    Effervescentes menaces
    d'herbes frémissantes
    de masses gazeuses
    en expansion, ciel noir
    crevé d'insensés abcès.
    Nous, gens ordinaires,
    nos pensées, simples,
    reptiles hélicoïdales
    couvrent nos démesurées
    enfantines rêveries.

  • eau et feu

    Nés de ton silence,
    l'absurde velouté
    de naître du rien

    entrevoir l'envers du décor,
    d'une plume trempée dans le sans
    écrire des flammes sur l'eau.

  • collection

    se démanger après s'être frotté à des orties chauds
    mettre des pirouettes sur des chouettes musettes
    des charettes remplies de carillons qui titinabullent
    un pot au feu qui bouillonne dans le chaudron
    des pattesmouilles sur des organdis chatoyants
    des jetés de lits, des sauts de lits, des ciels de lits
    tes bécots sont des petits délices.

  • Lupus

    j'ai éparpillé tout autour de la cage
    les baisers que je te destinais…
    enfermé ta souffrance.
    je lui avait tellement faire des tours
    de manège à ta souffrance,
    l'emmené au cabaret, l'étourdir
    je l'ai noyée dans le champagne
    j'aurais voulu la laisser là, sur le carreau.
    j'ai voulu la cacher, la perdre
    que jamais tu ne la retrouves…
    Alors je l'ai enfermé et tout autour
    j'ai éparpillé les baisers que je te destinais…

  • chansonnette

    mes baisers en papier crépon
    sur ta gorge déployée,
    ta peau qui sent si bon
    avec laquelle j'aime jouer.

    tes lèvres ourlées
    ta peau emmitoufflée,
    sous des draps de satin,
    caressées par ma main.

    mon coeur de coton
    se met à rêvasser
    de ta peau bonbon
    que j'aime visiter.

    mes baisers en papier crépon
    sur ta gorge déployée,
    ta peau qui sent si bon
    avec laquelle j'aime jouer.

  • sans limite

    La poussière masquait nos traces
    l'ombre ne parvenait à nous rattrapper,
    nous marchions si vite que nos vies s'arrêtaient là.
    Tels des fantômes sans souffle, sans âmes.
    la quête du vent nous menait si loin.
    Nos pensées tourbillons de feux-follets,
    la nuit étoile polaire guide nos pas incertains.
    Vortex troubles, virages à sang écartelés,
    vains degrés les rivages nouveaux,
    les sables émouvants jusqu'aux larmes.
    Nous émergions neufs du naufrage
    en reculant d'autant nos horizons,
    l'aube dévoilait nos vies sans limites.

  • ALERTE !

    A voir !!!!

    http://www.dailymotion.com/video/x1ds9p_alerte