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érotisme

  • Montées de sève

    Irradier
    A bout de bras
    porter la lanterne.
    Allumer les torches
    porter la lumière.
    Contrer l'ombre
    et la peur.

    En promenade, ta courte jupe, rien dessous, je trousse. Ma main libre visite petit paradis. Un café, t'y caresse et mes doigts trouvent le chemin de ton bonheur… Un magasin, impatience d'une cabine d'essayage, nos reins en feu impatience de jouir de l'autre. Urgence de nos baisers. tu serre bien la base de ma tige, tes doigts coulissent ma peau et les miens cheminent en toi, ta langue deviens plus dure plus leste. tu me fait jouir, et ta main prisonniere de mon pantalon, lait tiède coule sur tes doigts, ton clito roule…


    Illuminer
    nos jours, nos nuits.
    Rayonner
    renaître, lutter.

    se caresser dans un lieu public, ma main mouillée par ton plaisir et savourer ton extase et t'embrasser… oublier le monde autour de nous et désirer que tu me masturbe et me suce.

    Ranimer les lumières
    être désintéressé,
    fraternel, sincère,
    généreux…

    Langues melées de salive, dansantes, bouches chaudes et douces, caresse tes seins, et chuchottis à l'oreille, ta main posée sur la bosse de mon jean. Bande en t'embrassant, tes doigts masqués par la table s'infiltrent par ma braguette et tes doigts caressant mon gland humide et gonflé de désir, et de l'autre tu caresse ton clitoris, égoïsme… la table, mon corps fait écran au regard des autres, ta bouche me donne le diapason de ton plaisir, mon gland gonflé et tendu, tu le caresse comme ton clito, au même rythme, et je suis heureux de sentir que tu t'envole et je jailli entre tes doigts


    se raccrocher au soleil
    s'offrir des jours sucre candi
    et retomber amoureux,
    ne plus regarder en arriere
    arrivera…

    Caresser tes seins, t'embrasser, plaqué contre ton dos, doigts entre tes cuisses posés sur clito, bande fort, envi de s'enfoncer en toi, le glisse entre tes fesses, lentement, s'enfoncer et ressentir les vibrations qui t'exaltent, Baisers chauds et gourmands. En toi, ton anus me brûle et me ravi, lentement vais et viens, Toys caresse. T'agrippe et glisse sur ton ventre, ma main se pose sur la tienne et nos doigts s'emmelent. Sent glisser Toys. Nos langues s'enroulent. Accompagner Ton plaisir. Se couler en tes fesses, couler, contractions d'anus.

    des jours ensoleillés
    des jours de fièvres
    des après midi, des petits matins
    Irradier

    un baiser braise et cendre, une caresse de glace sur ton astre, la somme de nos désirs s'additionne… se mutiplie comme un ciel et les galaxies, entre tes seins, ma voie lactée, par jets et par pluies. une caresse de feu sur ton astre.

    de la vie.

  • le front de libération des étoiles

    le front de libération des étoiles
    ne t'a pas décroché la lune
    il la préfère dans son écrin de soie noire
    le front de libération des étoiles
    ne t'a pas décroché la lune
    à son patere, il a accroché
    des baisers et des caresses délices
    ainsi quand tu lève ta caboche
    sur tes yeux descend des cieux,
    des baisers délices et des caresses.

  • sujet de délicieuse rêverie…

    nous sommes dans le métro… je suis quelques sièges plus loin… tu caches ta main sous ton manteau et me regardant, me fixant de tes yeux magnifiques, tu te caresses… discretement… moi seul le sait, moi seul le devine… tu retiens tes soupirs, et tes yeux s'illuminent, je devine ton plaisir qui nait sous tes doigts… je suis avec toi de mon regard… je t'accompagne… lorsque ton plaisir vient, tu me rejoint et nous descendons du wagon… et nous nous embrassons.

  • nos miels

    ses levres s'entrouvent, elle d'or,
    un filet de salive perlé
    ou un reflet de lune brille à sa bouche…
    son souffle nuage le silence dans la nuit…
    ses yeux clos étincellent la pénombre.
    Son corps incendiaire sur le plaid rivage,
    elle d'or… silhouette, ombre impériale
    à moi, ses doux rêves sans complexes,
    où convergent nos élans, nos corps à corps.
    Moi veut de son con fusion, désire con prise
    l'éveiller, lui offrir voyage éventail,
    ma bouche à son con plisse, au fond de ses replis
    ma salive emmiellée de sa crême savoureuse
    elle, élancée, alanguie, s'abandonne, son silence
    supplie d'aller plus loin, plus profond, plus fort
    la prendre sur la grêve, sans trêve, s'assembler
    mécano nos corps, arpège d'accord majeur
    index s'amuse de la fièvre de ta fève.
    à vif, vitale, l'envie de mon vit t'enveloppe,
    pleine de ma sève, m'invite au sérail.
    Nos reins se creusent, ondulent, dansent.
    nos dents, ta langue, nos lèvres se livrent
    con bat contre ma vie, fixe sexe à sexe
    flexible au garde à vous, il luit de tendresse
    s'étend dard, s'étale ta peau sous le vent.
    prise par les hanches, par les épaules,
    je te retourne, t'enfourne, t'enfourche.
    Fesses festives Fête de sens. essence.
    Naufrage mon âme, nous nous perdons.
    Bout seule d'érectionnel, tête-bêche nord ou sud
    le ciel de lit, toi, pôle air. ciel de nuit de taie.
    je tête sein, je croque fesses, je mordille
    bouche et épaules, froisse cheveux
    déchire linge et draps…
    je te veut encore plus nue, je te veut.
    Quand se mele l'ange de langue
    chavire et salive, souffle coupé et court
    mélopée de tes soupirs, chant de reine.
    sous le vent, au lit, le miel se mêle le lait.

  • cyprine

    Blanche goutte d'émoi
    coule de ta bouche…
    le goût de toi, de l'opale perle,
    gourmandise lappée,
    que mes papilles
    la journée durant, préserve.
    blanche goutte d'émoi,
    de moi a toi,
    léchée pour compte…

  • donc voici la reponse de Musset… et là vous avez trouvés ?

    Quand je mets à vos pieds un éternel hommage
    Voulez vous qu’un instant je change de visage ?
    Vous avez capturé les sentiments d’un cœur
    Que pour vous adorer forma le créateur.
    Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
    Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
    Avec soin de mes vers lisez les premiers mots :
    Vous saurez quel remède apporter à mes maux.

    Alfred de Musset



    Cette insigne faveur que votre cœur réclame
    Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.

    George Sand

  • Un classique, mais sans doute certains ne connaissait pas encore…

    Un poeme a lire entre les lignes*
    (lettre à A. De Musset)

    Je suis très émue de vous dire que j'ai
    bien compris l'autre soir que vous aviez
    toujours une envie folle de me faire
    danser. Je garde le souvenir de votre
    baiser et je voudrais bien que ce soit
    là une preuve que je puisse être aimée
    par vous. Je suis prête à vous montrer mon
    affection toute désintéressée et sans cal-
    cul, et si vous voulez me voir aussi
    vous dévoiler sans artifice mon âme
    toute nue, venez me faire une visite.
    Nous causerons en amis, franchement.
    Je vous prouverai que je suis la femme
    sincère, capable de vous offrir l'affection
    la plus profonde comme la plus étroite
    amitié, en un mot la meilleure preuve
    que vous puissiez rêver, puisque votre
    âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha-
    bite est bien longue, bien dure et souvent
    difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
    grosse. Accourez donc vite et venez me la
    faire oublier par l'amour où je veux me
    mettre.

    Georges Sand



    *une ligne sur deux…

  • sourire…

    si je me laissait bercer par ton souffle,
    emporter par la lame de fond de mon âme,
    je pourrait te donner comme homme nait des anges,
    mon âme mise a nue. ma vie vise à l'amour et à
    la douce heure que tant chantent mes poemes.
    mes doigts te caresseraient, et ma langue
    s'insinuerait dans le palais de ton plaisir.
    me glisser au creux de toi, ne vouloir de toi
    que le froissement des draps,
    le velouté brasier de tes baisers
    et ne desirer que ton sourire…

  • fruit sauvage 2

    me frottant à ta peau, je m'ennivre son odeur douce et ma salive illumine ta rose raie
    ma langue voyage et navique en des embruns salins, satine et maline
    et ceuille des bouquets et des saveurs pêche, abricots et figues
    je rejoint ta moiteur tropicale, douce cascade d'orgeat et d'argent
    je me coule en toi et je reçoit tes baisers emielés et ton etreinte m'éreinte…
    tes reins se creusent, ondulent au gré de mes vagues
    je veut fondre me delayer et en toi me noyer
    je veut tes seins, je veut tes reins et le satin de ta bouche
    tes doigts sur mon penis, ta langue qui le salive
    tandis que ma tete part aux étoiles te ceuillir un bouquet de stelles
    ma bouche sur la tienne
    suce langue et boit salive
    soif de toi
    j'ai l'eau a la bouche de toi
    mes doigts sur toi parfois ondoient
    jouent des notes, des do, des mi,
    ma muse s'amuse et j'en use
    j'ose avec elle etendre mes ailes
    et m'etendre aupres d'elle

    à la délicieuse…

  • envole moi de baisers

    Tels des sangsues alités, à l'inverse de nos pôles attractifs,
    ma bouche magnifiscent tes amantes lèvres,
    ta langue glissant sur mon vertical vertige
    nos chairs se cherchant, chattoyants, festoyants,
    et nos cœurs charmés battent la chamade…
    Comme en un songe, je fonds, mon bonbon
    se dissous sous des brasiers baisers.
    Ne cessant de sucer la limpide perle lappée,
    te débroussaillant sous ma saillie, soit sentes neuves
    soies sauvages, soit sauvage comme mon souffle
    sur ta jungle, tandis que coule et vie ton envie.
    je salive de ton nectar, ma bouche au plus profond
    déploie tes fastes et voyage en ton océan cible.
    mes doigts s'insinuent en de sinueuses vallées.
    en cherchant l'opale et l'elixir; j'y trouve éblouissement et oubli
    je me nourris de tes soupirs, je me noie de tes extases
    en apnée ; je m'immerge de ta source fraîche,
    ma langue serpente en un ruisseau d'ondes fécondes
    j'ondule en ondine dénudée, y dîne de saveurs,
    j'y jouis de senteurs jasmines et tiennes douceurs.
    ces mots d'âmes d'amant à ma dame, amante, qui me damne,
    délaisse l'aujourd'hui fadasse, pendant que je delace tes habits,
    prélasse toi dans ce lit. Je te délasse et t'enlace câlin
    enlise toi dans ce plaisir, que ces caresses jamais te lassent
    paresse avec moi, love-toi en ce temps volé, envole toi vers moi
    vole-moi autant de baisers que je t'en adresse.

    (un ancien poeme retrouvé…)

  • Paris des amants

    lis ce message, d’ange heureux,
    Paris en automne, n’est pas monotone
    et si tonne les rouges des feuilles tombantes,
    mouvent émouvantes les errantes âmes aimantes…
    Paris sur scène, dans des bouges, jamais taris,
    sur les quais de seine, lisses, et atones,
    d’aventureux amours se lient et se délient…
    en ces rues citadines, nectarines bouches
    se mentent, s’aimantent, en se cimentant
    d’avenir et de passés composés…
    mais trop polis, teint de bitume sans amertume
    a brune brume de paris, sous une bruine
    céleste, déserte de passants, sans interdits

    Paris d’automne venant, jette ses feuilles rousses,
    se prélasse la seine ; laissant des amants dans son lit,
    désarmant leurs charmantes secousses sismiques.
    Ta nuque jalouse ton sourire moqueur,
    des mains sans lendemains
    agrippent mon corps et griffent mon cœur,
    tes lèvres délivrent ma fièvre de cristal.
    Des cris s’installent, métal langue en splendeur à fleur
    deux lèvres, pétales de santal langue sur la mienne.
    Pendant que tangue eaux de seine, chaloupent en couples
    loups et louves le long du Louvre.

    (un ancien poeme retrouvé…)

  • forêt enchantée

    … une odeur fraîche d'humus, la pénombre d'un sous bois
    nous enveloppe, à nos oreilles les vibrations des ailes des insectes,
    au chant d'un coucou, et de tourterelles se mèle ton soupir.
    Envie de toi, de me blottir en toi, dans la hâte je soulève ta robe,
    mes doigts glissent dans ta culotte. Nos lèvres se cherchent
    s'éffleurent, se frolent nos langues humides et chaudes.
    Nos langues s'enroulent, se déroulent, sont en déroute…
    La mousse d'un arbre t'enveloppe, son bois heurté par ton corps
    retentit d'un bruit sourd, je glisse à tes chevilles ton linge,
    qui choit dans la bruyère. enfin dénudée, nature…
    Cinq feuilles digitales empaument ta broussaille crême et huile,
    circonvolent, écossent ton bourgeon, éclose la fleur … s'épanouit de plaisir
    Mon bois durcit, devient chaîne, les veines de ma branche croîssent, et gonflent.
    Tes jambes s'ouvrent… m'invitent à la Chlorophylie.
    Se dresse en la clairiere de tes reins, à l'orée,
    mon rameau vivant, vert, plein de sève qui veut couler de toi,
    je tatonne, me perds au crepusculaire de ta forêt… y peine hêtre
    je bois a tes seins, ivre de toi tandis qu'en toi profond, sans rebrousser chemin.
    vais en toi m'y perdre, jaillir en cascade la seve dans ta riviere,
    contre cet arbre qui nous abrite, nous protège, dont l'ombre,
    les feuilles et l'odeur de l'écorce impregne tes baisers.

  • elle sera convulsive ou pas…

    la beauté est notre identité… notre passeport… en route vers l'extase, et l'ivresse,
    elle naît à notre insu, de chacun de nous gestes, de nos sourire et parfois de nos regards tristes, elle nous échappe… elle nous attrape… elle attache le cœur des uns aux autres, et échappe à toute logique… elle reste indéfinissable… la beauté naît au milieu des ordures, des roses, indifféremment… ne cherchez pas à la créer, elle échappera à votre contrôle et souvent se montrera là ou vous ne l'attendrez pas… et lorsque la vie sera lourde, dure, que seul des nuages sombres pointeront à votre horizon, elle sera là alors que vous ne l'attendiez plus…