Nés de ton silence,
l'absurde velouté
de naître du rien
entrevoir l'envers du décor,
d'une plume trempée dans le sans
écrire des flammes sur l'eau.
poesie - Page 6
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eau et feu
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collection
se démanger après s'être frotté à des orties chauds
mettre des pirouettes sur des chouettes musettes
des charettes remplies de carillons qui titinabullent
un pot au feu qui bouillonne dans le chaudron
des pattesmouilles sur des organdis chatoyants
des jetés de lits, des sauts de lits, des ciels de lits
tes bécots sont des petits délices. -
Lupus
j'ai éparpillé tout autour de la cage
les baisers que je te destinais…
enfermé ta souffrance.
je lui avait tellement faire des tours
de manège à ta souffrance,
l'emmené au cabaret, l'étourdir
je l'ai noyée dans le champagne
j'aurais voulu la laisser là, sur le carreau.
j'ai voulu la cacher, la perdre
que jamais tu ne la retrouves…
Alors je l'ai enfermé et tout autour
j'ai éparpillé les baisers que je te destinais… -
chansonnette
mes baisers en papier crépon
sur ta gorge déployée,
ta peau qui sent si bon
avec laquelle j'aime jouer.
tes lèvres ourlées
ta peau emmitoufflée,
sous des draps de satin,
caressées par ma main.
mon coeur de coton
se met à rêvasser
de ta peau bonbon
que j'aime visiter.
mes baisers en papier crépon
sur ta gorge déployée,
ta peau qui sent si bon
avec laquelle j'aime jouer. -
sans limite
La poussière masquait nos traces
l'ombre ne parvenait à nous rattrapper,
nous marchions si vite que nos vies s'arrêtaient là.
Tels des fantômes sans souffle, sans âmes.
la quête du vent nous menait si loin.
Nos pensées tourbillons de feux-follets,
la nuit étoile polaire guide nos pas incertains.
Vortex troubles, virages à sang écartelés,
vains degrés les rivages nouveaux,
les sables émouvants jusqu'aux larmes.
Nous émergions neufs du naufrage
en reculant d'autant nos horizons,
l'aube dévoilait nos vies sans limites. -
sous les pavés…
Aux hivers, s'ouvrir
et au paradis souffrir.
déchirer le printemps,
en sacrifice, s'offrir.
Je cherche ici un au-delà,
sous mes pieds nus qui battent le pavé,
je respire la terre, sa poussière.
Les fulgurances rechercher !,
désirer qu'arrivent les tempêtes !
De rage que n'arrive l'averse!
J'attends juste que s'éclaire le soleil. -
Innocents !!!
Nous sommes innoncents
de nos actes, de nos griffures
comme de nos baisers.
De par nos mots blêmes
et blessants, de par nos paroles
de réconforts et de tendresse.
Nous sommes innocents
de nos écorchures, de nos plaies,
et de nos cicatrices qui, si elles ne se referment,
pourrissent et nous rongent sang et âme.
Nous sommes innocents de ces mots d'amour,
de haine que nous ne prononçons pas,
Innocents de ces gestes qui n'atteignent jamais
ceux qu'ils doivent toucher, de ces accolades
de ces larmes essuyées,
de ces gestes qui auraient sauvés.
Innoncent face à ces baisers,
si l'on les avaient reçus
auraient fait de nous des anges. -
comète
Noces d'Inox, baisers d'acier
désarroi d'un cœur froids,
un corps qui sait qu'on l'enferme,
à l'étroit dans sa vie limousine
plus séduisante que sa jeunesse.
Les étoiles filent, lentes.
déçue des cieux, dépit des dieux
pieux planté en plein cœur
armé de son propre bras,
ta délicieuse agonie, amie fidèle
dont tu aimerai délier les liens,
la défier, l'éxécuter, et lui rendre
les coups et les blessures. la chienne !
Les étoiles filent, lentes. -
premières heures
Au commencement du monde
à travers fleurs, nos pas nous menaient.
Les arbres abritaient nos rêves,
nous rêvions de ces grands espaces
à découvrir demain, nous y dormirons.
Les vertes vallées où nous péchions,
nous puisions notre force de ces ronces
mûres, framboises, baies, racines
Faisaient et défaisaient nos amours,
les naissances et les morts,
Les saisons et les lunes,
Par dessus les ruisseaux et torrents
A travers forêts et prairies
au delà des déserts et montagnes,
nos marches nous menaient
le monde n'avait pas de limites
les ailes des insectes vibraient
les chants d'oiseaux, les cris d'animaux
nous étions au centre de ce monde
les nuages et les étoiles nous orientaient,
nous suivions les traces des animaux
sur le sable et les rocs.
Au commencement du monde
le monde n'avait pas de fin. -
Aux heures perdues
Un océan, un printemps et un été
un fil de lin aussi dur que l'acier.
un fil de coton hydrophile plus léger que l'air…
des mélodies et souvenirs de vacances.
L'herbe perlée de rosée, et la brume montante.
les jours et les jours de printemps.
les liesses populaires, ces bals où vole ta robe légère
ces promenades à la fraîcheur du clair de lune
ces jours de résistance, ces jours de rage;
ces stances et ces chants oubliés
qui ne nous appartiennent plus désormais.
Ces jours d'allégresse et de légereté
d'étrangeté, ces jours longs comme des siècles.
Nous unissent ce temps où n'être rien était tout
ce qu'il comptait et que dilletantes
nous n'avions ni avenir ni présent.
Corps complices extases duelles,
se cherchant, s'aimant, rêvants
à des lits inconnus, à des âmes nues.
Armés jusqu'au sang de dentelles
de strass, des seins pointent un voile
se défendant des baisers sauvages et amers.
caresses dérobées volés aux heures perdues. -
Rien
je n'ai rien, ne possède rien.
tant mes yeux comtempleront
les levers de soleils,
la rosée sur les herbes
que la chaleur de l'été
chauffera doucement
ma nuque…
je n'appartient à personne,
ne veut posséder quiconque
je ne voudrais n'avoir
qui ne soit vif-argent
ou nuage, qui ne soit
comme l'eau qui coule
et se faufile entre les doigts.
Tant mes yeux comtempleront
les levers de soleils,
que la chaleur de tes baisers
chaufferont doucement
ma nuque…
je ne reviendrais jamais
sur mes pas où déjà pousse le chardon
je ne me retournerai pas sur les traces
poussiéreuse de ces étreintes oubliées.
j'ai effacé les visages de ces baisers perdus,
n'ai gardé que leur saveur de satin. -
Un rêve…
Un homme s'éveille sur le sol
d'une gare poussièreuse.
Il est blême et fatigué.
au dehors, après les dunes, la mer.
Les immondices remplacent la plage
sous l'or blanc du sable, ordures
déchets, gravats et papiers gras.
L'homme marche.
Sans but. Il erre.
Ses pieds arpentent cette immense décharge
et il traverse des ruines, des maisons
saccagées, il ne reste que les murs.
cette plage de sable et de décharge.
Il arrive chez lui… Des murs hauts de chaux
des papiers peints arrachés… des pieces vides.
Une des pièces est peuplé d'un vieux jouet.
Un vieux jouet qui réchauffe l'atmosphere.
Il pense à son fils…
Il pense que sa maison
est agréable. -
l'eau à la bouche
Peindre de salive
tes vallées heureuses
de ta peau satine.
S'essouffler sur ton corps,
y déverser d'opalines
larmes de lumière.
Penché sur tes lèvres
ma langue s'invite
s'infiltre et recueille
ta savoureuse papille
Butiner, ton ventre
lutiner son aube,
sa pénombre allumer.
Défleurer ses pétales
délice, au soleil levant,
y verser laits et crème
raffraichir d'un jour
y ceuillir ton souffle. -
entre chat et chien…
je suis un chat-moureux de ton ombre
je je suis tel un petit chien-chien
je suis un chat au chaud de ta chatte
je ronronne et tel un petit toutou
je monte la garde à vous.
Je suis un chat-moureux
cœur charmé de ta chattoyance,
cha n'a pas louppé
chaloupé, cœur chaviré !
j'aime ta charmante ptite chatte. -
Mendiants
Ou sont les consciences ?
dénonçant les mensonges
ignobles des religions.
Nous sommes des mendiants…
Oh! Elevation,
ne quitte pas mon âme
Nous sommes des mendiants…
Les marchands de vent,
ces ridicules terroristes
lâches et sans cervelles,
commenttent le Hold-Up planétaire
se mentent et nous mentent,
et nous volent nos rêves.
Ou sont les consciences ?
A offrir, notre siècle n'à rien d'autre
qu'exils et soft-tyrannies de
Télés dictatoriales et journaux
d'encres blanches antipathiques.
Fascisme émotionnel de la mode
Total fascisme
Al-Qaida fascisme
Dior fascisme
Vatican fascisme
MacDo Uber alles.
Au delà, rien, le vide,
nos âmes s'envolent
ballottées par vents
Artfices et Illusions…
Pourtant nos ventres pétris
de désirs insatisfaits,
en quête d'infini, de vertiges.
Ne pourront êtres contenus
ne pourront êtres encadrés
ne pourront êtres statistiques
ne pourron êtres contrôlés
l' ivresses de nos baisers
échapperont aux marketeurs,
Nous glisseront entre leurs doigts.
Nous sommes des mendiants
Nous en mendions de l'amour ! -
A la vie
la nuit enveloppe tes baisers
d'un fil ténu d'or, enchantée,
ma langue décore ton cœur
de sa salive ton corps délivré,
tes reins à ma bouche s'ouvrent.
je bois l'ombre, je bois
une croupe cristalline.
La nuit… ton corps luit
reflets d'argent salive.
la chaleur de ta bouche
brûle ma peau, incendie
ce cierge qui veux,exige.
Verge, que le fruit
de tes entrailles béni
voyage en toi, plus loin
tu m'enveloppe autant
que je me developpe
et que mes bras t'étreignent
et que mes baisers t'embrasent.
Ta peau couverte
de sueur et de sperme
s'offre à ma nuit moiteur,
tes jambes ouvertes
s'offrent à l'envi
ton âme à la vie. -
Get up!
Genoux à terre…
mais la fierté ne quitte pas
un cœur même écartelé.
La face couverte de boue.
les bras en croix…
toujours on se relève,
redresse sa tête
les yeux lavés
l'on regarde
briller les étoiles. -
simple d'esprit
je n'ai rien, ni ne possède rien.
tant mes yeux comptempleront
les levers de soleils,
la rosée sur les herbes
que la chaleur de l'été
chauffera doucement
ma nuque…
je serait heureux
je n'appartient à personne,
ne veut posséder quiconque
je ne voudrais n'avoir
qui ne soit vif-argent
ou nuage, qui ne soit
comme l'eau qui coule
et se faufile entre les doigts.
Tant mes yeux comptempleront
les levers de soleils,
que la chaleur de tes baisers
chaufferont doucement
ma nuque…
je serait simplement heureux -
chaviré
j'en ai fini avec le désespoir, avec l'attente
ce monde ira à vau-l'eau sans moi…
Au diable les fatalités, l'irrémédiable !
Je ne prends que l'or des murs
les veines des pierres,
je lit l'histoire sur les murs .
Mes pas glissent sur les avenues
je cherche des sourires.
je vais là ou me portent mes rêves.
La ville comme un écrin.
Les rues comme terrain de jeux
Je serre des corps chauds et tendres
et j'embrasse les passantes.
Leur chante des mots chavirés,
charme leur corps, décore
l'instant leur vie..
Paris ne sera plus jamais gris
j'y cherche des sourires. -
l'œil du cyclone
Dans l'œil du cyclone
ensommeillés et hébétés,
au loin l'orage gronde,
nous !, distraits par les paillettes.
Nous nous débattons en vain
cherchons notre chemin, mais
les ronces ont tout envahi.
distraits par le superflu
Il nous manque le nécéssaire.
Laisse les mots du jour, ces paroles
légères, déni d'éternité,
s'envoler au premier coup de vent.
Cache au fond de toi
les melodies et les rengaines,
garde les au chaud
pour les années froides.
Ne soit pas comme ces enfants,
à qui l'on agite un sucre d'orge,
ni comme ces lions appatés par
des morceaux de bidoches.
Songe que nous sommes
comme ces veaux
que l'on engraisse
avant de les abattre. -
Post-modern
La couleur du ciel
change peu le silence.
La couleur de la terre
change les âmes.
Marqué par nos empreintes.
la pierre noire de bitume
d'amertume et d'oubli
chasse les cieux bleus
de l'enfance.
Commence l'errance…
il n'y a plus de nul part,
lorsqu'il n'y a plus d'ailleurs.
Marqué par nos vacarmes
chuchotés et hurlés,
peuplé de foules solitaires
parlé à l'autre comme on
se parles à soi-même.
Nul part où aller
trouver le diamant
du fors intérieur.
Il n'y a plus de nul part,
lorsqu'il n'y a plus d'ailleurs
Que sainte technologie
veille sur nous. -
Valse au clair de lune
A ses deux seins dire bonjour,
ces deux petits niquer,
se faire et refaire ses tétins
y passer et repasser
toute langue pendue
pile ou face, la retourner
recto-verso rendre hommage
à son corps défendant,
gamahucher, la hisser haut,
la laisser sans défense.
à l'assaut par des baisers
s'en prendre à sa bouche,
galocher à tout va
sa bobine, l'émoustiller,
dans ce tendre temps
son velours louvoyer
caresser sans cesse.
choyer sa bouche
valse au clair de lune,
sa vénérée vulve
vouée à mes baisers. -
jeux de bouches
le premier qui jouit à perdu
elle n'a pas dit quoi…
alors j'ai perdu la tête
durant ce tête-bêche
de dur à mou
elle a fait mouche,
dans sa bouche
j'ai fait douche…
à touche-minouche
on jouait la nuit…
toujours je perdais…
aux jeux, j'aime perdre. -
après la secousse (a capella)
lache l'bazar
jle remet dans l'falzar
j'tai trop troussée la rousse,
moi, après la secousse
j'boirai bien une mousse…
lache l'bazar
jle remet dans l'falzar
cte bringu'zingue,
qu'tu m'à dézingué
j'boirai bien une mousse…
lache le bazar
jle remet dans l'falzar
sinon j'rebande dare-dare,
qu'mon dard qu'jembrousse
ta frimousse.
lache l'bazar
jle remet dans l'falzar
qu'on s'embrasse, ça fait tâche
l'mat tout défait, ou j'me fâche
lache l'bazar
jle remet dans l'falzar
j'tai trop troussée la rousse,
moi, après la secousse
j'boirai bien une mousse… -
égarée
Salle des pas perdue
je t'ai retrouvée…
effectivement… -
Sous ta jupe
Le printemps entre par les fibres
de ma peau, par les pores,
je le ressent dans mes entrailles.
Qui danse et qui roule
dans ma chair, ces jours
lumineux de montée de sève.
Les petites robes légères
éclosent, s'envolent.
Frimousses pétales et pistils
sourires et clins d'œil…
La si légère petite robe
ta peau nue frémissante
sans dessous, visée
sur ta broussaille, tes seins
qui percent la transparence
ravissement et désir.
Le soleil nous chauffe
je caresse tes jambes blanches
attiré, attisé, sous la robe légère,
le printemps entre par les fibres.
Le bourgeon, roi de ta forêt,
croît sous le doigt, posé,
encré à l'antre du délice.
Digitale ligne de vie,
lisse le roi bourgeon,
le dresse, l'écosse
sous la caresse, sur le delice
index délicatesse.
Le roi bourgeon, frais
et parfumé donne à visite
de bonne bouche
à droit de vit, site vermeil
merveille corolles et
merveille ce bouton :
de la croupe aux lèvres
il n'y a qu'un pas…
Sous le chintz gazeux
robe légère chantent
mes doigts, s'envolent
mes baisers, ma tête
échevellée, coincée
entre tes cuisses.
Ma langue déployée
disparait dans la brousse. -
ciné X
Au cinéma de mes nuits
elles le peuplent et sont à moi
au théatre de mes nuits
coule sperme et cyprine
dans les bouches assoiffées
surchauffe de corps
cœurs en surchauffe;
mes mots, les bleus de chauffe
glissent sur leurs lèvres
et ma pine glorieuse s'élève.
Au cinéma de mes nuits
je suis toujours disponible
pour un baiser et une caresse
au théatre de mes nuits
je me laisse attraper
mais, à la premiere robe qui passe
à la dérobée, je prends la fille
de l'air, et pffft je la souffle. -
Dilletante
la journée entière à dévisser les mouches,
à repeindre les nuages, les recouvrir
de cuir pleine fleur.
la journée entière à déboulonner les rails,
trier le ballast, séparer les diamants des silex
puis tartiner la mer de chocolat.
La fêlure bitumée des rues aveugles
laisse peu de place aux herbes folles. -
Cités jardins - la respiration
Parfois j'allais faire les courses, aller chercher le pain chez la mère Réau… de délicieux gateaux comme j'en ai jamais retrouvé… ou au Familistère, au Goulet Turpin… je gardais généralement la monnaie…
Il m'arrivait de piocher dans le porte-monnaie de ma maman et je lui dérobais 1 francs ou deux, à l'époque ça permettait de s'acheter quand même une bonne de Carambar© (les Delespaul© !) de Malabar©, de Nounours© (ceux qui étaient bon à manger - rien à voir avec ceux de maintenant - les vrais roudoudou, dont parle Renaud dans une de ses chansons - et le truc dont je raffollais Les Coco Boer, une poudre de réglisse dans une tres jolie boite ronde de métal argenté et coloré, ornée de la typo en relief "Coco boer", Il ya avait également ces petits bonbons à 1 centimes que j'achetais chez "Domino" et qui nous était extrait de beaux bocaux de verre…
Je pouvais m'acheter tout cela avec la monnaie des consignes de bouteilles vides, que l'on rapportait… le commerçant nous remboursait le verre quelques 20 centimes…
A côté de La Fraternelle, il y avait une épicerie qui laissait dehors ses bouteilles vides, et je ne sait ce qu'il m'a pris, j'en dérobais 3 ou 4 et les rapportais plus tard au même commerçant pour récupérer la consigne. Jusqu'au jour ou l'on m'attrapa et ce fut la fin de mes activités de voleur.
Par contre je continuai à piocher allégrement dans le porte-monnaie de ma maman. Un jour je fis assez fort et je lui pris un billet ou deux de 100 Francs (nouveaux) ce qui tout de même était une somme. Je m'acheta un pistolet de cowboy a amorce, des petits soldats (des de l'armée nordiste - Rintintin était d'actualité) et un parachute… le pied total… je cachais dans une des cours la monnaie - tiens pourquoi j'ai pas caché cela chez moi ? et je jouais tout content avec tout cela une heure ou deux…la réprimande fut sévère… je crois que l'on me descendis à la cave au charbon ou je dus passer un petit moment…
Chez la mère Réau, petit, je me servais, à la vitrine je prenais les gateaux qui me plaisait, elle me traitait de voleur, je n'avais que 5 ans et j'imagine que ma maman s'était disputé avec elle à ce propos…
Parfois lorsque ma sœur ou moi allions faire les courses, on avait le droit à déboucher une bouteille de cidre… c'était la fête alors… ou à acheter des millefeuilles, des babas au rhum (miam!) ou des religieuses…
Si je ne voulais pas manger, ma mère me faisait du riz au lait, quand celui ci allait au four, je léchais la casserolle. Elle cuisinait bien, et en bonne normande tout au beurre ou à la crème fraîche. j'adorais le chou-fleur à la crème, généralement accompagné de sole, de raie, ou plus couramment de morue… je mangeais souvent des petits pois, largement sucrés, ce n'est qu'adulte que j'ai découvert que cela pouvais se déguster salé. Lorsque j'étais malade, j'avais droit à une soupe avec de la viande hachée de cheval dedans, un délice… Maintenant pour trouver de la viande de cheval à paris… je n'en ai plus mangé depuis mon enfance… les steacks hachés de maintenant, ne sont plus aussi bon. Elle me donnait également un petit verre de vin de Malaga, qui dans son esprit était un fortifiant et un remontant. Son père les quelques fois ou il naviguait par là lui en ramenait… elle me transmettais donc l'héritage…
La boisson familiale est La Bénédictine… pas de gateaux possible sans son arôme, les crêpes sont impossible à faire sans en rajouter à la pâte. et encore maintenant, la Bénédictine fait partie de la pâte… cela et le beurre salée sont des incontournable pour moi.
aussi essentiels que la respiration.