Rendre l'eau au ciel
Sur le bord de l'amour
L'orage à la terre
Sur le fil de l'amitié
Graines à semer
Sur le champ d'un bisou
Eparpiller les nuages
Sur le chant d'un baiser
Éventer les déserts
J ai tant de toi rêvé
Souhaité être ton rêve
Au centre de ta vie
Je veux être celui
Qui met le feu à la pluie
poesie - Page 3
-
Feu à pluie
-
Aube ©IoStereo
Ne me jetez plus de ciels au visage,
gardez pour vous ces nuages.
J'ai bien d'autres rivages
rangés dans le tiroir de la commode
jetés parmi les chaussettes.
A l'aube de nos renoncements
citronnées amertumes
je tuais l'ennui en allumant
les chandeliers de jour…
Filles dénudées
Double prises
sans filet
Sôt, dans le vide,
en silence, chûte.
Sans toi, pas d'émois
pas de moi, pas de toi
je t'offre ma distance
si présente.
je ne pense qu'à ta bouche
brûlante, à nos fièvres.
mon absence rêve de toi.
-
portes
Le monde porte à vos oreilles ce que vous n'entendez oas
dans vos bureaux climatisés; sa respiration,
son parfum de sable, de terre et de chlorophyle.
Le monde chante à vos oreilles des chansons que vous n'entendez pas,
des chansons sans cordes ni peaux, des voix unies, des chants d'amour.
Le monde à des couleurs que vous ne voyez pas.
De l'azur au vermeil, de lune et de soleil, vous ne les voyez pas
derrieres vos écrans de fumée.
Le monde a des joies dont vous ne voyez que les colères.
Inutile de vouloir tout mettre dans des cases,
ce monde n'a pas de formes et c'est là votre peur. -
La melodie - ©IoStereo™
Pêle-mêle, emmellés, on s'aime.
tu chantes de la Mélodie des pareils.
Pour mémo, tu m'aimais.
Jamais plus pareil moment
Ne m'enchantera.
Sans pareil.
Pour t'aimer, moi aussi
Je chantais la melodie
Des pareils.
-
je veux
Aime moi malgré moi
Moi qui cherche sous tes pas la poussiere.
Aime moi malgré moi
Ne me demandes
ni si je veux ni ce que je ne sait.
Vole mon silence.
J'ai un Je veux sous la langue -
Points
Tu ne sais pas à quel point
tu me manques. faut pas!
Point de Toi, vers moi faisant un pas,
attrapant mes faux pas,
mes pas de trop.
À l'heur que je n'y pensais point
Je t'ai laissée partir.
De râge, poings serrés,
Je n'étais de passage,
ni toi un amour de cabotage.
Pourtant, n'étais pas si sage.
Toi mon rivage, mon radieux soleil.
mon point à l'horizon
Je suis paysage désolé.
Un désert esseulé. Point
-
Croqu'l'jour
T'es craquante, j'ch'ui rien qu'un croquignol
Qui veut croquer ta pomme
T'es craquante, j'ch'ui rien qu'un croquignol
Qui veut croquer la vie
Un peu avec toi.
T'es craquante, j'ch'ui rien qu'un croqu'mitaine
Qui veut croquer ta pomme
d'amour avec toi.
Qui veux dévaler, cavaler, détaler
tous les sentiers qu'ys démènent
avec les cailloux dans mes godasses
avec mes nippes trop grandes
ma figure mal debarbouillée
T'es craquante, j'ch'ui rien qu'un croqu'savie
Qui veut croquer ton jour
-
Dire
De pouvoir dire tes sous bois
d'humus et de lierres
De pouvoir s'étendre
sur les feuilles humides
Pouvoir te le dire.
S'oublier de ces gris ciels,
de ces vermines d'hivers,
s'aimer dans les sous bois.
Inventer des lendemains
où la pluie ne tombera,
où je déposerai mes larmes.
De pouvoir dire tes sous bois
ombragés été tiède et chaud,
pouvoir se souvenirs longtemps
d'alitées d'excessives paresses
chairs à nos corps délices.
De buissons d'abandons
d'étreintes en taillis
Pouvoir dire nos sous bois. -
Discretes insurections
Aime moi malgré moi
Moi qui cherche sous tes pas
la poussiere.
Aime moi malgré moi
Ne me demandes ni
si je veux ni ce que je ne sait.
Vole mon silence.
Coulis de bisoux sur chocolat et sa pulpe de lèvre velouté
Longe de caresses sucrée salées sur son lit défait
discretes insurections entre l'amour et l'envie
Je me hâte d'exister, de peur d'en perdre l'envie
-
De toi
Qu'avant que la boucle
Ne se referme
que toi, c'etait tout
Tout de toi me plaisait
Je n'ai été personne,
je n'étais qu'ami
amoureux, amant
de tout
de moi
de toi
tout ce temps
ou à force
ce fut tout sans toi
là j'étais quelqu'un.
Je n'ai été personne
de toi rempli
Je n'ai été que toi.
-
Don
Pour tes lèvres je donnerai mes rêves
Pour ton cœur je donnerai mon corps
Pour ton amour je vivrai la mort
Pour ton âme j'oublierai les larmes
Pour ton essence je t'offrirai ma présence
Pour t'étreindre je laisserai mes craintes
Ce temps des amours de printemps, que l'on voudrait
Place forte en des coffres cœurs,
Ce temps des regards et des sourires d'étés, que l'on voulait
Châteaux forts,
Ce temps de salives et de baves
Mouilles et jus, souvient toi d'eux
Longtemps aussi longtemps
Que je lisserai de mes doigts
Les fils d'or de tes cheveux -
Retrouve moi
Hé toi prêtes moi encore
Ton cœur, ton corps encore et encore.
Montre moi les chemins qui mènent à tes vérités, tes mensonges.
Que je voit ce qui entre et sort de ta bouche.
Donne moi tes blessantes douceurs,
tes ennivrances détresses, tes désespérances,
donne les moi, laisse les là au milieu de ces draps défaits,
donne ces extases mérités, ces jouissances,
-
cœur d'hiver
Je change ton cœur d'hiver
Qui m'a tant glacé cet été
Je lui donne la faim, la soif
Des aujourd'hui; des lendemains
J'échange tes baisers de politesse
En des morsures de rage
D'enlacements minutées
en étreintes
Je laisse à l'hiver ces amours
Prises dans la glace de ton cœur.
-
le calme des baisers
j'imagine le calme
de tes baisers,
de caresses sereines
loin d'errances pensées,
d'intranquillité bouillante
j'imagine le calme de ton lit,
le repos de nos étreintes
la certitude de nos jouissances.
sur ta peau, les reflets
de la lumière de l'aube.
j'imagine le calme de tes baisers.
-
distance
Je me tiens à distance
Juste assez que ton parfum
M'enveloppe juste assez
Que tes yeux me chauffent
Je me tiens à carreaux
Juste assez de toi
Chants à l'oreille
Juste assez pour
Ne pas t'embrasser -
mots
Les mots ne sont rien
sans les Moi à Toi
Mes Je de mots
ne valent rien sans les Nous
les mots ne sont rien
sans Et Moi Et Toi,
sans émoi mon Je ne vaut rien
sans Toi je ne suis qu'un vaurien -
…
Nous sommes tous étoilés, et moi laid.
-
consumés
Vent-je heures masquées,
qu'aux temps m'importent;
qu'à lents grillés, brûlent sa vie
à ses amours consumés. -
On fait comédie
On fait comédie ?
On laisse entrer le jour
L'ennuie et sa clarté?
On laisse entrer les jeux
À genoux et se relever
Quitte à rêver ses envies.
On laisse entrer les souvenirs
À l'encrier qu'y crevent
les rêves de papiers,
Les baisers souverains
Quitte à en perdre la raison. -
Si...
Si tu penses que la pluie peux stopper l'amour.
Que le soleil glace les caresses.
Que le vent efface les baisers.
Que l'orage te souffle à l'oreille des paroles d'envies.
Met tes souliers et parcours les chemins oubliés.
Les sentiers rocailleux.
Foule aux pieds les herbes folles.
Marche à travers les ronces, celles qui griffent ton äme.
Arrache à pleines mains les orties.
Sent que tu est de passage.
Si tu sent que la pluie peux stopper l'amour.
Il est temps de courir.
©IoStereo -
Points
Tu ne sais pas à quel point
tu me manques. faut pas!
Point de Toi, vers moi faisant un pas,
attrapant mes faux pas,
mes pas de trop.
À l'heur que je n'y pensais point
Je t'ai laissée partir.
De râge, poings serrés,
Je n'étais de passage,
ni toi un amour de cabotage.
Pourtant, n'étais pas si sage.
Toi mon rivage, mon radieux soleil.
mon point à l'horizon
Je suis paysage désolé.
Un désert esseulé. Point
-
je veut
Aime moi malgré moi
Moi qui cherche sous tes pas
la poussiere.
Aime moi malgré moi
Ne me demandes ni
si je veux ni ce que je ne sait.
Vole mon silence.
J'ai un Je veux sous la langue
-
A l'heur de toi.
Quand l'amour je n'ai d'autres
espérance qu'en toi
Quand amour d'autres toi
Emois ne fasse qu'un
Quand bien m'aiment
D'autres que toi
Ne passent qu'un cœur
A l'heur de toi. -
Toi
Je veux courir, courir, jusqu'à hier.
A bout de souffle mander de beaux lendemains.
Pour toi pour moi.
Je veux que la lumiere des jours d'un coup,
sec, tombe sur les douleurs.
Que le vent porte mes silences à ton oreille.
Apprivoise moi, apprends moi,
toi qui tais l'innocence des nuages,
berce moi de mirages,
d'illusions, de vains rêves,
éveille toute cette vie reniée et empêchée,
ce qui fût, espéré et tû.
Toi.
-
Aube
Ne me jetez plus de ciels au visage,
gardez pour vous ces nuages.
J'ai bien d'autres rivages
rangés dans le tiroir de la commode
jetés parmi les chaussettes.
A l'aube de nos renoncements
citronnées amertumes
je tuais l'ennui en allumant
les chandeliers de jour…
Filles dénudées
Double prises
sans filet
Sôt, dans le vide,
en silence, chûte.
Sans toi, pas d'émois
pas de moi, pas de toi
je t'offre ma distance
si présente.
je ne pense qu'à ta bouche
brûlante, à nos fièvres.
mon absence rêve de toi. -
petits bouts de merveilles
522254_446493195412132_470192332_n.jpg
un petit bout de ton âme
est scotché sur ma peau.
de petites gouttes de larmes
coulées sur les joues.
Parfois des larmes retenues,
parfois de la joie contenue.
de toi
il m'est resté
caresses et baisers ;
du bout de tes ongles
d'explosives jouissances
je songe au jolis
petit bouts de seins
au bout du compte
caresses désiraient
le petit bout de ton âme
-
l'empire décence
Sous son plus beau jour, offre moi une nuit d'amour
Je m'éveille à toi ; les rêvesrbères peuvent donc s'éteindre.
La nuit a beau faire, toujours le jour se lève.
Nos rêves nous ont soufflés tendres secrets
des ce qui est cher est tendre, des ce qui est rare est chair.
L'amour c'est toi à l'infini.
à commettre des fragrances délices,
ma ligne de raison vacille, dérive.
Ta peaux appât, à toi me mène
Indecente, silencieuse, incandescence
de la pointe de la langue, j'effleure la merveille
langueur inflorescence de ta perle vermeille
Ne jamais, jamais tomber en panne des sens
Rien ne passe plus vite que temps brasser
toutes sont étincelles, tout feux éteint sera sanctionné.
un qui n'a pas eu peur des lents de mains, vit au jouir le jouir
jamais ne devrait être lit au dehors du dit les je t'aime. -
Toujours
j'aimerai ajouter
des miettes d'éternité,
un peu de toujours
d'éblouissants baisers.
A l'oublié détour de caresses
tracassin de toi, fier amant
au bout de mon chemin, jurer
à la nuit de traversin
la loyauté des loups.
Silencieux, à rêver
Tel le vent, sur le velouté
de sa peau, voyageant.
A son insu, bringueballé,
transporté sans ménagement,
par la tendresse de son visage
bousculé.
Mes yeux ne voient
que ses yeux lumineux,
sa bouche magnétique,
m'aimante et m'attise
ce rêve volutes de baisers,
chamarée d'étreintes,
toi, pamoison, ravissement
chaudes langues de soie,
attisés.
-
Romarin
à la rencontre de ta peau
parfumée d'ambre et de romarin,
sous un ciel chauffé à blanc,
je cours contre le vent,
foulant les herbes sèches
et les pavés disjoints.
Entre le désir et la douleur,
encre noir de tes cheveux
je devine force et abandon,
la chair de tes soupirs
l'errance de tes jouissances
et je les envies.
Je me promène autour de toi,
comme une fumée légère, un nuage.
je cours avec le vent
t'enveloppant sans te contraindre
amoureux de ta liberté
pour ne pas dévoiler ta cachette
même si je pouvais la trouver.
Ne pas révéler au monde
ta beauté de sable blanc
de pierres secretes,
d'écorces tordues
juste révéler que j'ai trouvé
que mes doigts aimeraient
se poser sur ta bouche.
que mes lèvres effleureraient
tes mains ouvertes.