Saveur d'ôter vert soie suave
de douleur à douceur, jamais assez
d'ailes pour m'envoler,
jamais assez de tes baisers vanillés.
Vouer à nos ivresses charnelles
nos paresses d'étés, si ne m'aimes l'amie,
jamais je n'aime, à deux nos solitaires plaisirs.
même si nos élans sauvent nos peaux,
cents lendemains, éblouis au jour d'hui.
Dévouée louve voulue, lumière sans ombre.
Amicalement valent mieux à deux partagés,
plaisirs briselarmes, nos instants lumineux.
cent sentiments, juste nos questions-réponses
peau sur peau, cent poésies, juste sexe cité.
Nos paresses d'été, jamais assez
de ces baisers nus vanillés.
poesie - Page 4
-
Fuck friendly
-
les graines qu'on s'aime
Qui j'ai un jour aimé,
restera… en moi.
changé sa nature
inchangé sa force
je n'oublierai jamais
ces "je t'aime" griffecœurs
qui échappaient à ma raison
ces "je t'aime" agitecœurs
dits ou pensés, silencieux ou criés.
il y a un jour, des années
que je t'ai aimée,
et toujours tu restera
en ce cœur d'argile.
pour rien, pour un sourire
entrevu
pour un baiser reçu
comme des ciels bleu
des caresses ivres
pour un geste
pour un regard posé sur ta peau
un timbre de voix
un rien qui étais tout.
un tout devenu rien.
et pourtant
tous les je t'aime
sont des graines qu'on s'aime… -
Incendies d'oublis
j'ouvre le jour
à ces toujours que tu brûles
d'incendies, voulant taire
mês détresses, j'ouvre le soleil
je couvre la nuit, rayée, brisée
...lacérée, j'ouvre mes bras
à ces toujours que tu brûles
pour point d'exclamations
voulant taire ces baisers
oubliés -
Nuit noire
De ses silences qui me tailladaient
la peau, tels une lame de rasoir
jaillissait la nuit noire du monde.
La glaciale obscurité de son absence
je me sentais tout con. vide.
inutile.
J'assiste aux funérailles de mon cœur,
sacrifié, immolé, brûlé.
je relis les jours anciens, d'illusions.
je n'avais pas cru n'avoir jamais existé
ni pensé que dès l'aube, la nuit était déjà là. -
Presque l'hiver
Presque l'hiver, mais je conserve les fraîcheurs des premières fleurs
j'en respire encore le parfum…
Tout comme je garde en moi la trace des temps anciens, la boue, la poussière du jours où je n'étais pas encore né… la lumière de soleil couché depuis longtemps et la clarté de l'air nocturne…
Comme si mes pas avaient parcourus ces ruelles obscures, traversés ces jardins sauvages… mangé de ces fruits pendus à ces branches d'arbres depuis déracinés…
Quelques fois ma mémoire voyage et me ramène ces fugitives impressions d'un passé lointain…
Moi qui ne rêvait que d'avenir, de voyage vers les étoiles, de planètes à conquérir…
Je traverse Paris… se superposent à ces avenues des entrailles de grès, des ruisseaux… des immeubles parsemés, des bâtisses et des cabanes, ça et là des palissades de papiers cartonnés, déchirés et sales…
Rien n'est jamais comme demain… ce qui est rêvé sera, je marche parfois à rebours, je cours, je cours.
Jusqu'à m'essouffler. et je chante ton nom, remémore tes yeux, rebâti ton visage, jusqu'à m'essouffler, je cours te chantant, envoyant aux enfers ce qui m'éloigne de toi.
Presque l'hivers, mais je conserve le goût de tes baisers… presque l'enfer, mais j'eteint les feux avec mes chansons. -
lagune
dans la chaleur de la nuit, dans mes rêves,
sur ma peau, il y a une trace de toi…
tes yeux clos, ta bouche entr'ouverte.
mes mains posées sur ton ventre tout chaud…
tu dors encore et tu sait que je veux ton plaisir.
Au bout de mes doigts agiles, ton humide royaume.
Je viens le visiter, lorsque j'entre en toi, tu t'éveilles.
Je regarde tes yeux briller.
Je te veux nue, à ma bouche offerte, tes seins délié de par ma langue,
d'ennivrants baisers. Ta lagune à laquelle ma bouche rivée boit et lèche,
que se mèlent nos corps… que cette fièvre braise danse.
nos corps emmelés,
nos peaux imbriquées
nos langues virevoltées
nos sexes emboîtés
nos âmes mélangées… -
j'attends du hasard
J'attends du hasard qu'il fasse un peu mieux les choses
de ne pas savoir comment demain sera fait
d'être bouculé, virevolté, émoustillé, surpris
et étonné d'être en vie…
envies.
au hasard, du détour d'une rue,
trop tôt pour nos regards croisés,
s'effrayer des possibles, des égarements
suivre ta route, gravir tes montagnes…
prends ma vie.
J'attends du hasard qu'il fasse un peu mieux les choses
des détours, des errances, des explorations
de l'inattendu, de l'inespéré, qu'il survienne
contre mon gré, s'imposer, contre ma volonté
contre mes attentes célébrer le miel de la vie. -
Vacarme
Du secret enfoui en mon fors intérieur,
diamant brûlé ; braise puis charbon.
Cette craie écrasée, poussière
A qui révéler ce qui est oubli ?
Le sourire a survécu aux soleils
en miettes, aux étés de neige.
Révéler que le cœur est roche
brisée, émiettée, que la pierre a fondue
Songer à ciel ouvert de ces souvenirs
délavés, silencieux vacarmes,
d'où surgirait la main qui m'a lâchée.
la main que j'ai lâchée. -
infiniment, infiniment
Le ciel que tu ne peux atteindre
l'air insaisissable,
le bleu du ciel que tu ne peux fixer
ce silence que tu ne peux entendre
juste le souvenir.
ces cœurs qui t'ont étés offerts
ces corps jetés, repris…
ces interminables étés
ont finis par par passer.
Le temps qui file.
Mon cœur de hors-bord
rangé dans sa pochette surprise
prends ses quartiers d'été.
Mon heure ange débordée…
Secret cœur fondant.
ses souvenirs coffre-fort
clos et insaisissables.
infiniment, infiniment
-
Même si…
je ne peux atteindre ton JE
toi, mon autre moi
celle qui étoile, celle si ciel…
Je veux que Nous.
Nous afin que mon jeu,
mon tête-à-tête avec moi-même
cesse enfin et qu'enfin
être toi, mon autre JE même,
un je t'aime. -
mes larmes sèches
je porte en moi les serrures du ciel,
ce cadenas, cadeau solaire.
Cet enclos, où les infinis définissent
le fin socle de la faim.
je n'ouvrirai les portes, qu'à celle
qui nourrira mon âme scellée.
Mes larmes sèches, au fil des jours,
cristallisent des joies, sur les joues
échouées. -
Abrasif
Abrasif, le silence qui, parfois lui rongeait l'âme
ça restait au fond du ventre, à vif comme taillé par une lame.
Pas de mots pour cela, que des maux sans raisons.
Tête vide, silence et absence, sans larmes, sans.
le monde vidé de tous les êtres qui le peuplait.
Alors ses pieds sans consulter sa tête, en fuite…
parcouraient des rues qui ne le menaient nulle part.
la ville, prison, du quotidien, des jours rêvés.
Ses mains impuissantes à retenir l'autre,
son coeur qui saignait sans bruit, discret.
son être qui réclamait la vie, et qui l'observait.
Ne pouvant faire que cela… et attendre…
Alors dans ces saisons grises, qui se déroulaient
les jours et les heures s'égrenant, toutes semblables
ses pas le menait dans des rues déjà parcourues,
des visages de passantes méconnaissables.
Il voulait courir jusqu'à ce que son cœur éclate
et qu'il ne ressente plus rien que son souffle court.
Il se fondait au gris de la ville…
il ne cessait de l'attendre, de l'atteindre…
Le soleil semblait ne jamais se coucher,
sa lueur sourde ne le réchauffait jamais.
Il cherchait le centre du cercle dans lequel
il se perdait, s'égarait; repassant cents fois
par les mêmes sentiers, des chemins
qui se révélaient être des impasses.
Il ne renonçait jamais, ni à son espoir
ni à son désespoir qui, parfois s'accrochait
telle une tache de boue, de la suie.
Ce n'etait rien que l'automne.
Ca annonçait l'hiver. -
Après
Sur un lit de satin noir sperme coule, éclabousse
une araignée, nue s'étale sur la nuit satinée .
et désirable Flaque d'or pale
écartelée, pénétrée. rivieres opales
Ses longs bras, nombril petit lac de lait
ses longues jambes deux corps tiedes
ses seins pointés assoupis.
déjà de fins filaments s'étirent, sèchent, et craquellent
des extases rêvées, des sommeils d'après
chauds et profonds comme un songe d'opium.
déjà des parfums, des muscs, des sueurs sucrées
baignent les draps et les corps endormis.
Une parenthèse dans une lutte accord,
des envies renaissent et demeurent
des désirs de nudité, de peaux, de l'autre
des corps affamés, devenir l'autre…
s'y perdre, s'oublier.
-
pluie
Mes mains ont beau glisser,
ma peau frotter la tienne,
ma douceur se fondre dans l'âtre
brulant de ton désir,
copie carbone des miens,
jamais ne t'envelopperai
comme l'eau qui coule sur ton corps,
comme cette pluie sur ton visage
qui ruisselle sur ta nuque. -
échappée libre
vivre libre
Libre à vous tenir
de vous livrer. mes livres,
Comme un livre ouvert à ma libre pensée,
je lis en vous. à mon libre-arbitre
Mains et poings liés mais, plus que tout
et pourtant libre, de commettre délits
de commettre délits et pourtant libre,
mais, plus que tout Mains et poings liés
à mon libre-arbitre je lis en vous.
à ma libre pensée, Comme un livre ouvert
mes livres, de vous livrer.
tenir Libre à vous
de la vie, ivre
-
La Bourboule, Auvergne
Pieds nus, remontant le courant de la source,
la poussiere collant à la sueur, la vase lave.
ami torrent, ravi de cet isolement, jeux d'eau…
des poissons d'argent filent entre mes jambes.
l'eau très froide, vives vagues, ruissellement
l'eau qui dévale et s'éclate en arc-en-ciel
sur les roches, fraîches milles goutellettes.
Pieds nus sur les galets, remontant le courant
le chant des galets fracassait celui des cigales.
verte auvergne, ensoleillés volcans…
Passait l'été, passait l'enfance…
-
1985
Sa voix pensait mes blessures,
s"enroulait autour de mes plaies,
et s'envolait la conversation.
Ignorant des lendemains chacals,
je dévalais alors la montagne
cailloux, et terre brûlé par un soleil
j'attendais encore la chaleur
de sa voix, et.
Sa brune parole,
mes balbutiements
mes hésitations,
mon silence
Ses lèvres arc gothiques.
cet été là, crevait en plein cœur.
Ses mots de la couleur
de nos baisers,
sa langue ailée de papilon.
ses mots jetés au ciel.
Sa voix chantait mes blessures
et.
Brune.
-
Vaincre le soleil
Tu peux sentir le souffle de la liberté
par le vent, les fleurs, les parfums portés
visitent tes os, ta chair.
Ce "rien" précieux qui, chaque jour
chaque fois que tu vaincs le soleil
rempli ton cœur chauffé de gratitude,
souffle entre le souffre et la neige.
je veux refaire l'amour, me bruler à l'astre solaire.
me livrer ensuite au vent et à la pluie.
Invitez-moi au creux de vos reins
acceuillez-moi en votre sein.
A vous de m'ouvrir votre sérail
Tes bras ouverts, accueillants
parlent au monde entier
de générosité et de lutte.
Tu peux parler des heures de ces révoltes
fécondes, de ces colères sans haines…
Tu peux adorer toute ta vie
ces pensées sauvages, fécondes ;
tu peux vouloir vraincre le soleil…
Chaque génération reprendra le combat
là où les anciens l'ont laissé…
Ne jamais dire "je t'aime"
de peur de ne plus le penser un jour
de peur de le dire trop souvent ou rarement,
que toujours ne deviennent jamais.
je souhaite que mes mains et mes baisers te parlent
de ce que je ne connais pas encore de toi…
L'absence de tes baisers me parle de toi.
Agrandir le monde. transmettre sa rage de vivre
contaminer le réel, l'infiltrer de rêves
inséminer…
Cours t'éblouir de ces ciels lumineux
de ces ciels marins, et de ces levers de soleils
sur un monde neuf… ces libres soleils.
je me souviens alors de sa peau de pluie.
-
Sourire
De son sourire s'échappe
des ciels bleus printemps
des champs d'orge,
de blés d'or…
je voyage des nuits entières
sur tes grains de beauté
sur ta peau blanche
et tes seins d'argent
De son sourire coule
une eau limpide,
claire et fraîche
je voyage et me prélasse
sur tes courbes inlassablement
j'embrasse ton ventre
De son sourire
le bruissement d'un vent
d'été rafraichissant.
je voyage et ton corps m'acceuille
et sa houle me berce et m'enivre
ta peau chante et me hante.
Ses yeux sucre d'orge
pointés sur le vert
de mes yeux, je fond.
je voyage en toi ;
tes soupirs, tes cris,
ton souffle touche le ciel
Sa bouche sucre d'astre
brille d'un ensoleillé
sourire friandise ;
bouche candy, lèvres fruitées
nos extases, nos étreintes
nos baisers, nos rires
ton sourire…
sourire aux senteurs de lilas
et de fleurs de pommiers.
De son sourire s'échappe
des ciels bleus printemps
des champs d'orge. -
Ouvrir la porte
Qui le premier a ouvert la porte
aux courant d'air ?
a ouvert le robinet
au beau milieu des vagues ?
pour tout, pour rien
pour tous, pour soi
ces terrains vagues d'espoirs
vagues et vains…
ces montagnes que l'on gravi
pour qui ? pourquoi ?
Qui le premier à peint le ciel
juste pour l'offrir au regard des autres
sans rien attendre en retour.
Celui ci qui à libéré le premier prisonnier
et lui a ouvert les grilles.
Celui là qui laisse son assiette à l'affamé.
Ces trouveurs de hasards, qui jettent
des poussières d'étoiles
à ceux qui n'ont que les certitudes.
Ces livres laissés ouverts
fragiles en l'attente du lecteur
Ces jours meilleurs qui n'attendent
que ceux qui ont trop aimé la vie. -
Entêté
j'ai retrouvé ma tête
ousque j'savais plus ou j'l'avais mise
entêté que j'étais, tête folle
à trainer partout…
ptêt ben que j'm'entettais
à suivre des idées folles
Délivrez votre liberté
crachez votre rage
dévoilez vos intentions
J'secouais mes puces
mes vêtements étaient trop petits
et mes chaussures trop grandes
à suivre les courants d'air
je m'enrhumais
mais si je savais ou j'allais
je ne savais quand j'arriverai.
Dont follow the leader
Ni dieu ni maître…
Never mind…
Je n'oublierai jamais
ces gerçures aux doigts,
ces chemins boueux,
ces pantalons rapiécés.
Ptêt ben que j'm'entettais
sans dieu, sans maître…
à suivre des idées folles ;
mais elles nous rendaient
heureux -
Timidité
je tombe à la renverse
manquant de peu tes bras.
sur une terre humide je cavale ;
sur des nuages mes pieds s'agitent.
Mais jamais ne t'attrappe.
Si je passais par toi
te souriai, tu souriai.
Tes yeux me happaient
déjà j'étais loin.
je n'osai te parler.
Journellement, te visitais,
ne laissai pas ton sourire
magnifique et lumineux
subjuguer mes jours et mes nuits.
je tombe à la renverse
manquant de peu tes bras.
sur une terre humide je cavale ;
sur des nuages mes pieds s'agitent.
Mais jamais ne t'attrappe. -
Superflu
Tout ce qui t'est nécessaire
tient dans tes poches ;
de l'amour, des roudoudous,
des tours de magie, des alentours,
des chemins de traverse,
des sentiers buissonniers.
Rien ne t'est plus nécessaire
que ce que tu peux porter ;
tes rêves les plus fous
les baisers les plus doux
les doudous, les froufrous
le reste importe peu et…
pour qui ne rentre pas dans tes poches
il y a assez de place dans ton cœur. -
Descendre la cascade - pour la délicieuse.
Descendre la cascade
et glisser sur les pierres
à la nage rejoindre le rivage.
l'eau qui coule des montagnes
est toujours la plus froide
l'eau des torrents la plus forte.
Les lichens agrippent les pierres
et les empêchent de rouler.
Descendre la cascade
et se laisser porter par l'eau.
Suivre son courant et se laisser flotter.
Si le nageur ne sait ou il va
la source rejoint toujours l'océan.
Descendre la cascade
et glisser sur les pierres
à la nage rejoindre le rivage.
j'aimerai te dire descendre la cascade
et se laisser porter par l'eau,
L'eau douce érode la pierre
mais abreuve l'assoiffé.
-
La Réforme
Il faudrait y être toujours vif argent,
sur des sentiers d'or et de plomb
et pour oublier l'ennui, se souvenir de la quiétude.
de ses couleurs et ses nuances de gris.
L'Empire empreinte, totale.
L'Empire nous dépossède du silence
Tu dis : "j'aurai sa peau, au chagrin!",
tu dis avec les yeux qui brillent
"sort dehors, là ou y'a les vrais gens,
ils veulent mettre à bas l'argent,
ils veulent plus bosser"
Je pense : "ouais on aura sa peau
au chagrin… "
De toute façon, nous n'avons plus que le soleil
que nos baisers de joie et d'amertumes
on nous a volé l'ennui, on nous a dérobé
les pierres sur lesquels nos pas s'envolaient.
Nos révoltes ciselées à présent marketées,
nos colères et nos idées à présent commerciales,
notre rage anesthésiée par la coke et le shit
ne nous appartiennent même plus…
Il faudra retrouver l'ennui,
il faudra retrouver le silence
il faudra être seuls, nés
au monde.
Que nous cessions d'être distraits et distants
emportés par le souffle de l'Empire
dépossédés de nous même,
dépossédés de notre histoire
Tu dis avec les yeux qui brillent
"sort dehors,
les vrais gens sont là."
-
Montées de sève
Irradier
A bout de bras
porter la lanterne.
Allumer les torches
porter la lumière.
Contrer l'ombre
et la peur.
En promenade, ta courte jupe, rien dessous, je trousse. Ma main libre visite petit paradis. Un café, t'y caresse et mes doigts trouvent le chemin de ton bonheur… Un magasin, impatience d'une cabine d'essayage, nos reins en feu impatience de jouir de l'autre. Urgence de nos baisers. tu serre bien la base de ma tige, tes doigts coulissent ma peau et les miens cheminent en toi, ta langue deviens plus dure plus leste. tu me fait jouir, et ta main prisonniere de mon pantalon, lait tiède coule sur tes doigts, ton clito roule…
Illuminer
nos jours, nos nuits.
Rayonner
renaître, lutter.
se caresser dans un lieu public, ma main mouillée par ton plaisir et savourer ton extase et t'embrasser… oublier le monde autour de nous et désirer que tu me masturbe et me suce.
Ranimer les lumières
être désintéressé,
fraternel, sincère,
généreux…
Langues melées de salive, dansantes, bouches chaudes et douces, caresse tes seins, et chuchottis à l'oreille, ta main posée sur la bosse de mon jean. Bande en t'embrassant, tes doigts masqués par la table s'infiltrent par ma braguette et tes doigts caressant mon gland humide et gonflé de désir, et de l'autre tu caresse ton clitoris, égoïsme… la table, mon corps fait écran au regard des autres, ta bouche me donne le diapason de ton plaisir, mon gland gonflé et tendu, tu le caresse comme ton clito, au même rythme, et je suis heureux de sentir que tu t'envole et je jailli entre tes doigts
se raccrocher au soleil
s'offrir des jours sucre candi
et retomber amoureux,
ne plus regarder en arriere
arrivera…
Caresser tes seins, t'embrasser, plaqué contre ton dos, doigts entre tes cuisses posés sur clito, bande fort, envi de s'enfoncer en toi, le glisse entre tes fesses, lentement, s'enfoncer et ressentir les vibrations qui t'exaltent, Baisers chauds et gourmands. En toi, ton anus me brûle et me ravi, lentement vais et viens, Toys caresse. T'agrippe et glisse sur ton ventre, ma main se pose sur la tienne et nos doigts s'emmelent. Sent glisser Toys. Nos langues s'enroulent. Accompagner Ton plaisir. Se couler en tes fesses, couler, contractions d'anus.
des jours ensoleillés
des jours de fièvres
des après midi, des petits matins
Irradier
un baiser braise et cendre, une caresse de glace sur ton astre, la somme de nos désirs s'additionne… se mutiplie comme un ciel et les galaxies, entre tes seins, ma voie lactée, par jets et par pluies. une caresse de feu sur ton astre.
de la vie. -
Le moineau des filles
Ce reflet dans le miroir ne te montre pas.
Demain sera fait de mon ignorance.
je veux me livrer à l'astre solaire,
faire l'amour au vent et à la pluie.
le moineau des filles
dévale la ville…
Se brûler à ne pas se dire "je t'aime"
de peur de ne plus le penser un jour.
Alors "Toujours devient jamais".
Mes mains et mes baisers muets
se brisent.
l'été ne tient qu'à un fil
le beau temps dévale
Arrogance de tes baisers…
d'insaisissables reflets de toi
dévorent mon cœur.
le moineau des filles
dévale la ville…
Défilent les filles des villes
que l'on voudrais vêtues d'un fil.
Pour les moineaux des filles
le défi de vivre décore les cœurs. -
Bas couture
A l'insolente beauté de voile brune,
écrire à mots troubles,
ivre d'une sensuelle finesse.
Rester coi, subjugué, hypnotisé…
fasciné par la femme pluie,
jambes gainées de la lumière de l'aube
Ne pas résister, à ma main
qui glisse, remontant la trame nylon
de la chevilles à ta cuisse
je rejoint la peau nue
chair dévoilée, chère rondeur
Exulter à son exitante douceur
me fait exister, me fait vivre
N'y résister, se laisser
séduire par ces bas, seconde peau
fibre qui vibre, qui me devoile
me mène et m'invite à ton petit paradis.
-
imaginaire biographie
Penser la vie comme un point d'interrogation ?
ou, sans doute, comme un point de suspension…
la vie !!!