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poesie - Page 2

  • Ivre ouvert

    J'ai lu en toi
    des livres et moi
    Émoi, alors,
    dès, ivre de toi, l'or
    j'ai dis livre toi
    Libre à moi.

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  • Etincelles

    Toi pour qui brillent mes yeux
    tu sais mes étincelles
    t'oublier et par hasard
    Te rencontrer
    Sans te connaitre
    Te reconnaitre

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  • Être

    Faire tout ciel de ton être
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  • Secrets

    Je te veux
    avec chagrins et peines
    Je te veux fraicheur de l'air
    Je te veux
    terre mouillée
    pluie d'été
    sous bois
    Je te veux
    Toi, t'est mon secret ignoré
    De toi, de tous, de tout l'temps
    qui, traversin dans ma nuit
    me chaufferette soleil
    Quand j'aurais besoin
    De tes bras, sous une pierre
    Je cache des dis joyeux
    Révele aux oiseaux r
    Secrets à réver.


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  • Été sur peau

    Tu porterais l'été sur ta peau nue
    Tes bas ombres fraîches sur un lit
    J'y rejoindrais ta soif et ta faim
    Aube dédiée clairs obscurs,
    D'après midi volée;
    aux plaisirs aux désirs.
    Offrir baisers petits matins
    aux auréoles dorées de tes seins
    Jouir ensemble
    M'offrir à toi,
    Et te decouvrir
    au jouir de fête


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  • Pleins ciels

    L'art c'est libre
    La liberté se révèle
    Peu à peu.
    Le rêve c'est l'air
    Que l'on respire,
    L'harmonie
    que l'on inspire.
    A pleins poumons
    Je vis
    Avide
    de pleins
    Ciels

  • Envieux

    Manque à nos soupirs
    Un ciel bleu qui s'étire
    De l'argent du petit jour
    À la nuit azurée d'étoiles.
    Pas lourds, pieds crottés
    De boue, parfois je chûte
    Me relève les vêtements tachés
    De cette terre à laquelle je suis
    Attachée, aimanté, l'amant.
    Je regarde envieux les nuages.

  • Entre rêve

    Entre deux rêves, je m'ennuie
    La nuit je peux rêver que je suis
    Et que ton cœur est ma demeure
    Entre deux rêves, je m'ennuie
    La nuit je peux rêver que je suis
    Et que ton cœur, là demeure.

  • Mimines

    La vie que je mène
    par le bout du nez, me mène.
    Pas vraiment une destinée
    ni même une obstinée.
    La vie que je mène.
    J'ai beau cheminer
    pas vraiment un songe.
    Miner les mensonges
    Déminer l'explosif ennui
    Faire bonne mine,
    mimer des sourires
    Tout cela me mine.
    La vie que je mène
    Même si la mienne
    semble minime,
    Il me suffirait de prendre
    tes mimines pour
    être heureux

  • Rêve

    Elle est un rêve plus doux que ma nuit

  • J'écris

    J'écris pas trop fort,
    à la plume,
    à l'ancre marine,
    à la nuit d'encre.
    J'écris pas trop fort
    pour ne pas brusquer
    réveils, horloges
    et leur maudite sonnerie,
    de rappel à l'ordre établi.
    Je préfère écrire
    avec des plumes duveteuses
    des berceuses heureuses.

  • Cœur vagabond

    Le cœur vagabond
    j'erre, je perds mon temps
    J'attends nos correspondances
    Mais pas trop.
    Le cœur perdu
    Je géolocalise mon âme
    Ne trouvant plus le chemin.
    Pourtant je sais où est
    Mon cœur vagabond.
    Droite ligne vers toi,
    Il t'attends.
    Mais pas trop.

    Prendre ta main est difficile
    Prendre ton cœur l'est aussi
    Je pourrai prendre ta main
    la garder
    T'enlacer sans raisons
    Se blottir
    trouver la légèreté
    Aimer tes yeux, ta bouche.
    Prendre ta main est difficile.
    Ne pas t'embrasser
    est une folie.

    Je n'ai d'yeux que pour toi,
    dire que l'amour est aveugle
    C'est ne pas te voir.
    Je veux ta bouche
    Je veux ton cœur
    Tu m'offres ta joue
    Tu me donnes ta main
    Je veux ton corps
    Ses vallées ses replis
    Ses cicatrices et ses rides
    Je veux ta bouche
    Tes mots comme des baisers
    Tes baisers comme une ivresse.
    Je veux tes soupirs
    Partager nos fievres.
    Je veux te voir vieillir
    là quand sont gris les jours
    Les vouloir d'or fin.
    D'amourami et l'amiamour
    Jamais transi, juste dans la patience
    Je veux regler mon cœur
    À l'heureux exacte du tien.

    Tu me dictais de si beaux jours
    D'allégresse, de kermesse
    Je t'offrais des billets
    de trains pour l'été
    D'insensés voyages en toi
    De clairs sentiments
    De claires journées
    À nos solitudes, nul silences
    A nos joies, nulle peurs
    De cœurs tout chauds
    À ces amours insolentes
    Qui, Aiment si lentement
    Ces si beaux jours.

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  • Inversé

    Comme un sommeil inversé
    Radieux saut dans le vague
    Des mots, des voix, des pleurs
    Pas de cris vains, des murmures,
    de liberté que les armes
    veulent étouffer par les larmes

    Manque à nos soupirs
    Un ciel bleu qui s'étire
    De l'argent du petit jour
    À la nuit azurée d'étoiles.
    Pas lourds, pieds crottés
    De boue, parfois je chûte
    Me relève les vêtements tachés
    De cette terre à laquelle je suis
    Attachée, aimanté, l'amant.
    Je regarde envieux les nuages.

  • Epeler

    Je ne sais
    ni le dire,
    ni l'écrire,
    alors
    Elle m'épele
    Comme en
    Dire
    Qu'elle me plait.

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  • Invitation

    Invite moi à t'essayer
    Invite moi dans ta joie
    Accueille moi en ton corps
    Fait moi visiter ton cœur
    Ne reste pas dans mon ombre
    Prends la lumière, apprivoise moi
    Recueille des aujourd'hui
    Les espoirs d'aubes, des promesses de demains
    même si
    Des remparts de soie
    Entre toi émois
    mes murmures
    mes dernières frontières
    Franchies,
    Pour à toi devenir
    Invite toi.

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  • Si

    Si un jour, je te donnes la main,
    J'aimerai ne pas la lacher.
    Si un jour, je nous donne un demain,
    J'aimerai que tu y soit
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  • 10 000 fois

    J'aurais aimé 10 000 fois
    De milles manières ces filles
    En déshabillant âme et corps
    Passant de l'amour au chagrin
    J'aurais aimé être séduit, caressé
    Abandonné et traîner
    un désespoir de chien perdu.
    J'aurais aimé être outrageusement
    Embrassé, désiré, malmené
    Cajolé, choyé par d'inconnues
    Beautés sans préambules,
    sans délicatesses
    Avant de résister et de céder.
    J'aurais aimé qu'elle me garde
    Qu'elle me regarde
    Qu'elle soit la première à parler
    Qu'elle me vole baisers et l'ignorance des demains

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  • Elle (I.S.) texte remanié…

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    Avant
    Il l’avait enfin rencontré, n’avait que d’yeux pour elle… 
    Trop belle pour lui… sa bouche fraise l’iris menthe perdu au loin…
    Ses pieds nus, ses fines chevilles , effleuraient le sol 
en apesanteur, en suspension. 
    poussée par le vent, elle flottait.
    Elle, là, lui, sa tête vide… ses mots définitifs 
    ses phrases, sans sens, des sentences jetés au silence.
    Elle, indifférente. 
    Lui… ne montrer ni son intérêt, ni son désir.
    jouer le beau mysterieux.

    Suite de la soiree, les amis,
    métro, il l’accompagne,
    rester auprès d’elle…
    le plus possible
    Peur. Ne pas la brusquer.
    sentir son parfum. la respirer.
    La chaleur de ses jambes, 
    le coussin de sa peau,
    elle contre lui. si proches…
    ses mains… ses genoux, là
    Lui, n’aurait jamais osé. 
    si seulement… si seulement…
    si seulement…
    Seulement la raccompagner…
    l’accompagner…
    Elle dit …
    inespéré…
    «tu ne m’emmènes pas chez toi?»
     
    La pénombre protégeait leurs délices.
    Elle, ses doigts, Elle, 
    naufragée volontaire de son jean s’affairait.
    Lui, doigts nomades posés, territoire d’aventure, 
    merveilleux, souffle retenu, vertige
    l’entrebaillement cotonneux d’un slip humide… 
    Elle, cuisses s’ouvrant au plaisir d’être caressée.
    S’embrassent, se dévorent, se goûtent.
    Baiser timide, deux bouches se frôlent,
    langues se déliant, s’accouplant
    Bouches fleurs téméraires.
    Corps à corps empressé, Bander.
    Elle le guide, l’invite…
    Ils sont déjà de vieux amants.


    Pendant
    La nuit… Elle n’avait plus de nom, ou trop… Elle etait brune, rousse, blonde, Elle était toutes les femmes avec qui il avait fait l’amour, qui avaient bien voulu coucher avec lui, dont il avait rêvé, depuis toujours, Elle Unique… le reflet de son désir, la réponse à ses obsessions…
    Son pénis tendu réclamait satisfaction, il était Exigeance, et réclamait son dû… il jouir. Finir sa course du fond de ce ventre délicieux et acceuillant, vite, exploser tout de suite.
    être mangé par ce sexe chaud et crémeux qui l’enveloppait, se dissoudre en mille goutelettes lumineuses. Sexe qui dansaient l’un avec l’autre.
    Humide de sa salive, son gland chatouillait le merveilleux clitoris. Le sentir tout dur l’enchantait. son gland lissait et se frottait contre lui. Brûlait d’envie de couler ce sperme offert. Il désirait l’entendre chanter à son oreille, la pénétrer au plus vite, perdre conscience et raison, laisser aller son corps fiévreux contre sa peau si douce.
    Ses mains caressent, soupèsent les seins d’or de son amante. leurs reins s’emballent, cheval fou, plus profond, il cherche à venir, virevolte, dérape, plonge, à cogne contre les parois bouillante de cette grotte enchantée. Il s’arrête, comptemple ces yeux mi-clos, ces lèvres frémissantes, ces apétissantes courbes, clavicules, pointes de ses seins. 
    Il songe : «je veux te baiser, te baiser, te baiser, je veux t’enfourcher, t’enculer, t’enlacer, sans te connaître, te reconnaître, sans te devoir amour, sans te devoir tendresse. Ne me demande pas d’être raisonnable, j’ai faim, j’ai envie des ces envies, que rien ne peux freiner», frénésie, désir de chair, jouir, encore et encore…
    Se heurtent leur bouches, se cherchent, leurs langues. boit salive, lappent, lèchent leurs dents, leurs levres. 
    Elle l’attire, bouche ventouse, langue limace électrique. Il persiste a la culbuter. Ses reins se retiennent, il résiste, tente de penser à d’autres choses, mais l’envie d’exploser est forte. Impérieux. Leurs pubis frottent, chauffent, bouillonnent. 
    Il ferme les yeux, des images s’incrustent derriere les paupieres. Il l’imagine vêtue de bas, le haut des cuisses nues. Une seconde peau caressée lentement. un fin voile embellissant et soulignant les jambes… de la douceur au bout de ses doigts. magnifique! 
    Prendre son temps… 
    Mains ascensionnelles. Doigts aériens, légers… 
    Mains douces et chaudes posées nonchalement sur touffe de poils chaude et humide… Doigts qui visitent, hésitent et plongent…
    Il n’est plus là, dans ce lit, Ils sont dans le metro, dans un magasin, dans la rue. Il imagine…
    Elle, empalée sur Lui. Reins qui s’agitent, rapides, se tends, s’arc-boutent. être ancré à elle, profondément. il bande dur, et c’est presqu’agréablement douloureux. Il attrape ses seins, ses tetins, les happe de sa bouche.
    Elle ressent la caresse à ventre, lui tortille ses poils qu’il aime. Son clito frotter contre son bassin. 
    Il aimerai qu’elle lui prenne les bourses, qu’elle les prennent en bouche. La position est malaisée… 
    Il la veut, Il veux l’entendre crier, haleter, soupirer… Il s’agite pour extirper à ce corps des soupirs et des chants…
    De nouveau il ferme les yeux, imagine qu’elle se caresse, offrande,  ce spectacle dans un métro, discrètement, lui seul sait ce qu’elle fait… sous son manteau ses mains caressent… plongée des doigts. Il ressent fort son plaisir discret. Le partage, bande et elle sait qu’il l’attraperait après.
    Sa bouche, Ses seins, Ses fesses l’exitent au plus au point, mais plus encore ; il visite sa petite chatte et ce voyage les emmènent dans une extase. Petits cris, tes tensions qu’il ressent dans tout ton corps, ses tremblements, ses sueurs, cela le mene à la rejoindre en cet éblouissant rivage.
    Ils ne font qu’un, reins s’épousant et valsant de concert… son con serre et l’etreint. il la tourne, la retourne. A fleur de peau, leurs caresses se retournent contre eux, croyant exiter l’autre, ils se chauffent et il résiste tant que se peux à l’imperial désir de jouir tout de suite, voulant faire prolonger cet instant d’avant la petite mort.
    Leur corps semble s’affranchir de la pesanteur, leurs peaux baignée de sueur glisse, de petits clapotis, de petits bruits incongrus naissent d’entre leurs ventres. 
    Ces deux corps s’agitent dans une danse désordonnée, d’une urgente course, ce n’est pas une bataille mais cela y ressemblerait s’ils ne naissaient des sourires et des soupirs de leurs lèvres jointes. Ils s’accrochent, se griffent, se caressent. le penis, coulisse, sort, rentre, parfois il s’égare au dehors, émerge gland dehors luisant, comme pour respirer. il entre a nouveau, son rythme s’accélere, décrois, son ventre à elle, est aussi affamée que le sien, mais elle le mange, le devore, tente de l’empêcher de sortir de nouveau, son ventre à elle veut son sperme et elle fait tout pour qu’il cède, lorsqu’elle pense qu’il va dégorger sa sève, alors, il ralentit son allure, de petits mouvement immobiles, mais profonds, résolus… 
    il ne recule plus mais semble s’enfoncer encore plus loin… et là elle cède, elle recède de nouveau lorsque ce pénis devient un petit ver rapide, un python royal, une anguille qui l’électrise. 
    Elle a la chair de poule, des frissons et plus encore. Lui, son dos, est luisant de sueur, de petites goutelettres coulent le long de la colonne vertébrale, il a aussi des petits frissons… 
    Il accélere, il se sent éclater, son gland est le centre de l’univers. sa sève monte… elle est semble concentrée en ce lieu, il voudrait jouir tout à la fois, dans sa bouche, couler dans sa gorge, sur ses seins, dans son anus, étaler son sperme sur ce beau corps qui lui fait fête, il voudrait qu’elle le caresse, son gland enveloppé par ses cheveux, jouir dans ses bas, entre le nylon et la peau… par dessus tout il voudrait l’entendre crier, gémir - ce qu’elle fait - il lui semble que son plaisir à elle le guide dans le sien. leurs ventre explose, supernova, leur ventre illumine le jour, la nuit, il n’a plus de souflle pour penser, le long de sa colonne vertébrale, un petit courant électrique… il s’enfonce, et l’univers implose, son gland devient mer, tempête, incontrolable volcan aussi… 
    le long de son pénis coule la vie, son regard se trouble, sa pensée s’illumine. sa pensée l’éblouit
    Elle est si belle, si… son ventre si chaud et lui si liquide, qui fond et explose en même temps, cette chaleur au bout de son pénis qui remonte tout le long de son corps, cette petite chatte si belle, si bonne avec son gland, qui l’étreint, l’acceuille et le dévore et lui qui disparait en ce corps, contre ses seins, dans sa bouche, les étoiles luisent longtemps, ils jouissent ensemble, leur deux corps se dévorent, et le silence soudain prolonge leurs soupirs.

    Après
    Sur un lit de satin noir             sperme coule, éclabousse
    une araignée, nue                   s’étale sur la nuit satinée .
    et désirable                            Flaque d’or pale
    écartelée, pénétrée.                rivieres opales             
    Ses longs bras,                      nombril petit lac de lait 
    ses longues jambes                deux corps tiedes           
    ses seins pointés                    assoupis.
     
    Fins filaments s’étirent, sèchent, craquellent
    Extases rêvées, Sommeils d’après
    chauds et profonds comme un songe d’opium.
    déjà des parfums, des muscs, des sueurs sucrées
    baignent les draps et les corps endormis.
    Une parenthèse dans une lutte accord, 
    des envies renaissent et demeurent
    des désirs de nudité, de peaux, de l’autre
    des corps affamés, devenir l’autre…
    s’y perdre, s’oublier.
    S'aiment, s'aiment…

  • Regard

    Parce que ta beauté
    Née du regard que je te porte
    Comme si tu te noyais
    de cette folle vie.
    Ts paroles désordonnées
    Se nourrissant d'une solitude peuplée d'hommes de passage
    je ressent l'abandon et la grâce,
    tes chagrins jetés au silence.
    Ce riens résistant aux coups
    aux feux des alcools d'un soir.
    Ces riens qui portent ta plénitude
    Par dépit, par courage et par volonté, mes rêves t'accompagnent.

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  • A toi

    A toi mon cœur battant
    se rend, et s'offre.
    Toi, le voyage de ta voix
    De mon oreille à mon cœur.
    Toi la vie que j'envie
    l'envie de ta peau douce
    l'envie de ta bouche.
    Toi, le nous, ta liberté
    que je chérie.
    Dire toi et sentir mon cœur
    Cesser de battre et rebattre
    Te dire toi et avoir peur.

  • Boite

    Mes mots égarés. déchirés
    au fond d'une boite,
    rafistolés de papiers crépons,
    de rubans noués. dénoués.
    Pourtant polis, patinés
    tout simples, de tout cœur.
    Chuchottés et criés
    quand trop de silence.
    Chantonnés de trop de joie.
    Mes mots égarés, déchirés
    au fond d'une boite.
    Ne dire à personne…
    secrets, obscurs,
    parchemins courants
    dévalant sentiers,
    traçant des boulevards,
    ne dire à personne
    que pales secrets
    pleine lumière,
    de mots braisent le cœur
    dès lors que je désire.

  • Même si

    Invite moi dans ton rêve
    songes à moi, qui suis
    bien si peuplé, seul avec,
    qui suis de près de toi,
    de loin, de proche,
    tes jours et nuits
    passées, délavées
    d'heures incertaines.
    Invite moi dans tes rêves
    même si.

  • amours

    Entre deux amours, entre le jour.
    Entre toi et moi, entre le jour.

  • Saisons

    Changement de saison
    L'automne s'installe
    Le cœur rouille et prend froid
    Des vents glacés soufflent
    Et les amours gèlent.
    Ventre vide, on se lève
    Des faims d'ici
    De toujours jamais dit
    De jamais toujours renoncés.
    Des fins d'ailleurs
    De ciels gris, de pluies
    Viens a ma rencontre,
    Mains tendues, ouverte
    Viens, de ta plus jolie
    Robe vêtue, viens
    À moi qui t'offre des fruits
    D'hivers, des fleurs sechées
    À piquer sur ta chevelure
    Racontes moi tes étés passés
    Tes printemps respirés,
    D'herbes folles, aux feuillus
    Dis moi cavalcades et courses
    Essoufflés, cœur battants
    Dis que j'étais là, pas loin
    Viens à moi avec
    ces pissenlits soufflés
    Ces baisers portés aux vents.
    Je te reçois

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  • Tant de cœurs

    Moi qui suis privé d'amour
    Je veux le chanter
    Je ne sais pas quoi faire
    De tant de ce cœur
    Ouvert à tous les courants
    d'or dehors la loi
    Enchanteur de rue, de trottoirs
    Enchanteur de caniveaux
    Ne regardant le ciel
    Que dans le miroir
    des flaques d'eau
    Moi qui suis privé d'amour
    Je veux le chanter
    Je ne sais pas quoi faire
    De tant de cœur

  • T'elle

    Sait-elle mes silences ?
    Devine t'elle mes absences
    Manque t'elle mes mots tus
    Regrette t'elle ma présence
    Imagine t'elle mes bras tendus
    Compte t'elle sur un calendrier
    les pas qu'il nous restent
    A traverser les trottoirs graisseux de nuits
    Les chemins de caillasse brûlés du jour
    Avant de se trouver

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  • Reponses

    Ma reponse n'attendais
    que ta question.
    Des questions
    J'en mettais d'côté,
    Et j'les posais pas.
    J'attendais tes réponses
    Sans que j'te demande.
    Je jouais aux devinettes
    J'pensais que j'te trouv'rais.

  • Couleurs ©IoStereo™

    Pour voir il faut s'aveugler d'immenses soleils

    Rouler ses yeux en soi 

    Passer de l'obscur à la couleur.

    Pour voir, il faut cesser de penser.

    L'abîme de coloriage vertigineux

    De teintes, de clairs et d'obscurs

    De nuances choisies 
lunes à lunes

    De soleils en soleils.

    Il faut cesser d'espérer

    De grisailles entailles

    Découpler l'imaginaire

    Du monde réel
    où s'entassent quotidien et ennuis.
    Cesser
D'inventorier

    Des storystellers

    Et les papiers graisseux.

    Se taire,
Il faut être muet

    Pour oser chanter

    Être sourd et entendre

    ces symphonies de bastringue

    Ces silences absurdes

    De fers et d'aciers.

    Voir des desseins

    De charmeur de vitrail,

    Collectionneur de nuages

    bons points, belles images.

    Ceci est beau faire

    Ceci est œuvre boîte

    Qui tout contient,
    tous les
Rêves non rêvés

    Les sommeils non dormis

    Il faut s'aveugler Et voir

    Ces sentiers tracés
    
De craie, d'encre,

    Être humains juste
Là où l'acrylique

    Enchante,

    Chante la page 
Blanche

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  • Cailloux

    Pieds nus sur des pierres
    Habillé de feu j'écoute
    Des paroles de miel d'orties.
    Habillé de feu attentif
    Au silence des cailloux.
    J'attends l'absence
    Dans le cœur des hommes
    J'attends la derniere peur
    Après laquelle nous serons
    nus et crus des insensibles.
    Que l'ultime peur des insatiables
    Les dévore, de frayeur
    Que leurs larmes coulent
    Dans ces rivieres crasseuses.
    la terreur de la simplicité
    Dans le cœur des hommes
    Comme un glas silencieux
    Echos de l'après qui vient.