la journée entière à dévisser les mouches,
à repeindre les nuages, les recouvrir
de cuir pleine fleur.
la journée entière à déboulonner les rails,
trier le ballast, séparer les diamants des silex
puis tartiner la mer de chocolat.
La fêlure bitumée des rues aveugles
laisse peu de place aux herbes folles.
Commentaires
Quelle journée ! A bientôt
Les meilleures sans aucun doute ;-) Juste contempler...
fantasia fantastique !
Oui, mais quelle heureuse surprise de dénicher le fier et libre brin d'herbe entre deux pavés parisiens (ou citadins....) !
je m'en roule un à ta santé.