Dans le domaine de la pensée il n'y a rien de plus moral que la vérité ; et quand on ne la possède pas de science certaine, il n'y a rien de plus moral que le doute. Le doute; c'est la dignité de la pensée. Il faut donc chasser de nous mêmes le respect aveugle pour certains principes, pour certaines croyances ; il faut pouvoir mettre tout en question, scuter, pénétrere tout : l'intelligence ne doit pas baisser les yeux, même devant ce qu'elle adore.
Jean Marie Guyau
Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction - Felix Alcan. 1885
poesie - Page 8
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j'aime les gens qui doutent - juliette Greco
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de sable et de poussiere
Ne sentir sous ses pieds que du sable,
entre ses doigts, ne saisir que le vent…
pas même un nuage sombre, pas même le froid
au bord d'un précpice, face à soi le vide…
et moi au bord… avec une tranquille panique.
Je me sent égaré, perdu, sans savoir ou je suis
qui je suis… pas de certitudes, pas d'espérance…
pas de peines, pas de chagrin, au delà de cela…
j'étais un jeune homme en colère, j'avais la haine…
je n'ai rien… je ne possede rien, même plus le désespoir…
et cela est comme le vent, insaisisable,
et cela est comme le vent, comme le sable
ça s'effacera et disparaitra… -
velouté
je ne lui dis rien, je rêve seulement
de ses yeux clairs et lumineux,
porté par son regard acérés
je voyage sur le velouté de sa peau.
Autour d'elle, comme le vent,
qui secoue les branches des arbres
comme des elfes allumant feux follets,
des herbes folles, couchés par un souffle.
A son insu, je suis emporté… bringueballé
sans ménagement, bousculé
par la tendresse de son visage.
Mes yeux ne voient que sa bouche.
magnétique, qui m'aimante et m'attise
je ne lui demande rien, ce rêve seul
du gout de ses baisers, d'une étreinte,
et de sa langue de soie chaude
rêvasser de m'y prélasser. -
I want candy
Sortir ton carnet de poésie,
l'offrir aux vents, l'offrir à la pluie et au soleil
écrire des mots pour chasser le noir.
Pour faire la traque au désespoir
sortir ton carnet de poésie,
l'orner de mots de pois de senteur, de lys.
Calligraphier les prairies, les montagnes
les océans, et le monde avant l'homme…
Sortir ton carnet de poésie
et se souvenir que la vie peut être
friandise et sucre candy. -
nos miels
ses levres s'entrouvent, elle d'or,
un filet de salive perlé
ou un reflet de lune brille à sa bouche…
son souffle nuage le silence dans la nuit…
ses yeux clos étincellent la pénombre.
Son corps incendiaire sur le plaid rivage,
elle d'or… silhouette, ombre impériale
à moi, ses doux rêves sans complexes,
où convergent nos élans, nos corps à corps.
Moi veut de son con fusion, désire con prise
l'éveiller, lui offrir voyage éventail,
ma bouche à son con plisse, au fond de ses replis
ma salive emmiellée de sa crême savoureuse
elle, élancée, alanguie, s'abandonne, son silence
supplie d'aller plus loin, plus profond, plus fort
la prendre sur la grêve, sans trêve, s'assembler
mécano nos corps, arpège d'accord majeur
index s'amuse de la fièvre de ta fève.
à vif, vitale, l'envie de mon vit t'enveloppe,
pleine de ma sève, m'invite au sérail.
Nos reins se creusent, ondulent, dansent.
nos dents, ta langue, nos lèvres se livrent
con bat contre ma vie, fixe sexe à sexe
flexible au garde à vous, il luit de tendresse
s'étend dard, s'étale ta peau sous le vent.
prise par les hanches, par les épaules,
je te retourne, t'enfourne, t'enfourche.
Fesses festives Fête de sens. essence.
Naufrage mon âme, nous nous perdons.
Bout seule d'érectionnel, tête-bêche nord ou sud
le ciel de lit, toi, pôle air. ciel de nuit de taie.
je tête sein, je croque fesses, je mordille
bouche et épaules, froisse cheveux
déchire linge et draps…
je te veut encore plus nue, je te veut.
Quand se mele l'ange de langue
chavire et salive, souffle coupé et court
mélopée de tes soupirs, chant de reine.
sous le vent, au lit, le miel se mêle le lait. -
cyprine
Blanche goutte d'émoi
coule de ta bouche…
le goût de toi, de l'opale perle,
gourmandise lappée,
que mes papilles
la journée durant, préserve.
blanche goutte d'émoi,
de moi a toi,
léchée pour compte… -
manque…
j'ai longtemps cherché la réalité
sur elle, je pensait n'avoir prise, méprise,
nous nous branchions multiprise
sur celle multiplex du sexe
mais manquait multiforme
moult douceur, moult baisers… -
donc voici la reponse de Musset… et là vous avez trouvés ?
Quand je mets à vos pieds un éternel hommage
Voulez vous qu’un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d’un cœur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots :
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.
Alfred de Musset
Cette insigne faveur que votre cœur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
George Sand -
Un classique, mais sans doute certains ne connaissait pas encore…
Un poeme a lire entre les lignes*
(lettre à A. De Musset)
Je suis très émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus étroite
amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
grosse. Accourez donc vite et venez me la
faire oublier par l'amour où je veux me
mettre.
Georges Sand
*une ligne sur deux… -
sourire…
si je me laissait bercer par ton souffle,
emporter par la lame de fond de mon âme,
je pourrait te donner comme homme nait des anges,
mon âme mise a nue. ma vie vise à l'amour et à
la douce heure que tant chantent mes poemes.
mes doigts te caresseraient, et ma langue
s'insinuerait dans le palais de ton plaisir.
me glisser au creux de toi, ne vouloir de toi
que le froissement des draps,
le velouté brasier de tes baisers
et ne desirer que ton sourire… -
ce qui ne sort pas de ma bouche…
Ses lèvres sont de l'eau à ma bouche asséchée
mais c'est elle qui s'y désaltère.
Ses caresses, sont le ciel et les étoiles
et elle devrait s'y envoler
haut, tres haut, parmi les oiseaux.
Et, mes baisers pansent ses plaies
Et, mes caresses ont besoin d'ailes
pour la soutenir sans mes mots. -
de Pablo Neruda… Sonnet 44 de la centaine d'amour
Sache que je ne t'aime pas et que je t'aime
Puisque est double la façon d'être de la vie,
Puisque la parole est une aile du silence,
Et qu'il est dans le feu une moitié de froid.
Moi je t'aime afin de commencer à t'aimer,
Afin de recommencer à l'infini
Et pour que jamais je ne cesse de t'aimer :
C'est pour cela que je ne t'aime pas encore.
Je t'aime et je ne t'aime pas , c'est comme si
J'avais entre mes deux mains les clés du bonheur
Et un infortuné, un incertain destin.
Mon amour a deux existences pour t'aimer.
Pour cela je t'aime quand je ne t'aime pas
Et c'est pour cela que je t'aime quand je t'aime. -
fruit sauvage 2
me frottant à ta peau, je m'ennivre son odeur douce et ma salive illumine ta rose raie
ma langue voyage et navique en des embruns salins, satine et maline
et ceuille des bouquets et des saveurs pêche, abricots et figues
je rejoint ta moiteur tropicale, douce cascade d'orgeat et d'argent
je me coule en toi et je reçoit tes baisers emielés et ton etreinte m'éreinte…
tes reins se creusent, ondulent au gré de mes vagues
je veut fondre me delayer et en toi me noyer
je veut tes seins, je veut tes reins et le satin de ta bouche
tes doigts sur mon penis, ta langue qui le salive
tandis que ma tete part aux étoiles te ceuillir un bouquet de stelles
ma bouche sur la tienne
suce langue et boit salive
soif de toi
j'ai l'eau a la bouche de toi
mes doigts sur toi parfois ondoient
jouent des notes, des do, des mi,
ma muse s'amuse et j'en use
j'ose avec elle etendre mes ailes
et m'etendre aupres d'elle
à la délicieuse… -
Allegria
je trouve au milieu des femmes, au milieu des fleurs
et à l'heur ou sonnent les bonheurs du jour,
à mille lieue des infames et des rustres,
les flammes qui sèchent larmes, et attisent l'âme
S'acharne leurs charmes, l'amour, à mon âme désarçonnée,
le désir mène mon âme sans chaînes, plein champs.
L'allegresse au gré de leurs rires et de leur corps sages,
seule la joie sans failles et sans limite… -
envole moi de baisers
Tels des sangsues alités, à l'inverse de nos pôles attractifs,
ma bouche magnifiscent tes amantes lèvres,
ta langue glissant sur mon vertical vertige
nos chairs se cherchant, chattoyants, festoyants,
et nos cœurs charmés battent la chamade…
Comme en un songe, je fonds, mon bonbon
se dissous sous des brasiers baisers.
Ne cessant de sucer la limpide perle lappée,
te débroussaillant sous ma saillie, soit sentes neuves
soies sauvages, soit sauvage comme mon souffle
sur ta jungle, tandis que coule et vie ton envie.
je salive de ton nectar, ma bouche au plus profond
déploie tes fastes et voyage en ton océan cible.
mes doigts s'insinuent en de sinueuses vallées.
en cherchant l'opale et l'elixir; j'y trouve éblouissement et oubli
je me nourris de tes soupirs, je me noie de tes extases
en apnée ; je m'immerge de ta source fraîche,
ma langue serpente en un ruisseau d'ondes fécondes
j'ondule en ondine dénudée, y dîne de saveurs,
j'y jouis de senteurs jasmines et tiennes douceurs.
ces mots d'âmes d'amant à ma dame, amante, qui me damne,
délaisse l'aujourd'hui fadasse, pendant que je delace tes habits,
prélasse toi dans ce lit. Je te délasse et t'enlace câlin
enlise toi dans ce plaisir, que ces caresses jamais te lassent
paresse avec moi, love-toi en ce temps volé, envole toi vers moi
vole-moi autant de baisers que je t'en adresse.
(un ancien poeme retrouvé…) -
Paris des amants
lis ce message, d’ange heureux,
Paris en automne, n’est pas monotone
et si tonne les rouges des feuilles tombantes,
mouvent émouvantes les errantes âmes aimantes…
Paris sur scène, dans des bouges, jamais taris,
sur les quais de seine, lisses, et atones,
d’aventureux amours se lient et se délient…
en ces rues citadines, nectarines bouches
se mentent, s’aimantent, en se cimentant
d’avenir et de passés composés…
mais trop polis, teint de bitume sans amertume
a brune brume de paris, sous une bruine
céleste, déserte de passants, sans interdits
Paris d’automne venant, jette ses feuilles rousses,
se prélasse la seine ; laissant des amants dans son lit,
désarmant leurs charmantes secousses sismiques.
Ta nuque jalouse ton sourire moqueur,
des mains sans lendemains
agrippent mon corps et griffent mon cœur,
tes lèvres délivrent ma fièvre de cristal.
Des cris s’installent, métal langue en splendeur à fleur
deux lèvres, pétales de santal langue sur la mienne.
Pendant que tangue eaux de seine, chaloupent en couples
loups et louves le long du Louvre.
(un ancien poeme retrouvé…) -
embrassez-moi
embrassez-moi…
embrasez-moi
qu'importe comment
qu'importe pourquoi
qu'importe où
embrassez-moi…
embrasez-moi
je ne veux que vos lèvres
que votre chaleur,
je ne veux que vos lèvres
et votre langueur
je ne veux que vos lèvres
sans votre raison
embrassez-moi…
embrasez-moi
qu'importe comment
qu'importe pourquoi
qu'importe où
embrassez-moi…
embrasez-moi
je ne veux que chaleur
je ne veux que langueur
je ne veux que déraison
je m'offre… -
forêt enchantée
… une odeur fraîche d'humus, la pénombre d'un sous bois
nous enveloppe, à nos oreilles les vibrations des ailes des insectes,
au chant d'un coucou, et de tourterelles se mèle ton soupir.
Envie de toi, de me blottir en toi, dans la hâte je soulève ta robe,
mes doigts glissent dans ta culotte. Nos lèvres se cherchent
s'éffleurent, se frolent nos langues humides et chaudes.
Nos langues s'enroulent, se déroulent, sont en déroute…
La mousse d'un arbre t'enveloppe, son bois heurté par ton corps
retentit d'un bruit sourd, je glisse à tes chevilles ton linge,
qui choit dans la bruyère. enfin dénudée, nature…
Cinq feuilles digitales empaument ta broussaille crême et huile,
circonvolent, écossent ton bourgeon, éclose la fleur … s'épanouit de plaisir
Mon bois durcit, devient chaîne, les veines de ma branche croîssent, et gonflent.
Tes jambes s'ouvrent… m'invitent à la Chlorophylie.
Se dresse en la clairiere de tes reins, à l'orée,
mon rameau vivant, vert, plein de sève qui veut couler de toi,
je tatonne, me perds au crepusculaire de ta forêt… y peine hêtre
je bois a tes seins, ivre de toi tandis qu'en toi profond, sans rebrousser chemin.
vais en toi m'y perdre, jaillir en cascade la seve dans ta riviere,
contre cet arbre qui nous abrite, nous protège, dont l'ombre,
les feuilles et l'odeur de l'écorce impregne tes baisers. -
un poeme de jeunesse
Si reine, ces cils, ces lignes, qui lissent tes yeux, regrettent l'eau séant ,tenant, tentante. Toi tentation, tant qu'embrassent des vagues à lames océanes.
L'ame acérée, second couteau, marche le long des côtes vermeilles, les pieds foulant le ça bleue, la chevelure jouée par le vent, et les yeux découvrant l'infinie.
L'ame ouverte aux chants de ces impératrices de la mer, peaux c'est-y dont que s'ouvre les pores face à la peur d'être de passage sur ces rivages ?
Lit de sirène sur un tapis de Lit-chaîne, ah le gai nuage orné de mirages…
L'invincible larme à damner un ange, cent glossaires, cent lit vrai m'accueillent et je préfère toujours celui de l'aimée.
je chante parmi les sirènes, ce lieder, d'une voie d'eau sacrée, d'un champ d'amour ou les pommiers fleurissent pour toi comme on cherche à ne plus être soi pour être enfin l'autre, je cherche la fusion et l'unisson -
elle sera convulsive ou pas…
la beauté est notre identité… notre passeport… en route vers l'extase, et l'ivresse,
elle naît à notre insu, de chacun de nous gestes, de nos sourire et parfois de nos regards tristes, elle nous échappe… elle nous attrape… elle attache le cœur des uns aux autres, et échappe à toute logique… elle reste indéfinissable… la beauté naît au milieu des ordures, des roses, indifféremment… ne cherchez pas à la créer, elle échappera à votre contrôle et souvent se montrera là ou vous ne l'attendrez pas… et lorsque la vie sera lourde, dure, que seul des nuages sombres pointeront à votre horizon, elle sera là alors que vous ne l'attendiez plus… -
arc-en-ciel de lit
Des paillettes de soupir jetés là,
sur le lit, l'édredon froissé
tiède de nos enchevêtrés
cœurs à cœurs…
par notre prestance, nos linges,
draps jetés a terre, défaits…
Le lin maculé de l'immaculée
jutée opale jaillie sans résistance
à tes lèvres, je m'abandonne.
Ma bouche fiévreuse de la cyprine
enchantement de ta chair, délice floréal
coulée de tes replis, larme à délice.
La vulve dont la saveur m'enflamme,
reflets d'ange, pétales écloses,
je m'évertue, en immersion langue
amoureuse du rêve de ta sève,
du rêve du bourgeon d'or,
d'enchantement, à vouloir ton chant,
à me vouloir archange-en-ciel. -
Coquillage
la désirer, cernée par l'océan
des draps, des vagues de coton
nue sur l'île son dos, flux d'huîle
de la nuque à la ronde bosse
des fessiers, festifs, …caresses
acuité des sens, yeux mi-clos,
en ses courbes louvoyer,
s'égarer, en son coquillage
s'égayer, porté par les chaudes
vagues sauvage de ses plaisirs. -
Fièvre
Mes lèvres papillonnaient en ses reins,
avec fièvre, ma langue survoltait sa perle
comme un moustique, mon aiguillon la harcelait
laissant sur sa blanche peau, une trace irisée…
son corps ondulait sous le mien, et je me délectais d'elle…
ancrée à mon dard, à mon écume, elle se désaltérait…
ma bouche rivée à sa rivière, lappais le suc de son délice. -
En vie
en vie… en vie… tant que tangue ton corps contre le mien
coulant de source… en vie de ton cœur envieux de tes soupirs
envieux de ton envie. envie montant en tige et élixir de vie
se melant au nectar de venus, melée salive et embruns
envie… en vie -
Une brune dans la brume
elle était magnifique, peuplent encore mes rêves
ses yeux verts et sa chaude voix.
Celle à qui je vouait mon existence n'est plus
qu'une brune dans les brumes du souvenir.
Illuminée par la brillance de son esprit
sa froide beauté, l'or de ses yeux, ses mots…
J'admirai sa force et aimait ses faiblesses,
ne voyant sa souffrance ni ses maux
dont je ne comprenais la source,
sa brillante destinée réduite à peau de chagrin…
A deux nous aurions été somptueux
mais j'étais aveuglé par ma propre misère
et je ne voyais que les apparences…
malgré mon amour sans limite
malgré mes mots, malgré ma peine
je la laissait partir vers ses châteaux hantés. -
Elle d'or
Peut-être dormais t'elle, nous étions nus par cette chaude nuit d'été…
mon pénis dur entre ses jambes, contre son minou tout chaud… j'avais envi d'elle et je n'osait la réveiller… mes doigts la caressait sans qu'elle ne réagisse… je touchais les doux tétins de ses si jolis petits seins, et mis la main sur sa jolie fente brune… elle était chaude et humide… je m'en léchais les doigts. au chaud contre elle, je me sentais bien. je l'adorais…
je me glissais doucement et lentement exerçait mes va-et-vient, et au fur et à mesure mon pénis pénétra en son humide foyer… elle semblait toujours dormir… je ne voulais pas l'éveiller même si j'avais envi d'elle… sa beauté me fascinait et en elle j'étais au paradis. j'allais le plus lentement possible et mon exitation croissait. mes reins cognait contre ses si belles fesses. mon souffle s'emballait et je le réfrenais pour rester silencieux. je ne voulais pas jouir tout de suite mais profiter de cet instant. le lit grinçais je ralenti encore mon rythme qui déjà n'était pas trop rapide. plus je ralentissait et plus mon gland s'enfonçait et je sentais le fond de son sanctuaire. je sentais la douceur de son être enserrer mon pénis et son humidité me brûler. Dormais t'elle vraiment? je sentais monter mon plaisir, et je sentais que bientôt je ne pourrais plus me retenir. encore quelques glissements et je sentais le sperme jaillir et les étoiles du plaisir m'éblouir… quelques contractions de mon pénis et mon orgasme n'en finissait pas, je continuais à couler en elle, et a en avoir le souffle coupé… je restais en elle et m'allongeais lové contre son dos… et à l'oreille lui glissa que je l'aimais. Dormais t'elle vraiment? -
Voie lactée
nus sans lacets, ni vêts, je baise ton duvet,
doux salin et ne me lasse de ces levres ourlées
où d'une leste langue j'explore la lagune.
Je lappe ces levres, délacée de son ecrin
l'opale sacrée de ta chair, lascive de ma bouche…
l'escale de ton cœur, où jamais de toi, rassasié.
me hissant chercher ta bouche, je fraye
vers ton sacré, au cœur du joyaux
au calice délice, joyeusement mon pénis.
à mon oreille, tes soupirs me chantent,
je suis à des aimés lumière et ma voie lactée
jaillie et enlacé contre ton cœur et tes seins je joui,
je sent l'enchantement de ton corps où je coule,
tes yeux m'éblouissent et fond de délice. -
Eau vive
Lorsque je te donnais ces baisers là,
je songeais à l'eau d'un ruisseau,
à ces torrents dévalant les monts.
Ta langue douce et fraîche.
Je fermais les yeux.
J'étais un cailloux
dévalant le cours de l'eau
emportée par le courant…
Ton corps était eau vive
coulait entre mes doigts,
et, il me coûtait de ne plus
me rafraîchir à tes baisers. -
émerveillement
A l'instar des surréalistes pour lesquels j'ai beaucoup d'admiration, je tient l'émerveillement pour une des plus belles choses de la vie… ce merveilleux qui tient à si peu de choses et d'où naît de multiples sensations et des flots de folles pensées … En amour, une personne ordinaire se vêt de plus beaux atours, un visage devient rayonnant et lumineux, sa peau nous donne frissons et ivresse… et son image reste gravé dans nos pensées des jours durant… chaque geste est l'élégance… chaque mot résonne et devient musique… sa voix est mélodie… et ses paroles de l'or… je ne suis pas éloigné du regard de Breton lorsqu'il croisa Nadja… Ceux qui ne serait pas touchés par ces sentiments perdraient beaucoup… une part d'eux même resterait ombre et nuit noire… pluie glaciale dans la nuit…
l'émerveillement mêlé au merveilleux sens amoureux nous ouvre les yeux… et nous ouvre au monde…