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Ni dieu, ni maître, être !

Avant de se crever les yeux
on ferme à la liberté son cœur
On en oublie l'idée même…
Amoureux de leur soumission
revendiquant leur servitude,
Les esclaves…
Avant de se crever les yeux,
l'on revêt voiles et uniformes
Les mensonges des curés,
les mensonges des imams
les mensonges des rabbins,
ces vieilles lunes
d'un règne de terreur
et d'absurdités
de dix-milles années
ont déjà fait taire nos voix
pourtant puissantes,
pourtant justes,
de notre liberté
d'être sans idoles.
Insoumis… Libres.

Commentaires

  • Sur ces qq vers...
    je te souhaite une belle journee!! :o)
    Bises
    Deborah

  • En cette époque si odieusement sarkozienne il est en effet utile de rappeler la devise des anarchistes. Mais, en France, en 2007, le danger vient moins des religions que des partisans de la mondialisation.
    Ailleurs dans le monde, oui, les religions sont encore dangereuses, et pourtant la spiritualité est une si belle chose quand elle n'est pas invoquée par des diables, des Bush...ect.

  • ne pas sous estimer le pouvoirs de lobbying, des choix comme boutin ne sont pas tout a fait anodin de la part de sarko… c'est même assez révélateur… ne pas sombrer non plus dans la parano mais rester vigilants…

  • Et ces enculés de bouddhas boudinés, t'en fais quoi toi hein !? Des saucisses.


    bon week end

  • Très joli

    Merci pour ton com

    Bises

  • attention piotr… je sait que tu sait que le bouddhisme n'est pas uen religion mais une philosophie, c'est assez different des religions du livre… nettement plus tolerant… et le bouddha au moins il rigole… c'est quand même moins sinistre que nos croquemorts de curetons et que nos barbus à torchon sur la tête…

  • et puis on a dit "on ne rigole pas sur le physique"

  • ;-) pardon (queue basse) mon io io.

    sérieusement, non, c'est pas moins sinistre, c'est la vision romantique qu'on en a d'ici, mais de là bas, nos curetons vlanet bien leur bouddhas mendiants qui vivent au crochet de la population. Et en tere de clergé, c'est autant mafia et compagnie que partout ailleurs où des petits malins se disent en contact avec l'invisible.

  • nos cuertons valent... et non pas vlanent, c'est évident.

  • Sans vouloir aviver de polémique cher ami Yoyo, le bouddhisme comme les autres religions (car je la considère comme religion, plus que philosophie) a également sa part de barbarie.
    Je m’explique.
    Il y a quelques années, j’ai eu pour voisine une nonne bouddhiste - dont le prosélytisme et la technique du pied dans la porte étaient profession de foi (soit dit en passant) - et nous avons eu discussion sur la réincarnation notamment. Elle m’expliquait que par exemple un chat avait pu être dans une vie antérieure, soit une personne cruelle, ou voleuse, ou encore peut-être quelqu’un de tout simplement trop bavard (si si). Je lui posais alors la question suivante : « selon vos dires, croyez-vous alors qu’un enfant battu, violé, torturé, tué sauvagement et douloureusement, ait pu être dans une vie antérieure une très mauvaise personne, et que ce qu’elle vit et meurt aujourd’hui est tout bonnement la sanction à sa faute passée ? ».
    La réponse de la nonne fut un net et brute « oui ».
    Eloquent en ce qui me concerne.

    Tu sais, pour moi, il n'y a pas de pire violence faite à l'humain, que celle, passive, de donner une explication religieuse à sa souffrance et à sa misère. Elle est pire, car se voiler la face et donner une raison à ce qui n'est pas acceptable, c'est faire voler en éclat le peu de crédit accordé à la conscience humaine.

    Alors, oui, je dis que même celui qui ne porte ni arme, ni parole guerrière, peut être le barbare, car il accepte et se résigne au sort violent de tout être vivant.

    D'un côté, nous avons les barbares croyants et courageusement hallucinés, de l'autre, nous avons les barbares prieurs et lâchement béats. Même merde pour moi, qui ne porte qu'un seul nom.

    L’inaction déjà pensée, dés l’origine d’une croyance me gêne encore plus. Cette conviction de punition sur terre que subit le miséreux ou le souffrant me hérisse au plus haut degré. C’est lâche dés la base, c’est accepter le sort avec une sagesse qui ici n’a pas lieu d’être, c’est maudire la colère, c’est renier la remise en question, c’est refuser d’interférer dans l’ordre établi, c’est marcher la tête baissée, c’est projeter son coeur dans les oubliettes de l’hallucination béate, c’est cracher sur la lucidité terrestre. Et ça me débecte. Et je hisse cette lâcheté au même rang que la barbarie.

    Car que font le religieux, le croyant, le prieur, le fanatique, si ce n’est obéir aveuglément à une instance supérieure, à une entité divine, à un chef de file spirituel ?

    Oui, c’est terrible. Force est de constater que l’homme est la glaise de la masse manipulée volontairement. Il a la fâcheuse tendance à obéir à ce qu’il croit lui être supérieur ou bien à ce qui lui apporte réponse à ce qu’il n’est pas capable de comprendre. L’homme est un suiveur à l’instinct grégaire. Il obéit et s’oublie individuellement.

  • bine d'accord… tu sais je suis apostat, ce'st pas pour rien… mais bon… je ne disait rien d'autre dans ce texte… mais je n'ai plus de haine comme dans ma jeunesse, j'espere en avoir fini avec cela… juste l'idée de bâtir… de passer à autres choses que ces vieilles lunes…

  • jolie note

  • C'est bon de ne pas posséder la haine. La colère est suffisante, bien suffisante à mon sens :)

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