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mes larmes sèches

je porte en moi les serrures du ciel,
ce cadenas, cadeau solaire.
Cet enclos, où les infinis définissent
le fin socle de la faim.
je n'ouvrirai les portes, qu'à celle
qui nourrira mon âme scellée.
Mes larmes sèches, au fil des jours,
cristallisent des joies, sur les joues
échouées.

Commentaires

  • aidées du temps et de l'amitié, elles laisseront la trace qui te permettra d'être de nouveau en Vie...

  • hmmm.. quels mots délicieux, à l'image de cette neige douce qui tombe sur la région parisienne aujourd'hui ..

  • Parce que j'ai le goût du contraste qui englobe mieux les choses, j'apprécie beaucoup ce petit poème. Petit par la taille mais à la vaste essence.

  • Les serrures finissent toujours un jour par être à nouveau ouvertes et les larmes cristallisées deviendront des perles que récoltera un ange passant là.

    Bon week-end

  • Il doit forcément exister une clé pour ouvrir toutes ces serrures...

    Bises douces

  • j'aime vraiment beaucoup ce texte ..
    bonsoir du dimanche ..

  • Peut être pires que leurs cousines humides...parce qu'elles ne désaltèrent pas.

  • peut être est-elle là, l'erreur : n'ouvrir ses portes qu'à UNE ?

  • Ouvrir son âme à celle qui ...
    C'est beau mais il faut aussi la réciproque. Bonne journée.

  • à mon experience, les serrures ne servent pas longtemps...ils finissent par craquer des qu'une personne remplie d'amour passe sur notre chemin!!!

  • bien longtemps que je ne suis pas venue chez toi, toujours de beaux textes sensibles
    j'espère que tt va bien pour toi
    gros bisous;

  • Le Marquise De Sade
    tu va aimer

  • "je porte en moi les serrures du ciel"... comme cette image est belle... et le texte qui en découle troublant... merci pour cela et le reste

  • une clef ...voila ...une belle image pour parler de l'autre...
    amitié
    tilk

  • mues

    Une effusion, nue de la nuit des jours, s’immisce dans l’imperceptible interstice entre les essences polarisées. L’unisson se resserre autour des braises comme pour couver ce centre inextinguible et dans l’éruption furieuse, la posture tranquillement se pose sans plus s’opposer, genèse du ruissellement au cœur de la larme, nature liquide épousant toutes les histoires du temps des rêves. Obstinées à succomber, les mues s’ignorent dans l’enchaînement des renaissances coalescentes, alors il n’est plus corps pour consommer l’absence et l’être affleure pleinement.

  • Je porte en moi les serrures du ciel... que c'est fort !!!
    Je t'écris ici car mes mails me reviennent, ta boîte doit déborder...
    Bonjour io,
    Excuse-moi de te répondre à peine, j'étais en "pause" d'à peu près tout... disons que je prends un peu plus le temps de vivre ;-)
    Je ne suis pas passée sur les blogs depuis longtemps, je ne sais pas si je pourrais rattraper mon retard !
    J'ai été "refroidie" par ces fameux plagiats dont moi et quelques autres ont fait l'objet, j'ai déposé un copyright aussi mais c'est très difficile de faire tourner la machine lorsqu'on y est confronté. Déjà, tu peux imprimer tes textes avec ton nom sur chaque page (et la date) puis t'envoyer le tout à toi même par recommandé, sans ouvrir le paquet à réception. C'est une preuve irréfutable paraît-il de la propriété de tes textes. Je dois t'avouer que je ne l'ai pas encore fait. Je songeais aussi à me faire éditer à une période mais les éditions à comptes d'auteurs foisonnent et puis devant ces plagiaires odieux, je me suis plutôt refermée, je crois que j'ai perdu une certaine énergie dans mes mots, la spontanéité qu'ils avaient, naturelle et insouciante. J'ai cessé d'écrire. Pour l'instant...
    Je me suis consacrée à mon amour, ma famille, la vraie vie... des perles aussi pour l'écriture, pour après, qui sait ?
    Quant à Marin Sorescu, je te confirme qu'il n'a été traduit que par moi en France lorsque j'ai rédigé ce mémoire. Tu ne le trouveras que dans sa langue d'origine en Roumanie. Je n'ai même pas songé à faire éditer mes traductions à propos, tu vois, à l'époque comme maintenant, je ne crois pas que ça ait tant de valeur que ça.
    Si son écriture t'intéresse ainsi que sa culture et ses contemporains, je te conseille de consulter les publications de l'Université de Provence menées par Valériu Rusu. Il était mon professeur et un grand monsieur de culture comme de valeurs humaines. J'ignore s'il exerce encore à l'heure actuelle mais il doit toujours écrire, c'est sa vie...
    J'espère que tu as bien travaillé ton italien pendant les fêtes ? Moi pas, plus trop de "survivants" par ici qui utilisent régulièrement la langue, hélas.
    Je te souhaite une belle et douce année, que tes voeux se réalisent.
    Amitiés
    C.

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