Le temps passe, mon miroir me renvoie
à une image que je ne reconnais pas de moi
bien loin de mes espérances et de mes rêves.
tu n'est pas là et je t'ai trouvée dans tant de femmes
je me perds dans ce féminin pluriel
moi qui n'étais destiné qu'à une seule.
Celle à qui j'offre, en hommage
une toute petite amitié, de petits baisers
passe temps, dans un monde de folies.
En résistance à l'absurde et au chaos,
en résistance à la monotonie des jours
à cette existence entre parenthèses
à cette existence offerte aux épiciers.
Celle à qui j'offre, en hommage
le reflet de sa beauté, dont je reçoit d'ailes
brisées, de son aérienne grâce.
Le peu dont j'aimerai qu'il soit temps…
le temps passe, passe l'or de toi, l'or de tes rêves
contagion de tentations, contingent d'envies
de moi à toi, j'ordonne les jours de nous
les jours où le tu, le vous et le toi étaient de feux
où je brûlais de déclarer mes flammes
à ces féminin plurielles qui en toi peuplent
cette femme brillante qui est mon amie.
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le temps de l'amitié