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frehel

  • le temps de l'amitié

    Le temps passe, mon miroir me renvoie
    à une image que je ne reconnais pas de moi
    bien loin de mes espérances et de mes rêves.
    tu n'est pas là et je t'ai trouvée dans tant de femmes
    je me perds dans ce féminin pluriel
    moi qui n'étais destiné qu'à une seule.
    Celle à qui j'offre, en hommage
    une toute petite amitié, de petits baisers
    passe temps, dans un monde de folies.
    En résistance à l'absurde et au chaos,
    en résistance à la monotonie des jours
    à cette existence entre parenthèses
    à cette existence offerte aux épiciers.
    Celle à qui j'offre, en hommage
    le reflet de sa beauté, dont je reçoit d'ailes
    brisées, de son aérienne grâce.
    Le peu dont j'aimerai qu'il soit temps…
    le temps passe, passe l'or de toi, l'or de tes rêves
    contagion de tentations, contingent d'envies
    de moi à toi, j'ordonne les jours de nous
    les jours où le tu, le vous et le toi étaient de feux
    où je brûlais de déclarer mes flammes
    à ces féminin plurielles qui en toi peuplent
    cette femme brillante qui est mon amie.