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1985

A l'arriere des taxis, elle prenait ma main,
dans la pénombre percée par les lumières
des néons et par les feux tricolores,
et sous sa jupe me montrait le chemin.
Dans ma tête virée de bord, résonnait
d'Electric Callas, de marie et les garçons,
les accords et les fuzz désacordées
les larsens et la noirceur électrique.
Perçant la trame de ses collants, frayant
sa minuscule culotte, je l'embrassait
tandis que mes doigts s'envolaient,
pianotaient maladroitement en elle.
A l'arriere des taxis, elle prenait ma main,
et sous sa jupe me montrait le chemin.
Sa main indiscrète infiltrait la braguette
ou par la ceinture de mon jean, sans gêne
elle caressait mon gland, et je l'embrassais.
ma tête chavirée, virée de bord,
le ciel de paris tournait, comme mon doigt.
A l'arriere des taxis, elle prenait ma main,
et sous sa jupe me montrait le chemin.

Commentaires

  • Qu'ils sont ennivrant ces plaisirs volés, à l'arrière des taxis, à un feu rouge, dans le métro, sur le quai, dans une allée sombre, dans le square, dans les compartiments des trains, dans une rue déserte toute illuminée au milieu de la nuit ou en plein jour dans un escalier, dans les toilettes, dans un parking, sur le capot, les soupirs au bord des yeux et des étoiles plein la tête....

  • … musica, maestro ! ;)

  • ça donne envie de prendre le taxi!!!!!!!

  • Bonsoir Yoyosterero et vous tous,

    Un fantasme ou une réalité ? Dans tous les cas bel écrit.

    Bisous à toi et très bonne soirée à tous
    Marie Christine

  • MC, c'est un souvenir, tu as vue la date… 1985

  • Oups tu es un coquin qui aime la vie et l'exitaton alors.
    Gros bisous et très bonne journée à tous
    Marie Christine

  • Un souvenir qui est bien exprimé dans ce joli poème.
    Bonne journée Yoyostéréo.

  • joli, joli

  • mon ex ne prenait jamais de taxi, trop cher, alors on rentrait à pied et il regardait plus tard sous mes jupons...

Les commentaires sont fermés.