Lorsque je te donnais ces baisers là,
je songeais à l'eau d'un ruisseau,
à ces torrents dévalant les monts.
Ta langue douce et fraîche.
Je fermais les yeux.
J'étais un cailloux
dévalant le cours de l'eau
emportée par le courant…
Ton corps était eau vive
coulait entre mes doigts,
et, il me coûtait de ne plus
me rafraîchir à tes baisers.
Commentaires
Moi, j'adore les baisers, et ton poème est vraiment inspiré !
Magnifique !
Vive les baisers, le ciel de la vie !
C'est marrant en lisant ton poème, j'ai ressenti un écho, un peu comme la madeleine de Proust, me ramenant aux débuts de mes amours avec mon amoureux.... C'est toujours vivant... Merci.
C'est très joli... on s'y croirait dans ce doux baiser ;-)
Kiss
Femme fontaine, femme eau vive... ça fait du bien de voir que nous pouvons être vues autremement que comme la nuit, l'obscur, etc... Merci.
femme fontaine?