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erotisme - Page 2

  • Le moineau des filles

    Ce reflet dans le miroir ne te montre pas.
    Demain sera fait de mon ignorance.
    je veux me livrer à l'astre solaire,
    faire l'amour au vent et à la pluie.

    le moineau des filles
    dévale la ville…

    Se brûler à ne pas se dire "je t'aime"
    de peur de ne plus le penser un jour.
    Alors "Toujours devient jamais".
    Mes mains et mes baisers muets
    se brisent.

    l'été ne tient qu'à un fil
    le beau temps dévale

    Arrogance de tes baisers…
    d'insaisissables reflets de toi
    dévorent mon cœur.

    le moineau des filles
    dévale la ville…

    Défilent les filles des villes
    que l'on voudrais vêtues d'un fil.
    Pour les moineaux des filles
    le défi de vivre décore les cœurs.

  • Bas couture

    A l'insolente beauté de voile brune,
    écrire à mots troubles,
    ivre d'une sensuelle finesse.
    Rester coi, subjugué, hypnotisé…
    fasciné par la femme pluie,
    jambes gainées de la lumière de l'aube
    Ne pas résister, à ma main
    qui glisse, remontant la trame nylon
    de la chevilles à ta cuisse
    je rejoint la peau nue
    chair dévoilée, chère rondeur
    Exulter à son exitante douceur
    me fait exister, me fait vivre
    N'y résister, se laisser
    séduire par ces bas, seconde peau
    fibre qui vibre, qui me devoile
    me mène et m'invite à ton petit paradis.

  • Offrande

    et moi je n'ai plus la force d'attendre…
    je suis comme un fruit trop mur, prêt à exploser, dont le suc coule déjà…
    la peau tendue à craquer…
    la pénombre de la chambre ou tu m'attends te protège encore.
    je sent ta chaleur, à peine ai-je ouvert la porte…
    ton parfum, l'odeur de ta peau.
    je veux te faire tout ce que tu veux et j'exige que tu me fasse tout ce que je veux.
    je te veux offerte.
    je me veux offrande.

    En m'attendant, tu te caresses… je le déshabille en t’observant.
    je t'offre ce bandeau, tu le mets, et je laisse ton corps tendu m'appeller,
    je laisse ton corps sous tes caresses, en manque de mes mains.
    Impatient de jouir de toi. je suis dur.

    Attentif à ton souffle, le parfum de ta peau qui m'envoie des signaux.
    tu vais gardée ton corps sage jusqu'à là… je déboutonne cette chemise
    que tu a gardée comme seul vêtements… je caresse tes bas…
    je laisse à plus tard ton sexe chaud et offert.
    Le regarde et l'admire dans la pénombre il brille de ta cyprine.
    je te demande de venir à moi.

    Je t'embrasse presque sans te toucher…
    Impérieux est l'envie qui me devore,
    en prennant le temps, il n'en sera que meilleur .
    ma bouche, ma langue te goûte, vient à ta rencontre.
    nous ne nous connaissons pas et nos corps se découvrent…
    ma peau ne fait que t'effleurer.
    tes doigts cherchent mon pénis, je te l'offre et te le refuse,
    ta bouche glisse sur mon ventre.

    Caresses toi de ta main libre… Je le veux.
    que tes levres humides et chaudes décalotte, écossent mon gland
    doucement. que le velours de cette langue me brule et me bouleverse…
    je voudrai couler dans ta gorge, je me retiens, j'attands que tes doigts arrachent un soupir.
    je sent alors ta bouche devenir fiévreuse.
    Ne pas jouir en ta bouche, je te pousse sur le lit. j'attrappe a pleine bouche les levres de ton triangle broussailleux,
    m'égare dans la délicieuse forêt et plonge dans le nectar une langue gourmande.
    J'attrappe ton clito, tes levres, je mord, je leche, je pourleche…
    je bois ce miel qui sort de toi, je caresse tes seins, et je broie
    tes fesses, la soie de tes bas crisse contre mon oreille. mes mains
    dessinent sur tes jambes des gestes empressés…
    je veux jouir, je veux ta jouissance. j'attrappe tes reins.
    je t'aggrippe. je te monte, t'empale. Cogne contre le fond de ta caverne.
    Cogne, me retire et perce l'entrée, frotte mon gland contre ton bouton.
    je viens encore plus loin, je me sent prêt à éclater.

    Nos corps transpirent, je leche les gouttes de sueur qui coulent sur tes seins, je les gobes, je les bois, je mange ces tetins… nos ventres se heurtent, nos pubis dansent…
    je te sent venir et ton souffle se mele au mien.
    Plus profond, plus loin en toi. je veux me fondre et devenir ton plaisir. encore.
    Mon sexe-fruit n'en peux plus, il va éclater, exploser, se dissoudre…
    ma seve explose et mon plaisir dure, et je cherche a faire revenir le tien, a le reveiller. quelques secondes, quelques nano secondes ou nous ne sommes plus qu'un feu d'artifice.
    Tu peux me faire tout ce que tu veux.

  • Astres

    A caresser ton joli corps dénudé, y faufiler mon pénis ouragan, contre tes seins, en exiter les tetins, je brille comme un astre… avide, je bave d'envie. De ma bouche, posée sur ton delicieux bourgeon, ma langue lape ta satinée fente rose. Pressé d'averse de ma macule immaculée et laiteuse sur ta peau…
    Ma langue glisse entre tes doigts caressant ton bouton, mon souffle, ma salive se mèlent à ton geste. M'extasier de ta main rapide sur le bouton, m'extasier sur ce merveilleux spectacle et laisser couler des filets de sperme sur tes seins et ta bouche.
    Tu te caresses, tu me gobes, me lèches et j'envie de cette cette bouche de soie delicieuse, qui invite mon impatience à grossir, je veux fondre, ta langue me chauffe…
    je prends toys et le présente à l'orée de ton anus humecté de ma salive. Impatience… Envie…
    Par procuration, tes doigts continuent de te caresser, je m'enchante de sentir ton souffle se précipiter, le temps s'épaissit, la nuit rêve.
    Joujou visite… hypnose, tes yeux opiomane… tes lèvres entr'ouvertes, offertes… Joujou glisse et luit de ta cyprine, milles petits phares, milles petites lucioles qui en toi de milles feux, pétillent et exaltent tes émois. et moi…
    joujou coulisse, vient, sort, et vient encore.
    je l'entrerai encore et tu viendra lâcher les étoilées filantes de ma voie lactée … étreindre tes seins, ne jamais éteindre tes sens… et ma langue cherchera la tienne. Incendie.
    un baiser de braise et de cendre, la caresse d'un vent frais, celle de mes doigts agiles sur ton astre, les une cascade d'eau glacée… tels un ciel firmament.
    Plongée en apnée en toi. Imaginer te regarder et te caresser, sentir ton corps se tendre et mes doigts mouiller. Bander et désirer couler en ta bouche, avoir envie de ton plaisir. me sentir dur en toi et vouloir tes gémissements. Vouloir l'éclat de lumière dans ton regard. Et sous le ciel, à l'unisson, jouir.

  • L'écume des nuits

    à ton invitation, Ma nuit rejoint la tienne
    nous, voyageurs de la pénombre,
    légers enfiévrés d'exigentes acceuillances,
    ennivrés de vénéneuses plantes,
    de chevelures, et d'ongles plantés dans la chair.
    D'une noire aveuglance à l'impatience de ta clarté
    allumons une lumière dénudés, brulons des phares
    ma nuit ventée de tes tempêtes, de ces brumes sauvages
    ton obscurité bouillantes des marées capricieuses
    je me noie, je te dévore,
    Ta nuit où sombre ces oiseaux sans ailes
    des délits annoncés, des paradigmes perdus d'artifices,
    ces noces sans cérémonies, où s'unissent nos anges blessés.
    Lorsque sonne le chant de tes entrailles,
    à la mer en furie, à ton coquillage, je m'ancre.
    à ta nuit de velours bouillonné s'offre
    l'éblouissance rivage de mon écume.

  • Sanctifiée

    A tes seins sanctifiés
    je m'agrippe; comme
    si tenté d'arrêter les nuages,
    je m'y noie.
    Leur insensée beautée.
    Ma grappe, ma tige,
    Cathédrale gothique
    ta déraison me prie,
    guide ma flèche, m'ordonne
    en toi par tes doigts fiévres
    caressants de douceur,
    je chûte, je trébuche…
    j'entre en l'ogive, pressés de jouir
    impatient de remplir, de jaillir
    ton ventre chaud, nos pubis pulsent,
    palpitent et se heurtent,
    au plus profond de toi,
    ma bouche s'emparre de ta langue.
    Petit bonbon fondant de miel.
    Tu me la sort et je fond…
    giclée seve opale dans
    ta bouche sortilège.
    Gourmande gourmandise
    Tes levres brillantes
    de gelée et de givre.

  • Elle d'ange

    L'ange par mes yeux scannait le monde,
    il reconnaissait les siens, et je leur partais
    par sa voix, chantait leurs chansons grises et or.
    Mes paroles flèches vif argent perçait cœur
    et atteignaient l'âme, mais ce n'était pas moi qui parlait.
    L'ange par mes yeux reconnaissait les siens
    ces êtres lumineux et aériens, leur pieds ne touchaient terre
    leurs yeux me brulaient l'âme, leurs mots étaient musique.
    je désirait leurs lèvres et leur corps…
    Elles me donnait bien plus.
    leurs baisers au gout de cendres effaçait les jours sombres.
    leurs peau blanche et transparente comme de la neige
    me brulait et réveillait mes sens endormis.
    Le monde tournait, valse, farandole, ivresse…
    L'ange par mes yeux dansait le monde
    et me guidait vers elles, vers celle dont je rêvait.
    et je lui fredonnait ces chansons grises et or
    qu"elle seule pourrait me souffler.

  • le jardin des lys

    Veille sur le jardin des lys
    n'y laisse ni friches, ni ronces l'envahir
    là où nos corps se tordent et où nos reins pulsent
    les herbes nues en toutes saisons vertes,
    nos peaux cernés sur le lierre,
    tous les matins de la terre sont à toi
    nos peaux recouvertes d'argile et de terre
    féconde en ce jardin qui abrite nos ébats.
    Veille sur le jardin des lys
    n'y laisse ni friches, ni ronces l'envahir
    là s'embrase, sous la poussée de mon vit
    ta chaude antre acceuillant ma sève bouillante.
    Que nos corps s'assemblent lys, rosiers
    jouir de la fraîche rosée de ta bouche.

  • Sauvages

    Ces baisers sauvages
    indomptables livrés
    en libre service.
    A ces yeux caresses
    qu'une fois s'abandonner
    à cette pensée femme brune.
    Ces baisers sauvages
    mustang sur ta plaine
    peluche et velours
    en libre accès.

  • petits matins

    Garder en mémoire les chemins qui ont menés aux étreintes
    ces abats jours que l'on baisse dans ces chambrettes d'étudiants
    ces papiers gras jetés aux pieds des lits, ces déshabillés sauvages
    le corps arc en ciel vivant de nuits blanches, ouvert et offert.
    Garder en mémoire ces yeux mi-clos, au point du jour,
    sur des cafés amers, ces baisers globe-trotters, d'escapades nues
    de pains chocolits, sur des désirs croissants, les baisers en miettes
    de pain qui trottent encore dans les têtes… et que l'on aimerait en corps

  • chansonnette

    mes baisers en papier crépon
    sur ta gorge déployée,
    ta peau qui sent si bon
    avec laquelle j'aime jouer.

    tes lèvres ourlées
    ta peau emmitoufflée,
    sous des draps de satin,
    caressées par ma main.

    mon coeur de coton
    se met à rêvasser
    de ta peau bonbon
    que j'aime visiter.

    mes baisers en papier crépon
    sur ta gorge déployée,
    ta peau qui sent si bon
    avec laquelle j'aime jouer.

  • Aux heures perdues

    Un océan, un printemps et un été
    un fil de lin aussi dur que l'acier.
    un fil de coton hydrophile plus léger que l'air…
    des mélodies et souvenirs de vacances.
    L'herbe perlée de rosée, et la brume montante.
    les jours et les jours de printemps.
    les liesses populaires, ces bals où vole ta robe légère
    ces promenades à la fraîcheur du clair de lune
    ces jours de résistance, ces jours de rage;
    ces stances et ces chants oubliés
    qui ne nous appartiennent plus désormais.
    Ces jours d'allégresse et de légereté
    d'étrangeté, ces jours longs comme des siècles.
    Nous unissent ce temps où n'être rien était tout
    ce qu'il comptait et que dilletantes
    nous n'avions ni avenir ni présent.
    Corps complices extases duelles,
    se cherchant, s'aimant, rêvants
    à des lits inconnus, à des âmes nues.
    Armés jusqu'au sang de dentelles
    de strass, des seins pointent un voile
    se défendant des baisers sauvages et amers.
    caresses dérobées volés aux heures perdues.

  • Rien

    je n'ai rien, ne possède rien.
    tant mes yeux comtempleront
    les levers de soleils,
    la rosée sur les herbes
    que la chaleur de l'été
    chauffera doucement
    ma nuque…
    je n'appartient à personne,
    ne veut posséder quiconque
    je ne voudrais n'avoir
    qui ne soit vif-argent
    ou nuage, qui ne soit
    comme l'eau qui coule
    et se faufile entre les doigts.
    Tant mes yeux comtempleront
    les levers de soleils,
    que la chaleur de tes baisers
    chaufferont doucement
    ma nuque…
    je ne reviendrais jamais
    sur mes pas où déjà pousse le chardon
    je ne me retournerai pas sur les traces
    poussiéreuse de ces étreintes oubliées.
    j'ai effacé les visages de ces baisers perdus,
    n'ai gardé que leur saveur de satin.

  • l'eau à la bouche

    Peindre de salive
    tes vallées heureuses
    de ta peau satine.
    S'essouffler sur ton corps,
    y déverser d'opalines
    larmes de lumière.
    Penché sur tes lèvres
    ma langue s'invite
    s'infiltre et recueille
    ta savoureuse papille
    Butiner, ton ventre
    lutiner son aube,
    sa pénombre allumer.
    Défleurer ses pétales
    délice, au soleil levant,
    y verser laits et crème
    raffraichir d'un jour
    y ceuillir ton souffle.

  • entre chat et chien…

    je suis un chat-moureux de ton ombre
    je je suis tel un petit chien-chien
    je suis un chat au chaud de ta chatte
    je ronronne et tel un petit toutou
    je monte la garde à vous.
    Je suis un chat-moureux
    cœur charmé de ta chattoyance,
    cha n'a pas louppé
    chaloupé, cœur chaviré !
    j'aime ta charmante ptite chatte.

  • A la vie

    la nuit enveloppe tes baisers
    d'un fil ténu d'or, enchantée,
    ma langue décore ton cœur
    de sa salive ton corps délivré,
    tes reins à ma bouche s'ouvrent.
    je bois l'ombre, je bois
    une croupe cristalline.
    La nuit… ton corps luit
    reflets d'argent salive.
    la chaleur de ta bouche
    brûle ma peau, incendie
    ce cierge qui veux,exige.
    Verge, que le fruit
    de tes entrailles béni
    voyage en toi, plus loin
    tu m'enveloppe autant
    que je me developpe
    et que mes bras t'étreignent
    et que mes baisers t'embrasent.
    Ta peau couverte
    de sueur et de sperme
    s'offre à ma nuit moiteur,
    tes jambes ouvertes
    s'offrent à l'envi
    ton âme à la vie.

  • chaviré

    j'en ai fini avec le désespoir, avec l'attente
    ce monde ira à vau-l'eau sans moi…
    Au diable les fatalités, l'irrémédiable !
    Je ne prends que l'or des murs
    les veines des pierres,
    je lit l'histoire sur les murs .
    Mes pas glissent sur les avenues
    je cherche des sourires.
    je vais là ou me portent mes rêves.
    La ville comme un écrin.
    Les rues comme terrain de jeux
    Je serre des corps chauds et tendres
    et j'embrasse les passantes.
    Leur chante des mots chavirés,
    charme leur corps, décore
    l'instant leur vie..
    Paris ne sera plus jamais gris
    j'y cherche des sourires.

  • Valse au clair de lune

    A ses deux seins dire bonjour,
    ces deux petits niquer,
    se faire et refaire ses tétins
    y passer et repasser
    toute langue pendue
    pile ou face, la retourner
    recto-verso rendre hommage
    à son corps défendant,
    gamahucher, la hisser haut,
    la laisser sans défense.
    à l'assaut par des baisers
    s'en prendre à sa bouche,
    galocher à tout va
    sa bobine, l'émoustiller,
    dans ce tendre temps
    son velours louvoyer
    caresser sans cesse.
    choyer sa bouche
    valse au clair de lune,
    sa vénérée vulve
    vouée à mes baisers.

  • jeux de bouches

    le premier qui jouit à perdu
    elle n'a pas dit quoi…
    alors j'ai perdu la tête
    durant ce tête-bêche
    de dur à mou
    elle a fait mouche,
    dans sa bouche
    j'ai fait douche…
    à touche-minouche
    on jouait la nuit…
    toujours je perdais…
    aux jeux, j'aime perdre.

  • après la secousse (a capella)

    lache l'bazar
    jle remet dans l'falzar
    j'tai trop troussée la rousse,
    moi, après la secousse
    j'boirai bien une mousse…

    lache l'bazar
    jle remet dans l'falzar
    cte bringu'zingue,
    qu'tu m'à dézingué
    j'boirai bien une mousse…

    lache le bazar
    jle remet dans l'falzar
    sinon j'rebande dare-dare,
    qu'mon dard qu'jembrousse
    ta frimousse.

    lache l'bazar
    jle remet dans l'falzar
    qu'on s'embrasse, ça fait tâche
    l'mat tout défait, ou j'me fâche

    lache l'bazar
    jle remet dans l'falzar
    j'tai trop troussée la rousse,
    moi, après la secousse
    j'boirai bien une mousse…

  • Sous ta jupe

    Le printemps entre par les fibres
    de ma peau, par les pores,
    je le ressent dans mes entrailles.
    Qui danse et qui roule
    dans ma chair, ces jours
    lumineux de montée de sève.
    Les petites robes légères
    éclosent, s'envolent.
    Frimousses pétales et pistils
    sourires et clins d'œil…
    La si légère petite robe
    ta peau nue frémissante
    sans dessous, visée
    sur ta broussaille, tes seins
    qui percent la transparence
    ravissement et désir.
    Le soleil nous chauffe
    je caresse tes jambes blanches
    attiré, attisé, sous la robe légère,
    le printemps entre par les fibres.
    Le bourgeon, roi de ta forêt,
    croît sous le doigt, posé,
    encré à l'antre du délice.
    Digitale ligne de vie,
    lisse le roi bourgeon,
    le dresse, l'écosse
    sous la caresse, sur le delice
    index délicatesse.
    Le roi bourgeon, frais
    et parfumé donne à visite
    de bonne bouche
    à droit de vit, site vermeil
    merveille corolles et
    merveille ce bouton :
    de la croupe aux lèvres
    il n'y a qu'un pas…
    Sous le chintz gazeux
    robe légère chantent
    mes doigts, s'envolent
    mes baisers, ma tête
    échevellée, coincée
    entre tes cuisses.
    Ma langue déployée
    disparait dans la brousse.

  • ciné X

    Au cinéma de mes nuits
    elles le peuplent et sont à moi
    au théatre de mes nuits
    coule sperme et cyprine
    dans les bouches assoiffées
    surchauffe de corps
    cœurs en surchauffe;
    mes mots, les bleus de chauffe
    glissent sur leurs lèvres
    et ma pine glorieuse s'élève.
    Au cinéma de mes nuits
    je suis toujours disponible
    pour un baiser et une caresse
    au théatre de mes nuits
    je me laisse attraper
    mais, à la premiere robe qui passe
    à la dérobée, je prends la fille
    de l'air, et pffft je la souffle.

  • cru ôté

    Il me manque la cruauté
    morsures et blessures…
    Au bout de mes poings
    des mots que je tais.
    Des griffes pour déchirer ton corsage.
    avec mes dents, avec mes ongles
    te dénuder, te dévorer.
    Il me manque la cruauté,
    celle qui se mèle aux caresses.
    Il me manque la rage
    lorsque tu me manquais,
    et, qu'il me manquais
    des griffes pour déchirer
    ton corps sage.

  • 1985

    A l'arriere des taxis, elle prenait ma main,
    dans la pénombre percée par les lumières
    des néons et par les feux tricolores,
    et sous sa jupe me montrait le chemin.
    Dans ma tête virée de bord, résonnait
    d'Electric Callas, de marie et les garçons,
    les accords et les fuzz désacordées
    les larsens et la noirceur électrique.
    Perçant la trame de ses collants, frayant
    sa minuscule culotte, je l'embrassait
    tandis que mes doigts s'envolaient,
    pianotaient maladroitement en elle.
    A l'arriere des taxis, elle prenait ma main,
    et sous sa jupe me montrait le chemin.
    Sa main indiscrète infiltrait la braguette
    ou par la ceinture de mon jean, sans gêne
    elle caressait mon gland, et je l'embrassais.
    ma tête chavirée, virée de bord,
    le ciel de paris tournait, comme mon doigt.
    A l'arriere des taxis, elle prenait ma main,
    et sous sa jupe me montrait le chemin.

  • le front de libération des étoiles

    le front de libération des étoiles
    ne t'a pas décroché la lune
    il la préfère dans son écrin de soie noire
    le front de libération des étoiles
    ne t'a pas décroché la lune
    à son patere, il a accroché
    des baisers et des caresses délices
    ainsi quand tu lève ta caboche
    sur tes yeux descend des cieux,
    des baisers délices et des caresses.

  • sujet de délicieuse rêverie…

    nous sommes dans le métro… je suis quelques sièges plus loin… tu caches ta main sous ton manteau et me regardant, me fixant de tes yeux magnifiques, tu te caresses… discretement… moi seul le sait, moi seul le devine… tu retiens tes soupirs, et tes yeux s'illuminent, je devine ton plaisir qui nait sous tes doigts… je suis avec toi de mon regard… je t'accompagne… lorsque ton plaisir vient, tu me rejoint et nous descendons du wagon… et nous nous embrassons.

  • Geyser

    L'anneau de l'index et du pouce
    monte doux ascenseur...
    Descend belle caresse.
    Les doigts d'ivresse
    montent aux étoiles.
    Les yeux clos, feux d'artifices
    comme une lame de couteau.

    De la main filante, aimante
    qui délivre le raz-de-marée,
    le gazeux geyser monte.
    En un tour de main,
    palpe de la paume,
    gonfle le manteau de peau
    coulisse et malaxe l'axe,
    l'ajuste à ton geste.

    Ta frimousse de cristal
    parée de diamants
    de spermes frais
    d'éclats de crèmes opales,
    Recueille la première larme
    de sa housse de tendre chair.
    L'anneau de l'index et du pouce
    monte doux doigts divins...
    Descend belle caresse,
    vive et brûlante comme un incendie.

    De lave et de feu monte,
    coulisse ta prisonnière
    de ta bouche, qui délivre
    le raz-de-marée,
    le gazeux geyser
    gonfle l'écrin, tes doigts
    ne me laissent répits
    plus rapides, plus forts.
    Ta bouche plus douce
    s'impose et me soumet.

    J'explose, j'implose,
    j'étincelle des gouttes
    d'or, d'argent, de nacre
    qui ornent tes lèvres
    bouillantes et magnifiques
    et courent tels des lévriers
    orner tes seins, paillettes
    coulées le long de la clavicule,
    Doigts humides de mon extase.

    L'anneau de l'index et du pouce
    dessert doux ascenseur...
    Délivre belle caresse.
    Les doigts d'ivresse
    montent aux étoiles.
    Les yeux clos, feux d'artifices
    comme une lame de couteau.

  • Paradis

    Dans tes bras j'étais au paradis
    et ne savais pas que ce serais aussi l'enfer
    ce jour ou nous ne serions plus nous.
    Chacun de notre côté, dans d'autres bras
    purgatoires, ivres et libres, délivrés de nous.
    Dans tes bras j'étais au paradis
    et toi tu as choisie l'enfer, j'ai choisi la vie
    pour survivre sans toi, j'ai oublié d'aimer.
    Chacun de notre côté, dans d'autres bras
    de passage sur d'autres rivages, d'autres lits…
    J'ai choisi la vie, et de bras en bras j'oubliai
    que dans les tiens, c'était le paradis
    et je ne savais pas que tu choisirais l'enfer
    alors que dans mes bras tu étais au paradis.

  • Fruits défendus

    je te lèche la pomme
    en caressant tes jolies poires.
    Cueillons les fruits de l'amour !
    je me frotte à ton abricot
    fondant et succulent tel une mangue.
    tu agrippe mes noix.
    Ma banane bien mûre se dresse,
    juteuse de nectar, lait de coco.
    Cueillons les fruits de l'amour !
    Ta petite fraise sucrée, sensible
    à mes assauts, à l'orée du verger
    où je cueille les fruits défendus du pêcher
    à un parfum de fruits de la passion.