Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Carpe diem!

C'était il ya déjà deux mois, après des années, ou je ne pouvais plus communiquer avec ma maman autrement que par sourires, petites caresses sur les cheveux et la joue, à l'âge de 93 ans elle est partie. La dernière fois que je l'ai vue elle était en pleine forme, même si elle ne se levait plus, elle était rayonnante et l'œil vif, elle n'entendait plus alors elle me disait combien elle appréciait les petits gestes de tendresse que je lui offrait, c'était le seil moyen que j'avais trouvé pour la réchauffer, je sentait que pour les anciens , le pire devait être la perte de cette chaleur que sont les baisers et prendre quelqu'un dans ses bras, l'affection… moi et mes frères allions la voir régulièrement et nous avons souffert de la voir ainsi, même si la vieillesse n'est pas une maladie. je devais aller la voir le jour suivant… la nuit de samedi à dimanche je rêvait d'elle, je fit souvent des rêves très particuliers, ils sont plus "épais", plus denses, et lorsque je fait ces rêves là - qui ne sont pas les rêves ou tout se passe par association d'idées… des collages d'images… - durant le rêve je "sait" que je doit me souvenir des détails de ces rêves, et qu'à mon réveil ils auront une signification et une importance pour moi… ce qui, en général est le cas, ils agissent en tant que "révélateurs"… Ce rêve là était encore d'une autre nature… ma maman "vint" me voir afin de me dire qu'elle s'en allait… je n'étais pas d'accord, je lui dit que je voulais qu'elle m'attende et que je voulais absolument être à ses côtés à ce moment là… rien a faire, elle avait prise sa décision et était déjà partie… même si pour moi la mort ne signifie rien (vraiment !) dans mon sommeil je pleurait un peu… peut-être plus pour évacuer la tension. la vie quotidienne fit que ce jour, là malgré l'impression que m'avait laissé au réveil ce rêve, je n'allais pas la voir. Le soir, un de mes frères m'appela, au ton de sa voix, je compris tout de suite… je tachait de le réconforter le mieux que je pu… j'appelais ensuite ma sœur, je leur racontais mon étrange rêve et je regrettais de ne pas l'avoir écouté car je l'aurais vu sans doute juste avant qu'elle ne parte…
Ces rêves, ces intuitions, sont notre langage et un territoire inexploré de nous même, ils ne sont ni magiques, ni soufflés par quelque divinité… ils sont de notre conscience… La science ne les a pas trop étudiés car pour l'instant seuls les charlatans en font leur fond de commerce.
La mort ne signifie pas grand chose pour moi, ma maman, est en mon cœur, très présente et et je pense qu'il n'y a rien après, comme il n'y avait rien avant notre vie… et s'il n'y a rien, c'est que la mort n'existe pas.
Seuls compte les vivants et le sentiment que nous avons d'être vivant et pleinement en vie, et nous nous devons d'être heureux ou à la recherche du bonheur pour nous et ceux qui nous entourent et que nous aimons… Le reste n'est que théorie et prospective…

Commentaires

  • raisonnons. Si avant il n'y avait rien, comment pourrait-il y avoir quelque chose, puisque rien ne peut sortir de rien ?
    Si l'univers a commencement, c'est qu'avant il n'y avait rien. mais comment 1 l'energie, 2 la matière, 3 loa vie 4 la conscience
    (qui, par exemple, a fait mozart) ont-ils pu sortir de rien ?
    C'est intenable comme proposition...

  • Stereolab, album "Peng!" : on peut entendre une chanson, la 9è, avec ces paroles-là -

    "Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous! Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise."


    CARPE DIEM, Yoyostereo.

  • Stereolab! je les ai tous (même si à chaque fois c'est le même album mais en mieux), j'adore leur krautrock Franglais, par contre ne parlant pas vraiment l'anglishe, je passe a côté des paroles… merci donc pour la trad… et c'est pas mal!

  • Vu stereolab une fois en concert, festival de Dour en Belgique, je ne sais plus quelle année : un grand moment, chouette, plein air, traqué par le soleil, du son, du son, petit patapon...

    Récréation : http://osmany.hautetfort.com/archive/2006/04/30/on-se-rencontre.html

    Et fais pas comme si je t'attendais pas au tournant ;-)

  • Hello yoyo! yes, je l'ai lu Bruce Chatwin. plutôt excellent son bouquin sur la patagonie!j'aime bien les écrivains voyageurs en général.
    Merci d'être passé me voir!
    hasta la vista!!!

  • A quoi boncet entre-ici-et-ailleurs, d'où dire au revoir, s'il n'y a pas d'ailleurs? J'ai entendu beaucoup d'histoire où celui qui doit "partir" attend d'être seul pour ce faire, en un clin d'oeil... Merci de votre visite chez moi et à bientôt.

  • A quoi bon cet entre-ici-et-ailleurs, d'où dire au revoir, s'il n'y a pas d'ailleurs? J'ai entendu beaucoup d'histoires où celui qui doit "partir" attend d'être seul pour ce faire, en un clin d'oeil... Merci de votre visite chez moi et à bientôt.

  • j'ai pas de conclusion… je raconte juste ce reve et je n'en tire aucun enseignement… je dis juste ce que j'ai ressenti

  • En tous cas, pareil-pareil-pareil pour moi...

  • Merci pour l'accueil! Tu es dans mes lectures quotidiennes, je suis bien contente que tu aies déjà trouvé mon blog. A bientôt

  • Tout tient dans nos sens, les sens ne nous trompe pas, les animaux sont plus forts que nous pour ça car ils n'ont pas le raisonnement... enfin moi j'ai de l'intuition, je fais de genre de rêves (en analyse je les interpréte...) bref tout peut aussi être harmonieux, il y a un courrant qui passe... une autre communication possible...

    PS ouii il y a des charlatans mais : des scientifiques s'y intéressent sérieusement, seulement ils ne prennent que les plus doués dans le domaine ceux qui ont des prémonitions sérieuses et parviennent à avoir des informations par ses sens ou ceux qui font des prouesses en méditations, il y a eut une très bonne émission sur canal plus sur ces expériences scientifiques auxquel se sont livré des Moine Tibétains et des voyants et des chamanes... (bon bref je vais pas tartiner ...)

    Pensées pour ta maman... même s'il c'était il y a deux mois...))))

  • Il y a des évènements dans une vie qui déterminent la suite des événements. Cela peut paraitre extrémement futile à côté de tes écrits, mais ma mère avait un epaire d'escarpin doré, avec une fine bretelle de cheville et un organza de fil de cuivre doré... elle les a données à Emaüss, alors qu'elles étaient mon seul trésor. Depuis je court les océans pour retrouver LA paire de chaussure qui saura comblée ce sentiments si fort qui me reste de cette paire miraculeuse, en sachant que cela est vain... mais je m'amuse bien. Tu m'as demandé, yoyostéro, si les santiags rouge existent en vinyl, et bien partons en voyage. A bientôt sur mon blog.zaza

  • Touchée.... Ma maman à moi nous a quittés il y a quatre mois, la nuit de noël précisément, entourée de (presque) tous les siens...

  • Très jolie note... on en ressort appaisée... c'est votre vécu mais il est beau et plein de ... VIE...merci.

  • H.e.l.l.h.e.a.v.e.n. merci pour la zik

  • J'essaye d'être un bon garçon et de suivre mes "dossiers"...

  • Ce post et les messages associés (re)donnent l'envie, l'énergie de s'extraire des petites difficultés quotidiennes pour ne plus saisir que la substantifique moëlle des choses. Merci à tous.

  • Je te dédie les paroles de cette chanson de Sami youssef.

    MOTHER (Chantée par : Sami YOUSSEF)

    Blessed is your face
    Blessed is your name
    My beloved
    Blessed is your smile
    Which makes my soul want to fly
    My beloved
    All the nights
    And all the times
    That you cared for me
    But I never realised it
    And now it’s too late
    Forgive me
    Now I’m alone filled with so much shame
    For all the years I caused you pain
    If only I could sleep in your arms again
    Mother I’m lost without you
    You were the sun that brightened my day
    Now who’s going to wipe my tears away
    If only I knew what I know today
    Mother I’m lost without you
    Ummahu, ummahu, ya ummi
    wa shawqahu ila luqyaki ya ummi
    Ummuka, ummuka, ummuka ummuka
    Qawlu rasulika
    Fi qalbi, fi hulumi
    Anti ma’i ya ummi
    Mother... Mother... O my mother
    How I long to see O mother
    “Your mother, Your mother, Your mother”
    Is the saying of your Prophet
    In my heart, in my dreams
    You are always with me mother
    Ruhti wa taraktini
    Ya nura ‘aynayya
    Ya unsa layli
    Ruhti wa taraktini
    Man siwaki yahdhununi
    Man siwaki yasturuni
    Man siwaki yahrusuni
    ‘Afwaki ummi
    Samihini...
    You went and left me
    O light of my eyes
    O comfort of my nights
    You went and left me
    Who, other than you, will embrace me?
    Who, other than you, will cover me?
    Who, other than you, will guard over me?
    Your pardon mother, forgive me

    Aîcha, colombe 2

  • trés émouvant=)))
    je pense aussi qu'il n'y a rein après on veut juste se rassurer et croire en quelque chose , Dieu ou Réincarnation que sais-je?
    une chose est sûre , tant qu'on évoque ceux qui nous ont quittés, on leur permets de vivre encore.....
    j'aime me souvenir des mes grands-parents ou autres personnes décédées , ce n'est pas tabou du tout bien au contraire et les enfants adorent ça=)))ça fait parti de l'histoirte de chacun=))

  • Voilà, j'ai trouvé. Comme tu me l'as indiqué sur mon blog. Et cela me permet de constater que peu me chaut ce qu'il y a après la mort...Ce sont les circonstances de la mort de quelqu'un qui font que...
    Mon père avait à peine 70 ans. Un an avant, il portait des portes de 100 kgs, il a eu un cancer, il souffrait terriblement,
    et il a été empeché de vivre de bien des façons.
    C'est cela qui me fait mal. Pas la mort, l'absence de vie.

Les commentaires sont fermés.