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Le vent

Sous ses pas dansaient la rue, elle était comme le vent
elle glissait sur les pavé, au loin je la regardais…
son port droit, son magnifique visage, ses fines chevilles
et sa jupe qui flottait au gré de ses pas
sa beauté me coupait le souffle et je rêvais de l'embrasser,
du goût de ses baisers, de son parfum…
A ses pas s'accordaient mon rythme cardiaque
qui au bout de quelques seconde s'emballait et se figeait.
Elle semblable au vent, je gravais dans ma memoire
les boucles de ses cheveux, la dureté de son regard
et la beauté de sa souffrance… je lisas en elle sans la connaitre
sa vie, et je la désirais… je voulais qu'elle soit heureuse
je voulais qu'elle me dise tu, mais la laissait continuer sa route,
belle, trop belle pour moi…
sans qu'elle sâche qu'à chaque fois que je la croisait…
je me disais… demain…

Commentaires

  • je me demande maintenant si il faut se dire "une prochaine fois".....

  • je me demande maintenant si il faut se dire "une prochaine fois".....

  • Pourquoi ne nous arrêtons - nous pas pour dire ces mots? Mais non nous marchons... sans prendre le repos des mots.

  • Ces sensations ont été chantées par Brassens. Voici le poème d'Antoine Pol que Jean Bertola a mis en musique pour Brassens, ça s'appelle "Les passantes" :

    Je veux dédier ce poème
    A toutes les femmes qu'on aime
    Pendant quelques instants secrets
    A celles qu'on connaît à peine
    Qu'un destin différent entraîne
    Et qu'on ne retrouve jamais

    A celle qu'on voit apparaître
    Une seconde à sa fenêtre
    Et qui, preste, s'évanouit
    Mais dont la svelte silhouette
    Est si gracieuse et fluette
    Qu'on en demeure épanoui

    A la compagne de voyage
    Dont les yeux, charmant paysage,
    Font paraître court le chemin
    Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
    Et qu'on laisse pourtant descendre
    Sans avoir effleuré sa main

    A la fine et souple valseuse
    Qui vous sembla triste et nerveuse
    Par une nuit de carnaval
    Qui voulu rester inconnue
    Et qui n'est jamais revenue
    Tournoyer dans un autre bal

    A celles qui sont déjà prises
    Et qui, vivant des heures grises
    Près d'un être trop différent
    Vous ont, inutile folie,
    Laissé voir la mélancolie
    D'un avenir désespérant

    Chères images aperçues,
    Espérances d'un jour déçues
    Vous serez dans l'oubli demain
    Pour peu que le bonheur survienne
    Il est rare qu'on se souvienne
    Des épisodes du chemin

    Mais si l'on a manqué sa vie
    On songe avec un peu d'envie
    A tous ces bonheurs entrevus :
    Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
    Aux cœurs qui doivent vous attendre
    Aux yeux qu'on n'a jamais revus

    Alors, aux soirs de lassitude
    Tout en peuplant sa solitude
    Des fantômes du souvenir,
    On pleure les lèvres absentes
    De toutes ces belles passantes
    Que l'on n'a pas su retenir...

    Sinon, merci d'être passé chez moi !

  • je passe juste comme ça te lire et te faire une bise

  • effectivement je connait cette chanson, je ne m'en suis pas inspiré… mais j'ai ressenti ces émotions là… et j'adore brassens et la justesse de ses mots…

  • Je serais tentée de dire "pourquoi remettre à demain...", mais le désir ainsi ressenti est particulier et fort.
    Merci pour ton passage. Je viens découvrir tes écrits, certains donnent chaud ! :-)

  • Ah! Si seulement, il m'avait parlé! ;o)

  • "vous qui passez sans me voir...
    sans même me dire bonsoir..."

    et si un jour on osait... dire ce que l'on ressent sans peur de l'après...???

  • il faudrait! bien sur! parfois si je suis sensible à la beauté d'une femme dans le metro par exemple, je lui dit, et je m'en vais pour ne pas la gêner, avant je n'osait pas, maintenant je me dis qu'il n'y aucun mal à faire plaisiret à adresser un compliment à une inconnue si c'est sincère…

  • C'est drôle, j'ai mis en ligne une chanson qui s'appelle le vent... je te l'envoie.... xxx dfp.

  • très belle attitude yoyostereo... j'aime beaucoup les petites choses gratuites ... continue... je parle au nom de toutes les inconnues qui auront la chance d'en bénéficier...

  • D'accord avec Tina. J'apprécie toujours beaucoup les gentils compliments gratuits des gens que je croise: les hommes, mais aussi les vieilles dames, les jeunes mamans...
    Ca ne coute rien et ca redonne le sourire.

  • Beaucoup d'émotion et de poésie.Très beau!

  • Et arrive le printemps qui pousse ces messieurs à oser la petite note galante, le compliment gratuit, la fleurette de saison, quand je pense que certaines haussent les épaules et détournent leurs hautains talons! "Cueillez, cueillez votre jeunesse" qu'il disait ;+)

  • pourquoi ne pas l'accoster? la vie est si courte...
    bisous de Baltimore

  • C'est inspirant l'amour...

  • avant tout, juste une remarque, quelque chose qui me dérange: a la 1ere personne du singulier (donc avec "je") il n'y a pas de "t" mais un "s". Disons que ça fait un peu tâche dans un texte joli comme ça.

    Sinon je trouve que t'as bien raison de parler à des inconnus, les gens sont si fermés à notre époque!

  • Bof, ne t'inquiète pas, il y a des choses qui font tache avec accent, et d'autres sans...

  • très joli texte, il faut se parler, se regarder, oui , bises @+

  • d'accord^^ mais dans ton commentaire j'ai déjà repéré 3 fautes^^

    ce n'est pas grave.

  • Elle marchait devant moi, elle sautillait légère et parfois on ne la revoit pas.
    Bonne soirée.
    Marie

  • Si ce n'est pas grave, Doll, pourquoi en faire mention aussi lourdement ?

  • parce que ça ôte toute la saveur et que les fautes c'est quelque chose qui m'encrasse les yeux tout simplement, là ce n'est aps grand chose mais quand on regarde ce que devient l'orthographe de nos jours avec le language abrégé...moi il me faut presque 10 minutes pour comprendre une phrase au final.
    Je pense pas le mentionner "lourdement".

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