je n'ai rien, ne possède rien.
tant mes yeux comtempleront
les levers de soleils, 
la rosée sur les herbes
que la chaleur de l'été
chauffera doucement 
ma nuque… 
je n'appartient à personne,
ne veut posséder quiconque
je ne voudrais n'avoir
qui ne soit vif-argent
ou nuage, qui ne soit
comme l'eau qui coule
et se faufile entre les doigts.
Tant mes yeux comtempleront
les levers de soleils, 
que la chaleur de tes baisers
chaufferont doucement 
ma nuque… 
je ne reviendrais jamais
sur mes pas où déjà pousse le chardon
je ne me retournerai pas sur les traces
poussiéreuse de ces étreintes oubliées.
j'ai effacé les visages de ces baisers perdus, 
n'ai gardé que leur saveur de satin.
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Un rêve…Un homme s'éveille sur le sol 
 d'une gare poussièreuse.
 Il est blême et fatigué.
 au dehors, après les dunes, la mer.
 Les immondices remplacent la plage
 sous l'or blanc du sable, ordures
 déchets, gravats et papiers gras.
 L'homme marche.
 Sans but. Il erre.
 Ses pieds arpentent cette immense décharge
 et il traverse des ruines, des maisons
 saccagées, il ne reste que les murs.
 cette plage de sable et de décharge.
 Il arrive chez lui… Des murs hauts de chaux
 des papiers peints arrachés… des pieces vides.
 Une des pièces est peuplé d'un vieux jouet.
 Un vieux jouet qui réchauffe l'atmosphere.
 Il pense à son fils…
 Il pense que sa maison
 est agréable.
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elections…Ils veulent que l'on partage leur idées 
 Ils sont censés nous représenter
 Ils se veulent au centre de tout
 Ils veulent que l'on les aimes
 Ils se pensent nécessaires
 Ils veulent la soumission
 Ils ont les dents longues
 Ils se veulent influents
 Ils veulent le pouvoir
 Ils veulent l'autorité
 Ils veulent le luxe
 Ils nous veulent
 Ils nous volent
 Vote…
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khateParce que nous sommes jeunes, bien portants, joyeux, heureux de vivre, que nous sommes dans la course, dans le vent… 
 Parce qu'à nos côté des personnes de cœur et d'intelligence vivent amoindris, malades ou simplement vieillisants…
 Parce que la vie n'est rien sans la solidarité, l'entr'aide, le partage, la compassion, le dialogue…
 Soyons à l'écoute de ces personnes là… attentifs… Efforçons-nous de prendre le temps d'être auprès d'elles et de dire que nous les aimons…
 Khate était une discrète et fidèle lectrice de ce blog, chacun de ses passages était signé d'une amicale parole.
 Je m'associe à la chaîne amicale des blogs qui aujourd'hui ont une pensée pour elle et de la sympathie pour sa famille.
 
 http://khate09.canalblog.com
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l'eau à la bouchePeindre de salive 
 tes vallées heureuses
 de ta peau satine.
 S'essouffler sur ton corps,
 y déverser d'opalines
 larmes de lumière.
 Penché sur tes lèvres
 ma langue s'invite
 s'infiltre et recueille
 ta savoureuse papille
 Butiner, ton ventre
 lutiner son aube,
 sa pénombre allumer.
 Défleurer ses pétales
 délice, au soleil levant,
 y verser laits et crème
 raffraichir d'un jour
 y ceuillir ton souffle.
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entre chat et chien…je suis un chat-moureux de ton ombre 
 je je suis tel un petit chien-chien
 je suis un chat au chaud de ta chatte
 je ronronne et tel un petit toutou
 je monte la garde à vous.
 Je suis un chat-moureux
 cœur charmé de ta chattoyance,
 cha n'a pas louppé
 chaloupé, cœur chaviré !
 j'aime ta charmante ptite chatte.
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Un amiJ. vivait chez les Gardes Mobiles… On se croisait souvent mais on ne se parlait pas. Son frère était le copain de mon neveux. Son père était Garde mobile aussi ne voyait 'il pas d'un très bon œil l'originalité de son fils. En pleine punkitude j'arborai des vêtements déchirés, rapiécé d'épingles à nourrices, la joue elle-même plantée d'une épingle… et le cheveux broussailleux. Jacques était le seul punk que je voyais à Champigny à cette époque. Je me souviens que les voyoux de l'époque nous arrêttaient en nous demandant ce qu'on était car ils n'arrivaient pas à nous cataloguer, ni rockers, ni baba… 
 La première fois que je parlais à J, il avait les yeux rouges et les cheveux assortis, il fumait et ses yeux en patissait… Sous la pression familiale, il s'était engagé dans l'armée et avait fini par réussir àse faire réformer après quelques années… Nous ne bossions pas et trainions beaucoup…
 On sympathisa immediatement et il me prêta un livre sur la Fraction Armée Rouge… le punk avait récupéré l'iconographie politique, mais pour moi c'était surtout l'esthétique qui m'intéressait… si j'avais des sympathies pour l'extrême gauche de la France Giscardienne, je n'adhérais pas à l'action armée. Jacques lui s'y interessait et n'était pas loin de passer à l'acte.
 Son père un jour le vis en photo sur une couve de VSD. A cette époque les casseurs étaient ou manipulés par la police, ou plus ou moins "spontex", cette photo le montrait en train de lancer une chaise sur une voitrine du Café de la Paix. Moi j'étais beaucoup plus attiré par la version surrélaiste et dadaiste du punk. Je passais mon temps a arpenter le supermarché du coin et a y placer des fausses pubs réalisées à la main (pas d'ordi à cette époque) Rayon Alcool : Une pub pour l'apéritif Suze ou une femme faisait une fellation à une bouteille se Suze… au rayon livres, des jaquettes placées sur les couvertures du livre de Giscard "Démocratie Française" : Grand prix de l'humour noir"… Je bombais les rues des mots tels que "bonheur" Je trainais aussi les poches remplies de serpents et grenouilles, faisant semblant de voler pour me faire attrapper par le vigile qui evidemment me demandait de vider mes poches… Plus c'était absurde plus mes actions me plaisait. j'entrainait J. dans ces délires là. Jacques intégra un groupe de rock et moi ne sachant pas jouer, je trainais à côté… Il eu Desireless un temps comme chanteuse de son groupe. On traina beaucoup ensemble… Jacques a beaucoup de charme et il plaisait… Lui et B s'installèrent ensembles, B. était l'amie de ma charmante petite copine, et on faisait une petite bande sympa… On avait pas de fric, mais on s'amusait beaucoup…
 On apportait parfois à manger à J. et B. qui n'ayant pas de boulot, n'avaient non plus pas grand chose à manger… parfois un peu de nourriture pour chat (pour les protéines) beaucoup de pâtes) Un vrai rocker se joint à notre bande, mais il craignait bien et un jour on eu droit a un siège de sa bande de blouson noirs… Un soir de délire avec des amphétamines, on pris la tête d'une de nos amis en parlant toute la nuit frénétiquement (moi d'une association d'idée à l'autre personne n'arrivait à nous suivre…)…
 Moi j'aimais bien l'expérience qui s'arrêtta là, J. persévéra… et un matin je le trouvais la moitié du crâne rasé, il avait l'air de sortir tout droit d'HP. Alors on se mit à traîner au supermarché en mimant des débiles profonds, pratiquement en bavant…
 B eue un moment à supporter deux énergumènes qui passait tout leur temps à se comporter comme des débiles profonds… notre marche était claudiquante et nos propos décousus à la manière de trisomiques…
 Cela nous amusait beaucoup… sans compter mes multiples provocations, je n'avais peur de rien… Jacques parfois m'accompagnait dans ces délires, je me souviens d'avoir arpenté avec lui les rues de Saint-Michel, ligotté et baillonné, sans que nul s'étonne et s'interpose…
 Nous formions une petite bande avec un autre couple d'amis qui avaient une adorable petite fille, On se voyaient beaucoup, Eux étaient d'anciens zonards… Leur vie était difficile. Nos "copains" rockers les cambriolait régulièrement…
 C. était orphelin. Il partit faire un stage afin d'apprendre un vrai métier. A son retour nous étions tous installés à Paris du côté Menilmontant-Belleville, je l'hébergeait dans mon minuscule studio de la rue de la Villette… J'avais une nouvelle petite copine, par discrétion, il pris une chambre d'hôtel à proximité, juste face au Père Lachaise.
 Il avait le double de mes clés, mais ne les utilisait pas. Sans nouvelles je passait le voir et le trouva pendu à 1m du sol, tenu a une fenêtre par une cravate. Je prévins sa copine, il laissa une adorable petite fille seule avec une mère dépressive que je revis par hasard quelques années plus tard et qui ne s'en était pas sortie et pour laquelle je ne pouvais rien. Ce fut le premier et hélas pas le dernier de mes copains que je perdis. Lorsque je vis un truc sympa, je regrette toujours d ene plus pouvoir le partager avec lui…
 Je travaillais alors comme tapissier décorateur, et je voulais m'en sortir… J. integra une banque, le weekend il jouait avec son groupe, je me cherchais, étais assez pénible et lui et B. me supportaient avec une grande patience. Je voulais changer de vie et aller plus vers l'art, vers la peinture ou le dessin, je me sentais pas à continuer à être tapissier dans un milieu ou on ne voulait pas entendre parler de création. Sans dipômes je m'inscrit à la fac, et contre toute attente, après un entretien de motivation, et un dossier bancal, on m'accepta, j'entrai en Fac d'arts plastique. J'étais heureux d'être étudiant, même si la journée je travaillais dur. Le soir j'allais à la fac, les cours me plaisaient beaucoup et je me fis amis d'une bande de filles drôles et gentilels aves lesquelles je m'entendait très bien… ma nouvelle vie débutait.
- 
MendiantsOu sont les consciences ? 
 dénonçant les mensonges
 ignobles des religions.
 Nous sommes des mendiants…
 Oh! Elevation,
 ne quitte pas mon âme
 Nous sommes des mendiants…
 Les marchands de vent,
 ces ridicules terroristes
 lâches et sans cervelles,
 commenttent le Hold-Up planétaire
 se mentent et nous mentent,
 et nous volent nos rêves.
 Ou sont les consciences ?
 A offrir, notre siècle n'à rien d'autre
 qu'exils et soft-tyrannies de
 Télés dictatoriales et journaux
 d'encres blanches antipathiques.
 Fascisme émotionnel de la mode
 Total fascisme
 Al-Qaida fascisme
 Dior fascisme
 Vatican fascisme
 MacDo Uber alles.
 Au delà, rien, le vide,
 nos âmes s'envolent
 ballottées par vents
 Artfices et Illusions…
 Pourtant nos ventres pétris
 de désirs insatisfaits,
 en quête d'infini, de vertiges.
 Ne pourront êtres contenus
 ne pourront êtres encadrés
 ne pourront êtres statistiques
 ne pourron êtres contrôlés
 l' ivresses de nos baisers
 échapperont aux marketeurs,
 Nous glisseront entre leurs doigts.
 Nous sommes des mendiants
 Nous en mendions de l'amour !
- 
A la viela nuit enveloppe tes baisers 
 d'un fil ténu d'or, enchantée,
 ma langue décore ton cœur
 de sa salive ton corps délivré,
 tes reins à ma bouche s'ouvrent.
 je bois l'ombre, je bois
 une croupe cristalline.
 La nuit… ton corps luit
 reflets d'argent salive.
 la chaleur de ta bouche
 brûle ma peau, incendie
 ce cierge qui veux,exige.
 Verge, que le fruit
 de tes entrailles béni
 voyage en toi, plus loin
 tu m'enveloppe autant
 que je me developpe
 et que mes bras t'étreignent
 et que mes baisers t'embrasent.
 Ta peau couverte
 de sueur et de sperme
 s'offre à ma nuit moiteur,
 tes jambes ouvertes
 s'offrent à l'envi
 ton âme à la vie.
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Parole, parole, parole…A un moment donné, je me dis, que quand même j'étais beaucoup trop timide, que mes potes "emballaient" facilement et que moi, je n'avais toujours pas d'amoureuse… les filles que je connaissait restaient des copines et je n'osait rien auprès d'elles. Je me sentais seul et j'en souffrais… J'étais parfois agressif, provocateur avec mes amis qui ne le méritait vraiment pas. Je sortais beaucoup à cette époque là… beaucoup de fêtes, les premières boites, les amis… 
 La provocation m'aidait à sortir de ma coquille, et je prennais des risques… agresser verbalement les fachos, ou les punks de salon… Jamais je ne me prennais une pêche… sûrement de la chance… provocation vestimentaire… mes coiffures, l'iroquoise que j'abandonnai rapidement lorsque je vis que seul des crétins me parlait, mes cheveux sculptés et colorés… On me remarquait mais jamais dans le sens que j'attendais… Je voulais simplement être aimé.
 Je me jetais des défis… j'allais dans les soirées, l'appréhension suprême était de devoir aborder une demoiselle que je ne connaissait pas, et qui sans doute pourrait me plaire, et là, je devais lui parler… pour lui dire quoi? mes potes, mes copines avaient la langue particulièrement pendue… mais moi j'étais le champion de la communication non-verbale… a eux de deviner ce que je ressentais, j'avais de la pudeur de dire mes sentiments et, lorsque je me confiais, j'étais maladroit, je me sentais au bord de la honte, et je ne savais pas résoudre mes conflits. Alors je décidais de passer outre la parole. Je ne risquait qu'une baffe après tout… Chez Bernard, une petite fête… que des gens que je ne connaissait pas… Une jolie brunette, ravissante… je l'admirais depuis un moment, et le temps passait la fête allait bientôt finir… Elle rigolait avec une copine, me tournait le dos, j'allais vers elle, mis ma main sur ses épaules, la retourna doucement et l'embrassait, elle me rendis le baiser et la fête finie j'emmenais tout le monde chez moi manger des pâtes, elle resta, je lui fit couler un bain et elle voulait m'attirer dans la baignoire, moi, j'étais un peu nigaud et je lui lavais le dos doucement, elle avait un très beau visage… une madonne, un très beau corps… et avec elle ce n'était pas ma première fois, mais pour la première fois je fis vraiment l'amour, nos corps étaient harmonieux, et pour la première fois de ma vie, je me sentis homme… Anne me surnommait avec une pointe d'ironie qui me mettait mal à l'aise "Irrésistible" J'étais infatiguable et lorsqu'elle venait à la maison, nous ne dormions pas beaucoup… Elle était étudiante, moi je travaillais et je me sentais en infériorité intellectuelle avec elle… j'imaginais les étudiants cultivés possédant toute la culture que je rêvais d'avoir. elle était magnifique, je la désirais et l'aimait… Notre relation prit fin et j'en souffris beaucoup. Je repris mes études en art plastique sans Bac je m'inscrit à la fac… je sympathisait avec une bande de filles, rigolotes avec qui je faisait la fête sans arrêt et je me relançait ces défis… de plus en plus court, j'embrasse la prochaine fille que je vois… un jour aux Entrepots de Glacière ou il y vait des squatts d'artistes et des studios d'enregistrement, une fille arriva, et des la porte passée je l'embrassait pour lui dire bonjour… A chaque fête je recommençais mon manège sans forcement repartir avec la demoiselle. Je combattis ainsi ma timidité et cela me permit de chunter la parole…
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Premier baiserElle vivait à la cours du haut. Je la voyais lorsque j'allais jouer avec mes potes, plus jeune que moi, elle était ravissante. De très beaux long cheveux bruns, de beaux yeux magnifiques, elle était splendide et devais bien avoir une douzaine d'année… C'est sans doute la première fille que je remarquais… J'étais timide et prétextant un jeu je l'embrassai par surprise… Le contact de ses lèvres, aussi fugitif que soit cet instant, me sembla d'une douceur incroyable, tel que je n'en avais jamais connu et que je n'en connaîtrais sans doute plus… une douceur d'ange… de soie, des lèvres de velours… Elle réagie vivement en me menaçant d'aller chercher son grand-frère… j'eu très peur et je culpabilisa, promettant au bon dieu que je ne recommencerai pas si je ne me faisait pas disputer… 
 Je n'ai jamais oublié cet instant, ni la douceur de sa bouche.
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Get up!Genoux à terre… 
 mais la fierté ne quitte pas
 un cœur même écartelé.
 La face couverte de boue.
 les bras en croix…
 toujours on se relève,
 redresse sa tête
 les yeux lavés
 l'on regarde
 briller les étoiles.