Nous mourrons pourtant,
le silence est si rassurant…
Nous mourrons pourtant,
le silence est si apaisant
comme un souffle d'air frais.
Pas de peurs du lendemain
pas de peurs à avoir
loin du bruit, le silence…
Rien au-delà,
pourtant pas de peur.
loin du tintammarre
il est diamant et or blanc.
Quand le vacarme en devient
si bruyant qu'il en est silence,
que la rumeur devient lance
et flèches, et les mots qui
perdent sens, le silence
devient refuge, pas de peur !
pas de pleurs ! il est si apaisant.
Nous mourrons pourtant,
pas de peurs à avoir !
Au-delà est ignorance
et nous, nous cherchons
la jouissance et la célebrons
Nous mourrons pourtant
mais en ce silence,
nous trouvons l'en vie.
-
-
Bouche-que-veux-tu
Danse langue,
bande ferme…
ta fente pleure
parfois de joie.
Jute sur ton sein
jolie crême,
dessert, reflets d'opale.
Gouttes de salive
sur la forêt de vénus.
Bouche-que-veux-tu
joue au chat et la souris.
lèvres qui lèvent verge
dressée et obéissante,
bon élève, gland garçon
à l'exite clitoris visite
la broussaille paradisiaque,
où mon vit vise, va et vient,
le délicieux chemin de ta chatte. -
la patience
De mes grands mere, de ma mere, j'ai hérité de la patiente
attente des femmes de terre neuvas, qui, espéraient le retour
apres des mois d'absence, de l'homme de mer, des hommes.
Les longs mois, les années , les femmes qui ne se mêlaient pas
aux gens de terre, qui les prenaient pour une sous-race.
Ceux, pour qui les marins qui, sobres en mer,
n'étaient plus que ceux qui à quai , buvaient, festoyaient
bruyamment avant que la mer ne les reprennent et ne les gardent.
les femmes qui attendaient le retour du bâteau, ces quais en pleurs
et ces enfants, en fleurs, ésseulés sur les galets, sur les falaises
derrière la jetée, la raison de leurs solitudes conjuguées.
Ceux qui ignoraient tout de la vie de ces marins perdus dans le froid
bleuté des mers du nord, et qui vivaient au sec, chaudements vêtus,
ignorant des peurs, de la patience et de l'impatience,
ne firent pas de cadeaux à ma famille fécampoise.
Lorsqu'un aufrage arracha Joseph leleu, capitaine au long-cours
aux siens, ma mère décida que jamais ses enfants ne vivraiant de la mer.
Ma mere quitta la mer, mon pere l'enleva à son trafiquant de fiancé
ils vinrent à paris, loin de la mer, leurs enfants ne risquaient de devenir marins…
L'apres- guerre était à la reconstruction, mon pere de charpentier de navire devint maçon
puis chef de chantier, il était sur les routes là ou étaient les chantiers, ma mere l'attendait…
nous aussi… et, j'appris la patience et l'attente… -
comme moi, Citoyens du monde…
Jean d' ARCY
Pierre AUGER Physicien
Guy AURENCHE
Claude AVELINE Ecrivain
Hervé BAZIN Ecrivain
Pierre BERGER
Antonin BESSON Procureur Général
François BILLETDOUX Auteur dramatique
Georges BLOND Ecrivain
Edouard BONNEFOUS Académicien ancien ministre
Claude BOURDET Journaliste
André BRETON Ecrivain
Robert BURON Homme politique ancien ministre
Albert CAMUS Ecrivain Prix Nobel de littérature
Clara CANDIANI Journaliste
Jean CARLIER
Georges CASALIS
René CASSIN Juriste, homme politique. Prix Nobel de la Paix
Jean-Roger CAUSSIMON Compositeur interprète
Michel CEPEDE Ancien président du Conseil de la FAO
Jean CHESNEAUX
Bernard CLAVEL Ecrivain
Alain CONNAN
Yves COPPENS Paléontologue
Emmanuel d'ASTIER DE LA VIGERIE Journaliste
Jacques de BOURBON-BUSSET Ecrivain Membre de l'Académie
Jean-Jacques de FELICE Avocat
Irène de LIPLOWSKI
Mylène DEMONGEOT
André DILIGENT Homme politique Sénateur-Maire de Tourcoing
Mme Camille DREVET
Jacques DUBOIN Economiste.
Georges DUHAMEL
René DUMONT Agronome
Jacques ELLUL Juriste. Sociologue
Jean FOURASTIE Economiste
Georges FRIEDMANN Sociologue
Jacques GAILLOT Evêque
Pr.Pierre GIRARD
Bernard GORSKY Auteur
Jean GRANDMOUGIN
William GROSSIN
Mme Louise GUIEYSSE
Gaston HAUSTRATE
Jean HELION Peintre
Olivier HUSSENOT
Roger IKOR Ecrivain
Albert JACQUARD Economiste
Général Germain JOUSSE Militaire
Alfred KASTLER Membre de l'Institut Prix Nobel de Physique 1966
Paul de LA PRADELLE Universitaire Fondateur de l'Institut d'Etudes Mondialistes
Henri LABORIT Biologiste
Antoine LACASSAGNE
Gilbert LAFFAILLE Chanteur
Dr LAGROUA WEILL-HALLE "Planning Familial"
Henri LAUGIER
François LE LIONNAIS Ecrivain
Jean Marie LEHN
Roger LHOMBREAUD
Jean MAIGNE
Robert MALLET Universitaire Fondateur du Comité Permanent Mondialiste
Alexandre MARC Théoricien du fédéralisme
Pierre MARTHELOT
Louis MARTIN CHAUFFIER
Tristian MENDES FRANCE
Alexandre MINKOWSKI Professeur de médecine
Léonide MOGUY
Emmanuel MONNIER Réalisateur
Théodore MONOD Naturaliste
Jean-Raoul MONTIES
Paul MONTUCLARD
Georges MOUSTAKI Chanteur
Daniel PARKER
Jean PAULHAN Ecrivain. Journaliste
Mme Magdeleine PAZ
Louis PERILLER Ancien ambassadeur
Abbé PIERRE Fondateur des Communautés Emmaüs
Frédéric POTTECHER Journaliste
Raymond QUENEAU Ecrivain
Hubert REEVES Astrophysicien
Eugène RIGUIDEL
Denis ROBERT Ecrivain
Mireille Robert-JOSPIN
Jacques ROBIN
Robert ROBIN
Mme ROMAIN-ROLLAND
Jules ROMAINS Ecrivain
Louis ROSEN
Pasteur ROSER
Jean ROSTAND Biologiste et écrivain Membre de l'Institut
Pierre SAMUEL
Robert SARRAZAC Fondateur du Front Humain des Citoyens du Monde
Jacques SAVARY, ancien président du Registre des Citoyens du Monde
Pierre SCHAEFFER
Emile SERVAN-SCHREIBER Journaliste
Pierre SUDREAU Ancien ministre
Jacques TESTART
Jacques THOME-PATENOTRE
Jean TOULAT, prêtre, écrivain, militant de la non-violence
Jacques TRUCHOT Professeur de philosophie
Jean BRULLER VERCORS Ecrivain
Paul-Emile VICTOR Explorateur, Roger WELLHOFF, ancien Président du Registre des Citoyens du MOnde
Roger WINTERHALTER ancien maire de Lutterbach (68)
Joseph WRESINSKI Ecclésiastique Fondateur d'ATD-Quart-Monde
Richard WRIGHT Ecrivain -
Illetrés…
Nous n'entendons plus les fleurs
à l'oreille, au cœur, chuchotter
leurs secrets, et leurs savoirs.
Nous avons oubliés que les ronces et les arbres
nous chantaient les ruisseaux, la terre brune,
les glaises et les mousses, les pluies.
Nos chansons ne sont plus soulevées
au dessus des nuagues par les feuilles.
portés au dessus des chemins par les herbes.
Nous n'entendons plus les fleurs
à l'oreille, au cœur, chuchotter
que tes baisers sont frais et chauds.
Nous n'entendons plus les fleurs
à l'oreille, au cœur, chuchotter
que leurs parfums et leur sève
nous panse de nos malheurs.
Chuchotter à nos mécaniques oreilles,
haute-fidelités oreilles,désormais sourdes…
Nous ne savons plus lire le ciel,
les vents ne soufflent plus leurs secrets, et leurs savoirs.
Nos pas nous ont menés si loin…
que n'entendons plus ce que nous disent les fleurs. -
le temps de l'amitié
Le temps passe, mon miroir me renvoie
à une image que je ne reconnais pas de moi
bien loin de mes espérances et de mes rêves.
tu n'est pas là et je t'ai trouvée dans tant de femmes
je me perds dans ce féminin pluriel
moi qui n'étais destiné qu'à une seule.
Celle à qui j'offre, en hommage
une toute petite amitié, de petits baisers
passe temps, dans un monde de folies.
En résistance à l'absurde et au chaos,
en résistance à la monotonie des jours
à cette existence entre parenthèses
à cette existence offerte aux épiciers.
Celle à qui j'offre, en hommage
le reflet de sa beauté, dont je reçoit d'ailes
brisées, de son aérienne grâce.
Le peu dont j'aimerai qu'il soit temps…
le temps passe, passe l'or de toi, l'or de tes rêves
contagion de tentations, contingent d'envies
de moi à toi, j'ordonne les jours de nous
les jours où le tu, le vous et le toi étaient de feux
où je brûlais de déclarer mes flammes
à ces féminin plurielles qui en toi peuplent
cette femme brillante qui est mon amie. -
danse…
L'herbe fraîche court sous tes pieds
nus, tu avances dans la prairie,
au dessus de toi t'attire le ciel,
l'ivresse de la liberté te va comme un gant.
Les arbres chantés par les piafs
les printemps à venir dans leurs cœurs.
Dansent les écureuils et moi je t'invite.
Pieds nus sur l'herbe fraîche, dans les ronces,
dans les orties, guinchons et valsons.
Paso doble, robe légère, danse au vent
rejoint-moi, qui t'enlace et te couche
fraîche, nue sur l'herbe tendre. -
crême
je touille to you, coule
deux doigts dans la crême
m'en pourlèche les babines
barbouillées, to you touille.
Papouilles à la touillette.
Lechouilles happés to you
deux doigts dans la crême.
Ma langue lisse to you,
en ta bonne bouche,
ma crême to you cool. -
en reponse à citoyennedumonde
Un petit questionnaire, pour Julien ...
1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne : Millenium people (J.G. Ballard) : milieu de la rue avait été dûment poussée sur une 2) Sans vérifier, quelle heure est-il ? 9h40 3) Vérifiez 9h40 4) Que portez-vous ? un jean italien, des converses kaki, un pull bleu marine avec col en V bordé de blanc et une paire de lunette Oakley®
5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ? mes mails 6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur ? la secrétaire de rédaction qui brieffe une DA 7) Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu’avez-vous fait ? Le Printemps Haussmann 8) Avez-vous rêvé cette nuit ? Oui, comme toutes les nuits ... c'est important pour moi… 9) Quand avez-vous ri la dernière fois ? en chatouillant mon fils 10) Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ? beaucoup de desordre… des bibliothheques pas rangées avec de la doc 11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ? Une maison rustique - probablement de bois - isolée sur une montagne avec vue sur une vallée 12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ? je ne sais pas… rien de marquant en tout cas 13) Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ? à paris, tout est étonnant 14) Que pensez-vous de ce questionnaire ? Pas mal 15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore : si je le savais je vous le dirai
16) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille ? Ma fille s'appelle Solene 17) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était un garçon ? Mon fils s'appelle Matteo, je voulais l'appeler aussi Lancelot 18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l’étranger ? Oui, j'aimerai vivre à Rome. 19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ? Surprise, j'existe! et je lui dirai, si tu est vraiment bon, pardonne a satan… offre lui sa chance. 20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ? Je permettrais à chacun de faire ce qu'il aime de manière constructive pour tous. je mettrais au chomâge les marchands d'arme et les prosélytes de sports de combat… je rendrai obligatoire la philosophie à l'école des les premières classe et supprimerai l'enseignement prosélyte religieuse. 21) Aimez-vous danser ? Oui, j'adore ... 22) Georges Bush ? le pauvre… il me fait de la peine… 23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ? Ce soir ou jamais par Frederic Taddeï 24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ? des gens de bonne volonté… -
embrassez qui vous voudrez…
http://www.bigkiss9novembre.com/
c'est-y-pas beau tout ça?
Pas moins de 1 188 personnes se sont embrassées sur le parvis de la Défense, jeudi 9 novembre, à 13 heures. Le record mondial a été battu et homologué par le "Livre Guinness des records". Les participants pouvaient s'embrasser "n'importe où sur le visage", pendant au moins 5 secondes. -
fruitée
me voilà ou qu't'est,
entre deux pêches
bien rondes et pulpeuses.
Ma noix, voie lactée, dégorge
cascade son lait de coco.
Mon litchi, dans ta figue,
ruisselle de tout son jus
j'embrasse ta pomme
j'embrasse ta bouche fruitée. -
Screamin Jay Hawkins
Il avait choisi la france… (il chantait (hurlait) aussi I love Paris) il vivait à Levallois Perret - tout comme l'immense Arletty… il était le chantre du Rock n' Roll Vaudou… certains d'entre vous l'on entendus ou même vus il jouait le rôel d'un portier d'hotel) dans les films de Jim Jarmush, nous on le passait dans nos fêtes… c'est bel et bien une musique de fête non?
il est et reste Cultissime…