http://www.fiacparis.com/
-
-
Faim de Loup
Je reste sur ma faim de Loup.
je reste sur ma faim… fin gourmet,
affamé ! et lorsque je pense être repu,
il me vient des envies, des désirs…
Je reste affamé de baisers, je reste insassiable…
je deviens un ogre, je devient un croque-mitaine.
La lenteur me manque… La douceur me manque
s'abandonner au temps d'aimer
aux mains d'une autre, se livrer ,
sans poser la limites du jamais ou du toujours.
Cents frontières, déployer ma ligne d'horizon
louvoyer comme un voyou, sans foi, ni loi.
Je reste sur ma faim de vous. -
Cités
la rouille ronge leur esprit…
Ils se pavanent d'anciens oripeaux
cagoulés, tourneboulés, chamboulés.
et de haillons standard, dandy de superette,
revêtus de la rebellion formatée pour le 20h,
ne sont jamais que copie conforme de l'informe.
la rouille ronge leur esprit
clown clonés desespérés
leurs langues fourches
ne sait plus les mots,
mais les mots d'autrui
des mots pressés et opressés.
Ne savent plus les émotions,
juste de motions de censure,
et les fatwa de truisme.
Ils renforcent, reproduisent
la tyrannie, la multiplication des pains
qu'ils reçoivent, la dispensent à autrui.
A ceux la même qui leurs ressemblent.
A ceux là même dont ils feront des esclaves. -
Nous
Elle m'offre à toi, m'offre les baisers
qu'elle te donne, m'offre tes orgasmes
et la douceur de vos peaux…
Elle offre à mes ivresses, vos jeux, vos élans,
nos corps qui se mêlent et nos langues déliés.
A elle, tu m'offres, tu me prêtes et vos bouches
amies délivrent à mon pénis leur libre plaisir.
Nous ne sommes qu'affamés de chairs.
Nous ne sommes qu'affamés de plaisirs.
Nous ne sommes qu'affamés de caresses.
je suis elle, tu est moi, et elle est nous. -
HachipéHachopée d'hier
Pauline Carton et Jean Nohain… chanson de 1934 pleine de double sens… une merveille de jeux de mots -
Sauvage comme moi
Apprends-moi, apprivoise-moi
Moi qui ai pris ce cœur,
moi qui défends le mien
de tous liens… En dépit
de cela, apprivoise-moi.
Donnes au sauvage
ces baisers d'acier et de vent.
Donne au sauvage
ces caresses et laisse cage ouverte…
Brisées les chaînes, libère le sauvage
qui est en toi, apprends lui les nuages
apprends lui les étoiles,
apprends lui la chair
sans les chaînes. -
elle me fait craquer…
elle est craquante vous ne trouvez pas ? désolé j'ai pas trouvé de meilleur
-
Or gammes
Lorsqu'elle m'aime ; merveille!
va nue, nus pieds, cela va tous les matins
au monde, rien ne m'émerveille autant.
Elle avale mon élevée, je rêvasse,
je m'éveille à ses jeux de bouche, verge dédiée.
Des vagues de plaisirs, eve, lilith, divague, geint
de par son chaud vagin, je me vie d'elle,
divagues tièdes crèmes , se perd me, je, nous. -
scintillement
tes yeux scintillent lorsqu'on s'embrasse,
et aussi, mon âme scintille de tes feux, de ton éclat
nos langues se lèchent, et se pourlèchent…
deux petits serpents roses, qui s'entortillent
deux petites langues humides et chaudes.
mes yeux scintillent lorsque tu m'embrasses
et aussi, mon âme scintille de tes jeux, de ton éclat
nos corps se lèchent, et s'emmellent…
mon serpent rose, humide de toi, chaud de toi
qui se tortille et glisse dans ta bouche affamée
mes yeux scintillent quand tu l'embrase.
envieux de ton corps, envieux de ton désir,
moi, affamé de la femme que tu est. -
j'aime les gens qui doutent - juliette Greco
Dans le domaine de la pensée il n'y a rien de plus moral que la vérité ; et quand on ne la possède pas de science certaine, il n'y a rien de plus moral que le doute. Le doute; c'est la dignité de la pensée. Il faut donc chasser de nous mêmes le respect aveugle pour certains principes, pour certaines croyances ; il faut pouvoir mettre tout en question, scuter, pénétrere tout : l'intelligence ne doit pas baisser les yeux, même devant ce qu'elle adore.
Jean Marie Guyau
Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction - Felix Alcan. 1885 -
spleen - fin
merci de vos petits messages… leger spleen… oui ça parlais de soi-même j'avais pas dit grosse déprime… en tout cas, merci beaucoup de vos petits mots et attention… en fait, ça m'arrive rarement, et depuis que j'ai constaté que cet état d'âme coincidait avec certaines phase de la lune - c'est quasi systematique - je prends mon mal en patience, et ne prends plus ce spleen au sérieux, à ces moments là je me sent vide, nul, sans avenir… et cela ne dure que le temps d'une pleine lune… Il parait que c'est courant, ça vous arrive à vous?
à présent tout va bien…
merci encore pour vos petits mots de soutien!