a vous tous qui m'avez visité, soutenu et offert votre amitié je vous souhaite à vous et à ceux que vous aimez un tres joyeux passage vers 2007 et que cette nouvelle année vous apporte de l'extraordinaire dans votre quotidien et de milliers de petits bonheurs chaque jours…
des milliers de baisers et de caresses… carpe diem!
et surtout de la tendresse.
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sujet de délicieuse rêverie…
nous sommes dans le métro… je suis quelques sièges plus loin… tu caches ta main sous ton manteau et me regardant, me fixant de tes yeux magnifiques, tu te caresses… discretement… moi seul le sait, moi seul le devine… tu retiens tes soupirs, et tes yeux s'illuminent, je devine ton plaisir qui nait sous tes doigts… je suis avec toi de mon regard… je t'accompagne… lorsque ton plaisir vient, tu me rejoint et nous descendons du wagon… et nous nous embrassons.
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Geyser
L'anneau de l'index et du pouce
monte doux ascenseur...
Descend belle caresse.
Les doigts d'ivresse
montent aux étoiles.
Les yeux clos, feux d'artifices
comme une lame de couteau.
De la main filante, aimante
qui délivre le raz-de-marée,
le gazeux geyser monte.
En un tour de main,
palpe de la paume,
gonfle le manteau de peau
coulisse et malaxe l'axe,
l'ajuste à ton geste.
Ta frimousse de cristal
parée de diamants
de spermes frais
d'éclats de crèmes opales,
Recueille la première larme
de sa housse de tendre chair.
L'anneau de l'index et du pouce
monte doux doigts divins...
Descend belle caresse,
vive et brûlante comme un incendie.
De lave et de feu monte,
coulisse ta prisonnière
de ta bouche, qui délivre
le raz-de-marée,
le gazeux geyser
gonfle l'écrin, tes doigts
ne me laissent répits
plus rapides, plus forts.
Ta bouche plus douce
s'impose et me soumet.
J'explose, j'implose,
j'étincelle des gouttes
d'or, d'argent, de nacre
qui ornent tes lèvres
bouillantes et magnifiques
et courent tels des lévriers
orner tes seins, paillettes
coulées le long de la clavicule,
Doigts humides de mon extase.
L'anneau de l'index et du pouce
dessert doux ascenseur...
Délivre belle caresse.
Les doigts d'ivresse
montent aux étoiles.
Les yeux clos, feux d'artifices
comme une lame de couteau. -
Paradis
Dans tes bras j'étais au paradis
et ne savais pas que ce serais aussi l'enfer
ce jour ou nous ne serions plus nous.
Chacun de notre côté, dans d'autres bras
purgatoires, ivres et libres, délivrés de nous.
Dans tes bras j'étais au paradis
et toi tu as choisie l'enfer, j'ai choisi la vie
pour survivre sans toi, j'ai oublié d'aimer.
Chacun de notre côté, dans d'autres bras
de passage sur d'autres rivages, d'autres lits…
J'ai choisi la vie, et de bras en bras j'oubliai
que dans les tiens, c'était le paradis
et je ne savais pas que tu choisirais l'enfer
alors que dans mes bras tu étais au paradis. -
Fruits défendus
je te lèche la pomme
en caressant tes jolies poires.
Cueillons les fruits de l'amour !
je me frotte à ton abricot
fondant et succulent tel une mangue.
tu agrippe mes noix.
Ma banane bien mûre se dresse,
juteuse de nectar, lait de coco.
Cueillons les fruits de l'amour !
Ta petite fraise sucrée, sensible
à mes assauts, à l'orée du verger
où je cueille les fruits défendus du pêcher
à un parfum de fruits de la passion. -
lettre à Michelle et à son fils.
Il faut garder le cap sur le soleil
les orages et les nuages sombres
seront chassés pas les vents.
Il faut garder le cap sur le soleil
l'amitié, l'amour chassera la peine
Il faut garder le cap sur le soleil.
Quelque part une âme esseulée
croit qu'elle est seule…
Quelque part une âme esseulée
croit que personne n'est là
pour toi, pour elle…
Il faut garder le cap sur le soleil
chasser nuages sombres
et orages, regrets et chagrin
n'apportent qu'à eux la noirceur
et la rancune de l'absence.
Il faut garder le cap sur le soleil
celui qu'il n'a pas su prendre
en sa mémoire, ce soleil qu'il
aurait aimé, qu'il aurait adoré.
Il était une âme esseulée
sans soleil pour se réchauffer
et toi, trouves le pour honorer
sa mémoire et pour la distribuer
aux autres, faire mentir la fatalité
et pour ceux qui t'attendent,
Il faut garder le cap sur le soleil.