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sexe - Page 3

  • arc-en-ciel de lit

    Des paillettes de soupir jetés là,
    sur le lit, l'édredon froissé
    tiède de nos enchevêtrés
    cœurs à cœurs…
    par notre prestance, nos linges,
    draps jetés a terre, défaits…
    Le lin maculé de l'immaculée
    jutée opale jaillie sans résistance
    à tes lèvres, je m'abandonne.
    Ma bouche fiévreuse de la cyprine
    enchantement de ta chair, délice floréal
    coulée de tes replis, larme à délice.
    La vulve dont la saveur m'enflamme,
    reflets d'ange, pétales écloses,
    je m'évertue, en immersion langue
    amoureuse du rêve de ta sève,
    du rêve du bourgeon d'or,
    d'enchantement, à vouloir ton chant,
    à me vouloir archange-en-ciel.

  • En vie

    en vie… en vie… tant que tangue ton corps contre le mien
    coulant de source… en vie de ton cœur envieux de tes soupirs
    envieux de ton envie. envie montant en tige et élixir de vie
    se melant au nectar de venus, melée salive et embruns
    envie… en vie

  • Ceci n'est pas une pipe… (magritte)

    histoire vraie! ma dentiste d'alors etait une jolie jeune femme… elle me traitait depuis un petit moment dans ce cabinet pres de la place Voltaire. Tous les 6 mois, j'avais une nouvelle dentiste, elles partageait le cabinet avec un chirurgien dentiste cinquagenaire, elles étaient généralement jeunes, je ne sait pas ce qui se passait mais le turn-over me semblait important…
    Ce matin là, j'avais une molaire à soigner, (je devrais envoyer mes factures de dentiste à Haribo, la Generale sucriere, et Grevais danone dont j'ai été un trop fidele client) … assis sur le fauteuil, je l'entendais discuter avec son assistante et je comprenais qu'avec son petit ami c'était terminé depuis la nuit précédente… j'écoute à moitié, mes mains serrait déjà le fauteuil alors qu'elle n'avait rien commencé… je prévoyait la douleur… la fraise… j'ouvre grand la bouche… j'essaie de lui faciliter le passage… evidemement ca devait être une dent de sagesse puisqu'elle me demande d'ouvrir plus grand… je m'effectue… au bout de quelques instant elle me lance… "Mais ouvrez la bouche plus grande! ah làlà!… Si vous étiez une fille vous ne pourriez pas faire de bonnes pipes…"
    Un peu interloqué, je ne pipe mot!
    j'ai pas trop su comment je devais prendre cela, je suis sorti du cabinet comme si de rien n'etait… comme à l'accoutumé toujours correct… mais j'aurais bien aimé une petite pipe, moi…

  • Premiers émois

    C'était l'heure d'affluence, je rentrais des cours, il m'arrivait de faire un petit détour avant de rentrer, et je ne prenais tout de suite le RER… je me retrouvais dans une rame bondée… j'étais tres jeune, je crois… le metro était vieux, vert et sale… bruyant, les banquettes étaient en bois, et sur les portes d'un jaune bizarre de jolis entrelac que j'aimais détailler… une seule barre à laquelle se raccrocher lorsque la marée humaine montait… je m'y retrouvais coincé et essayais de m'y maintenir… une tres jolie femme de quarante ans (une femme!) y mit sa main au dessus de la mienne… a quelques millimetres, je sentais confusement la chaleur de son corps contre le mien… perdu dans la marée humaine, celle des travailleurs qui rentournaient chez eux… les parisiens, les banlieusards… moi lyceen ou collegien… je me sentait fievreux… et sa main douce et chaude touchait la mienne, sans doute poussée par les autres mains de ceux qui cherchaient à se stabiliser dans ce cahotique métro… je n'avais pas de place pour me soustraire à ce delicieux contact et je me sentait delicieusement oppressé… je sentais bien que nos mains ne devaient se toucher, sa main était insistante, et je commençais a perdre le souffle, je le retenait et n'osait plus la regarder, je regardais en face de moi, les yeux cloués sur les noms de stations, l'oeil rivé a cette ligne… ses doigts lentement, prudemment et résoluments recouvraient les miens, mes doigts se laissaient faire, je n'osait prendre cette main, elle finit par recouvrir cependant totalement la mienne, et nos doigts s'entremelérent et c'était délicieux et des bouffées de chaleur m'envahissaient, je en savais pas ce que j'espérait, j'avais envi, je bandait et me sentais couler… nos doigts étaient caresses, désir et ce seul contact me troublait… j'avais le vertige et le souffle coupé. Les stations passaient je m'accrochais a cette barre, comme si j'allais me noyer, chahuté par les nouveaux arrivants, je ne voulais pas la perdre… perdre ce divin contact… une correspondance et tout le monde descendit, elle disparu, je me retrouvait seul, le feu aux joues, j'aurais tant aimé qu'elle me prenne par la main et m'emporte…

  • Embrassez-moi

    rien a dire sur le désir qui nous lie
    ni sur le tendre et court espace où nos vies
    se révèlent une relation privilégiée.
    Notre cours de recréation, notre terrain de joie
    nous unis et cet intermède ou je suis son ami.
    elle est ce si doux leurre et je suis celui
    dont le mâle à dit qu'il était un fruit du pêcher
    alors je croque son amande
    Je n'étais dans sa vie qu'un amour
    né trop tard pour se donner, et mener nos vies
    à notre guise, en ces interludes ou nous nous ébattons
    à travers nos tentations, a chaque fois
    je tente de lui donner ce que je ne peut donner
    ce que je ne peut lui dire… ce bal mal mené
    ou nos corps ont la pudeur de ne dire nos cœurs,
    je ne peut que lui offrir liberté et baisers
    j'ai cherché une vie, où le mal est absent…
    et, ne sait l'essence des sens et ne sait la malice.
    je lui dit embrassez-moi, je serait un dieu
    je lui dit embrassez-moi, je ne desire rien d'autre
    je lui dit que ses lèvres chaude me réchauffent.

  • Bouche à bouche

    nos lèvres célebrent étoiles et soies
    nos langue se livrent à la joie de l'ange
    nos bouches délivrent et se cherchent
    ta salive me chavire feux follets et lucioles
    langues de velours, et langueurs s'ensuivent
    t'embrasser, et, de nous faire un brasier

  • T'aimes…

    s'il y avait une réponse, s'il y avait ces élliptiques questions
    cette quête de la fête charnelle, cette quête du bonheur,
    cette quête du désir et de l'amour, s'il y avait une réponse
    à la tentation de la chair, à la tentation de la chère et tendre
    rondeur de son corps, de ses courbes, des ses angles…
    s'il y avait amour sans chaînes, ni liens, ni contraintes…
    une immense tentation de la douceur, de cette main
    qui dessine des lignes de vie sur ce cœur satiné étalé là,
    sur ce lit inconnu, ce lit qui dérive au gré de nos soupirs…
    résiste à ces caresses, résiste à cette langueur
    à ce plaisir qui monte dans ta chair, à ces reins qui se creusent
    ne résiste plus, abandonne toi à cet délicieuse explosion
    cette bouche tendue vers la tienne qui réclame encore.

  • Son corps de diva

    sur son corps de diva, je divague et songe a ses rivages rêvés
    jetée là sur un lit de passage, du temps jadis, je lui dit mon naufrage,
    les ravages qu'elle fait à mon âme et l'étincelle, qu'elle a allumée.
    sur son corps de diva, je plane, me pâme, et l'adore.
    je la monte en selle, je la navigue, déjà divague, mon bâton livre
    à son ventre, mon écume jeté, à sa bouche, le lai de ma saison.
    je cherches en elle ma déraison et sans raisons,
    offre à sa chatte, ma livrée de baisers chatoyants
    à ses fesses, de festes caresses afin de la mettre en liesse
    en elle, ancré, humide de son délice, mon pénis glisse et frétille.
    nos deux peaux se frottent l'une à l'autre,
    nos souffles rapides et chauds, nos bouches enlanguées
    tes seins léchés et ceints par les paumes,
    tes hanches que j'agrippe, ce joyaux clltoris que je lèche
    je veut en ses yeux ces lumieres ou brille l'or de nos games,
    les gammes de nos jouissances, l'essence de nos sens
    avec elle, joue à joui et à tu, et à vous j'aimerai dire nous
    l'instant d'une seconde naissance, à son soupir fondre.

  • Incandescence

    lorsque je touche sa peau, qu'elle déploie son "elle"
    que mon index dévale de ses seins enchantés
    par son nombril, vers sa toison d'or
    son ventre que je sent humide et tiède,
    à mon oreille, chante son plaisir
    son souffle trouble trouve le mien
    lorsque l'harmonie de nos vices
    en elle m'accueille , et se visse
    mon vit à sa vie de fée, que je la frôle
    au fond de sa forêt brûlée, je me perds.
    Sa bouche bouillante, sa langue se faufilant
    entre mes lèvres, je vient de l'orée de la broussaille
    au crépusculaire volcan de fusion
    et je fond en elle au fin fond de ce brasier.

  • Entrelacés

    nus sans lacets, ni vêts, je baise ton duvet,
    doux salin et ne me lasse de tes levres ourlées
    d'une leste langue j'explore ta lagune,
    et je lappe entre ces levres, délacée de son ecrin
    l'opale sacrée de ta chair, esclave de ma bouche…
    l'escale de ton cœur, où jamais de toi, rassasié,
    enlacé contre ton cœur et tes seins
    je fond de délice et je me coule en toi

  • Incendie

    tout l'été mon corps se jète contre le tien
    jeté de lit, taie d'oreiller, draps de satin
    toi, comme une île délicieuse, ou je voyage
    sur tes seins, sur ton ventre ou je me délecte
    de ta vulve blonde et de sa parfumée saveur
    je voyage et malgré nos délits, nous sommes
    innocents et nos sens sous ces cieux de lits
    s'embrasent, et, l'incendie sous nos baisers
    consume nos ailes

  • Silence des amants

    Silence
    seulement le son feutré d'une feuille qui tombe
    la caresse d'une main sur un dos, sur une jambe
    silence
    un souffle dans la pénombre d'une chambre
    le vent entre les branche
    un oiseau au loin
    lumière d'été aveuglante
    silence troublé par les criquets
    le tintement d'un clocher au loin
    à travers l'épaisseur de la chaleur
    silence
    malgré des draps qui se froissent sous deux corps
    accords majeurs des souffles chauds
    et des reins qui se hâtent, se creusent, s'attirent
    silence
    parsemé de soupirs d'aimés mêlés
    et cette lumière d'été qui survint
    dans leur paupières closes d'amants
    et le silence retombe…

  • Marée montante

    flux et reflux de nos corps amarés
    folle farandole font et défont nos linges
    comme deux idoles déchues, nous chancellons
    titubons sous nos baisers, nos caresses
    marée montante, étreinte, ivresse,
    mêle ange ton paradis à mon démon
    croquer ta perle, d'une langue lente
    à ta fente, lapper le suc enchanté,
    et m'ennivrer de ton cœur chanté

  • Baiser

    nos lèvres célebrent étoiles et soie
    nos langue se livrent à la joie de l'ange
    nos bouches se cherchent délices
    ta salive me chavire feux follets et lucioles

  • Eteins celle…

    sous la couverture, à son oreille,
    je lui sussure des mots étincelles,
    mes mots émerveillent ce cœur de braise
    je murmure l'amour, je chuchotte
    des pailletes, des poussières
    des clairs de terre, des cendres
    des ciels de lits, délicieux étés

  • Miels

    soixante neuf douceurs
    nos deux corps humides et tièdes glissent
    l'un dans l"autre en un interminable baiser
    soixante neufs plaisirs en apnée
    frottements des chairs
    soeuyx des nectar qui fondaient dans nos bouches
    nos lèvres qui se désaltèrent nos yeux qui brillent
    nos soufflent qui bercent et nos soupirs qui rythent en canon
    goûter ton désir boire ton ivresse que ma langue atteigne ce bouton d"or et déjà savoureux
    pointe dressée en une glaveur au gré de mes faveurs
    explorer le paysage symphonique de ton corps surfer dans les vagues de ton plaisir rebondir sur tes gemisements
    et adorer le cri qui naît dans ta poitrine et caresser mes oreilles
    feuillement contre feulement froissement des draps
    claquements des peaux douceur des charmes
    je te désir
    fleur du mal! mon bâton ivre des rimes et sentiments
    je me glisserais vers toi te déroberai un baiser
    nos langues telephatent et s"allongent dans nos bouches entre ouvertes se déploient se caressent dessus se dérobent dessus tournoient et boivent la saveur de l"autre
    je me rapproche de toi
    veut me sentir en toi et en moi ce soufflent
    impérieux fondre
    et se dissoudre en une moniale de douceurs
    reprendre sa respiration haleter dans toi accueillant mon être sans réserve et se donner
    mes rêves magnétiques
    goûter cette bouche la mordiller l'explorer être ta salive ta
    soif ton air être ta deuxième peau le temps d"un éblouissement de chair et un feu d"artifices
    est ce des coeurs
    or gammes ton clavier déchaîner sur lequel je joue des miels au lit secrètes

  • L'amie

    si je me laissait bercer par ton souffle,
    emporter par la lame de fond de mon âme
    je pourrait te donner, comme homme naît des anges
    mon âme mixe a nu ma vie à l"amour,
    et a la douce heure que chantent mes poèmes
    mes doigts te caressant et ma langue
    ingérence du plaisir de ton plaisir
    me glisser au creux de toi,
    ne vouloir de toi que le froissement des draps
    le velouté brasier de tes baisers
    et ne dessiner que ton sourire
    être dans tes rêves le temps d"un songe
    un zephir t'effleurant et te déflorant
    un souffle frais sur ta peau
    une caresse apaisante

  • Amande

    celle qui a trainée son cœur au bout d'une vielle laisse, qui a trainée son corps contre un peu d'amour, et changée son âme à vague sur ma peau…
    celle qui a semée ses jupes, foulards, laissée son parfum sur les draps après qu'elle s'en fût…
    celle qui frottait son buisson contre mon ardence, son calice de jouvence que je buvait…
    celle dont la peau pale s'étale, celle, qui apotheose son si bel apparat velours sombre amande
    celle ci, apetissante ombre, rose sillon, celle qui mande la main caressante, par essence.

  • Amant de l'ombre

    des raies de lumlère zèbrent
    à travers les persiennes ta peau
    jetée sur le lit de la chambre,
    ta raie me souri et l'envie vient.
    Me souvient des amantes
    persanes et des embrassades
    moi, amant de l'ombre de ta touffe

  • A toi

    Dressé contre toi
    orgeuilleux entre tes doigts
    érigé en ton sein
    fier en ta bouche
    fondant sous ta langue
    en toi, souveraine

    tes levres célèbre
    moi, souverain
    et ta bouche bouscule
    les étoiles tombés du
    ciels sous ma paupière
    me volent ma langueur
    et imperator coule
    par bouche et jailli
    parmis tes miels
    et je te veut
    fruit sauvage

  • Bleu photons

    Correspondance de cœurs qui dansent au gré des bits et des bauds,
    fiers amants que celle-ci idéalise, si déraillent mes mots, ceux-ci sont aimants et cristallins feux d'arty, fisse que ces jours de printemps, comme un firmament
    petit-cœur, doux sevrage de l'hiver, te porte vers l'été.
    ce soir de printemps neuf,
    j'adresse ces stances à ton adresse,
    sans strass, pour ne pas laisser de traces
    de pas dans la glace…

    Ensorcelle moi ! Mes bras enlacent des courants d’air de rien à voir,
    en brassent des souffles courts et détalent jusqu’à l’amer…
    Étreint, déraille, dévale, boursoufle tant de baisers retenus,
    tant d’amour gardé par devers soi.
    Que l’aimée dont je dévore la vulnérable vulve,
    vainement, s’accroche à l’éternité d’oreiller.
    Vit, enserre ses jambes autour de mes épaules d’attraction.
    Cisèle ma lande alors que je vénère sa figue lisse,
    et glisse sur ce jus d’abricot…
    je languit, mon vit vie de miel, luit, tendre réglisse,
    félice en la raie au milieu, serpente en des écumes brunes
    et des bruines mines et râles dorés.
    Dors… et naît avant ce vertige,
    délice envie d’ivresse de tes caresses ;
    dors amants que ce songe ne cesse et que liesse nous délie.
    Des lits vermeils, merveilleuses îles aux elles,
    où toujours ne cesse jamais.
    lis ce message, d’ange heureux,
    Paris en automne, n’est pas monotone
    et si tonne les rouges des feuilles tombantes,
    mouvent émouvantes les errantes âmes aimantes…
    Paris sur scène, dans des bouges, jamais taris,
    sur les quais de seine, lisses, et atones,
    d’aventureux amours se lient et se délient…
    en ces rues citadines, nectarines bouches
    se mentent, s’aimantent, en se cimentant
    d’avenir et de passés composés…
    mais trop polis, teint de bitume sans amertume
    a brune brume de paris, sous une bruine
    céleste, déserte de passants, sans interdits
    Paris d’automne venant, jette ses feuilles rousses,
    se prélasse la seine ; laissant des amants dans son lit,
    désarmant leurs charmantes secousses sismiques.
    Ta nuque jalouse ton sourire moqueur,
    des mains sans lendemains
    agrippent mon corps et griffent mon cœur,
    tes lèvres délivrent ma fièvre de cristal.
    Des cris s’installent, métal langue en splendeur à fleur
    deux lèvres, pétales de santal langue sur la mienne.
    Pendant que tangue eaux de seine, chaloupent en couples
    loups et louves le long du Louvre.
    Funambule ; je déambule somnambule sur la rousse lune,
    fripon ; fripe tes nippes, chipe ton slip, et retrousse tes jupons
    larron ; te détrousse sans façon, te rançonne et te désarçonne.
    résiste ; j'insiste et visite ton cœur à l'improviste.
    Ces mots d'âmes d'amant à ma dame, amante, qui me damne,
    délaisse l'aujourd'hui fadasse, pendant que je délace tes habits,
    prélasse toi dans ce lit. Je te délasse et t'enlace câlin
    enlise toi dans ce plaisir, que ces caresses jamais te lassent
    paresse avec moi, love-toi en ce temps volé, envole toi vers moi
    vole-moi autant de baisers que je t'en adresse.
    je vous aime, Vingt milles bacci pour que te plaise à lancer des pensées pour moi, prince chat-amant désirant décorer ton cœur de milles guirlandes chatoyantes, sans mots. six lances d'airain à pointes de douceur et flèches de cupidon. j'aime, Si bleue est ton âme, si reine, chante en ton cour des mélodies de plaisir et des chansons de gestes tendres. Laisse moi entrer dans ton palais que je gravisse ces murailles enlierrées, jusqu'au donjon ou la princesse attends son conquérant, laisse moi t'approcher, que nos chants magnétiques s'aimants le trouble dans nos esprits, que nos souffles repoussent les frontières et que nos peaux mixent l'ivresse et connaissance. conquiert moi, joue avec moi des scènographies délicieuses et danse avec moi des valses tourbillonnantes, enivre moi, cesse ce silence sans licence ; sait que ce disait sur le sexe, l'amour physique n'a pas d'issues, sache sages vérité.
    j'aime, je n'oublie pas, je ne néglige pas, je souffle de ne pas plus donner, de n'offrir que des mots, vain milles baisers, que je n'aimerai pas vains cours mais vifs et brulants, comme un feu dans l'âtre, et tes mots dans mon cou. Entendre tes mots - toujours soulevant le vent.
    Sent sur ta poitrine mutine et le rivage de ta nuque, mes mains chaudes et aimantes, goûte le sel de ma peau et le musc de mes cheveux longs, rêve aux serpents déliés de mes doigts, à l'orée vermeil, à l'aube tiède ; aux crépuscules ou mon prépuce glissera entre tes jambes, à ces nuitées bleutées éblouies par les graces matinées naissant dans nos embrassades lutines. À ton plaisir que je recherche et que j'exigerai de toi pour y voir, dans tes yeux, la profonde couleur de tes envies.
    Comment me veut tu? amant, ami, homme-objet, complice.
    que mon pénis dressé pour toi, plus que pour moi. et que jamais ta bouche ne lui fasse oublier sa fierté et son bonheur de pouvoir se partager avec toi et d'être à toi. Si reine, ces cils, ces lignes, qui lissent tes yeux, regrettent l'eau séant, tenant, tentant, tant qu'embrassent des vagues à lames océanes. L'ame acérée, second couteau, marche le long des côtes vermeilles, les pieds foulant le ça bleue, la chevelure jouée par le vent, et les yeux découvrant l'infinie.
    L'ame ouverte aux chants de ces impératrices de la mer, peaux c'est-y dont que s'ouvre les pores face à la peur d'être de passage sur ces rivages? Lit de sirène sur un tapis de Lit-chaîne, ah le gai nuage orné de mirages.
    L'invincible larme a damner un ange, cent glossaires, cent lit vrai m'accueillent et si je préfère toujours celui de l'aimée.
    je chante parmi les sirènes, ce lieder, d'une voie d'eau sacrée, d'un champ d'amour ou les pommiers fleurissent pour toi,
    comme on cherche à ne plus être soi pour être enfin l'autre, je cherche la fusion et l'unisson.
    j'embrase, je t'embrasse, je brasse ton corps encore, en coeur et en harmonie avec le tien,
    je jette mes paumes sur tes seins, ceint ta peau, me perd en toi et souhaite ton coeur en retour de courrier. ton coursier sauvage,
    ton coeur détachable et lavable, un lion d'élection pour un coeur d'électron.
    je t'éfeuillerai, pétales après pétales,
    lentement, en arrêtant le temps.
    Mes doigts écartant ton corps sage
    pour mettre à nu ton âme, t’oterai ton linge.
    mes levres délivrent ton tétin,
    la pointe de langue circonférant l’aréole,
    léchant et malaxant et passant du sein a ta bouche
    dessinant sur la longitude de ton ventre,
    une rose des sens
    . nos levres se désaltèrent et nos langues se serpentent
    arpentant dans la tiedeur de l’autre, s’essoufflant et s’émouvant.
    le velouté de tes baisers me chavire, ivre de toi. affamé de toi.
    jamais mes doigts ne pressent, jamais ma bouche n’oppresse
    et mes gestes zéphirs, soulignent et glissent sur ta peau.
    ma verge longe ton corps sage, s’allonge et serpente
    pour frayer un passage en tes reins, doucement,
    pour ne pas t’éfrayer, converge, et convexe.
    Je verrais en toi, une elle déserte,
    flux et reflux, au gré de ton souffle,
    marée montante et ascendante, ardents sentiments
    brulantes sensations, alors je te renverserai sur des canapés
    ou des couches impérieuses et je me fondrais en toi.
    Soixante neufs douceurs,
    nos deux corps humides et tiedes glissent
    l'un dans l'autre en un interminable baiser,
    soixante neufs plaisirs en apnée, frottements des chairs,
    soyeux des nectars qui fontainent dans nos bouches,
    nos levres qui se desalterent, nos yeux qui brillent,
    nos souffles qui bercent et nos soupirs qui rythment en canon,
    gouter ton desir, boire ton ivresse,
    que ma langue atteigne ce bouton d'or et deja savoureux,
    pointe dressee en une flaveur au gre de mes faveurs.
    explorer le paysage symphonique de ton corps.
    surfer dans les vagues de ton plaisir, rebondir sous tes gemissements
    et adorer le cri qui nait dans ta poitrine et caresse mes oreilles.
    feulement contre feulement, froissement des draps,
    claquement des peaux, douceur des charmes,
    je te desire
    fleur du male, Mon baton ivre des rimes et sentiments…
    Je me glisserai vers toi, te deroberai un baiser,
    nos langues télépathent et s'allongent dans nos bouches entr'ouvertes,
    se deploient, se caressent dessus, de derobent dessous, tournoient
    et boivent la saveur de l'autre. Je me rapproche de toi,
    veut me sentir en toi et en moi ce souffle imperieux fondre
    et se dissoudre en une moniade de douceurs. reprendre sa respiration, haleter dans ce toi accueuillant mon etre sans reserve
    et te donner mes reves magnetiques. gouter cette bouche, la mordiller, l'explorer, etre ta salive, ta soif, ton air.
    être ta deuxieme peau le temps d'un eblouissement de chair et un feu d'artifices ivres,
    est-ce des coeurs?
    or gammes tel un clavier dechaine sur lequel
    je joue des miels au lit secretes.