Tels des sangsues alités, à l'inverse de nos pôles attractifs,
ma bouche magnifiscent tes amantes lèvres,
ta langue glissant sur mon vertical vertige
nos chairs se cherchant, chattoyants, festoyants,
et nos cœurs charmés battent la chamade…
Comme en un songe, je fonds, mon bonbon
se dissous sous des brasiers baisers.
Ne cessant de sucer la limpide perle lappée,
te débroussaillant sous ma saillie, soit sentes neuves
soies sauvages, soit sauvage comme mon souffle
sur ta jungle, tandis que coule et vie ton envie.
je salive de ton nectar, ma bouche au plus profond
déploie tes fastes et voyage en ton océan cible.
mes doigts s'insinuent en de sinueuses vallées.
en cherchant l'opale et l'elixir; j'y trouve éblouissement et oubli
je me nourris de tes soupirs, je me noie de tes extases
en apnée ; je m'immerge de ta source fraîche,
ma langue serpente en un ruisseau d'ondes fécondes
j'ondule en ondine dénudée, y dîne de saveurs,
j'y jouis de senteurs jasmines et tiennes douceurs.
ces mots d'âmes d'amant à ma dame, amante, qui me damne,
délaisse l'aujourd'hui fadasse, pendant que je delace tes habits,
prélasse toi dans ce lit. Je te délasse et t'enlace câlin
enlise toi dans ce plaisir, que ces caresses jamais te lassent
paresse avec moi, love-toi en ce temps volé, envole toi vers moi
vole-moi autant de baisers que je t'en adresse.
(un ancien poeme retrouvé…)
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Paris des amants
lis ce message, d’ange heureux,
Paris en automne, n’est pas monotone
et si tonne les rouges des feuilles tombantes,
mouvent émouvantes les errantes âmes aimantes…
Paris sur scène, dans des bouges, jamais taris,
sur les quais de seine, lisses, et atones,
d’aventureux amours se lient et se délient…
en ces rues citadines, nectarines bouches
se mentent, s’aimantent, en se cimentant
d’avenir et de passés composés…
mais trop polis, teint de bitume sans amertume
a brune brume de paris, sous une bruine
céleste, déserte de passants, sans interdits
Paris d’automne venant, jette ses feuilles rousses,
se prélasse la seine ; laissant des amants dans son lit,
désarmant leurs charmantes secousses sismiques.
Ta nuque jalouse ton sourire moqueur,
des mains sans lendemains
agrippent mon corps et griffent mon cœur,
tes lèvres délivrent ma fièvre de cristal.
Des cris s’installent, métal langue en splendeur à fleur
deux lèvres, pétales de santal langue sur la mienne.
Pendant que tangue eaux de seine, chaloupent en couples
loups et louves le long du Louvre.
(un ancien poeme retrouvé…) -
embrassez-moi
embrassez-moi…
embrasez-moi
qu'importe comment
qu'importe pourquoi
qu'importe où
embrassez-moi…
embrasez-moi
je ne veux que vos lèvres
que votre chaleur,
je ne veux que vos lèvres
et votre langueur
je ne veux que vos lèvres
sans votre raison
embrassez-moi…
embrasez-moi
qu'importe comment
qu'importe pourquoi
qu'importe où
embrassez-moi…
embrasez-moi
je ne veux que chaleur
je ne veux que langueur
je ne veux que déraison
je m'offre… -
forêt enchantée
… une odeur fraîche d'humus, la pénombre d'un sous bois
nous enveloppe, à nos oreilles les vibrations des ailes des insectes,
au chant d'un coucou, et de tourterelles se mèle ton soupir.
Envie de toi, de me blottir en toi, dans la hâte je soulève ta robe,
mes doigts glissent dans ta culotte. Nos lèvres se cherchent
s'éffleurent, se frolent nos langues humides et chaudes.
Nos langues s'enroulent, se déroulent, sont en déroute…
La mousse d'un arbre t'enveloppe, son bois heurté par ton corps
retentit d'un bruit sourd, je glisse à tes chevilles ton linge,
qui choit dans la bruyère. enfin dénudée, nature…
Cinq feuilles digitales empaument ta broussaille crême et huile,
circonvolent, écossent ton bourgeon, éclose la fleur … s'épanouit de plaisir
Mon bois durcit, devient chaîne, les veines de ma branche croîssent, et gonflent.
Tes jambes s'ouvrent… m'invitent à la Chlorophylie.
Se dresse en la clairiere de tes reins, à l'orée,
mon rameau vivant, vert, plein de sève qui veut couler de toi,
je tatonne, me perds au crepusculaire de ta forêt… y peine hêtre
je bois a tes seins, ivre de toi tandis qu'en toi profond, sans rebrousser chemin.
vais en toi m'y perdre, jaillir en cascade la seve dans ta riviere,
contre cet arbre qui nous abrite, nous protège, dont l'ombre,
les feuilles et l'odeur de l'écorce impregne tes baisers. -
un poeme de jeunesse
Si reine, ces cils, ces lignes, qui lissent tes yeux, regrettent l'eau séant ,tenant, tentante. Toi tentation, tant qu'embrassent des vagues à lames océanes.
L'ame acérée, second couteau, marche le long des côtes vermeilles, les pieds foulant le ça bleue, la chevelure jouée par le vent, et les yeux découvrant l'infinie.
L'ame ouverte aux chants de ces impératrices de la mer, peaux c'est-y dont que s'ouvre les pores face à la peur d'être de passage sur ces rivages ?
Lit de sirène sur un tapis de Lit-chaîne, ah le gai nuage orné de mirages…
L'invincible larme à damner un ange, cent glossaires, cent lit vrai m'accueillent et je préfère toujours celui de l'aimée.
je chante parmi les sirènes, ce lieder, d'une voie d'eau sacrée, d'un champ d'amour ou les pommiers fleurissent pour toi comme on cherche à ne plus être soi pour être enfin l'autre, je cherche la fusion et l'unisson -
le sport c'est de la merde2… et le foot aussi
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elle sera convulsive ou pas…
la beauté est notre identité… notre passeport… en route vers l'extase, et l'ivresse,
elle naît à notre insu, de chacun de nous gestes, de nos sourire et parfois de nos regards tristes, elle nous échappe… elle nous attrape… elle attache le cœur des uns aux autres, et échappe à toute logique… elle reste indéfinissable… la beauté naît au milieu des ordures, des roses, indifféremment… ne cherchez pas à la créer, elle échappera à votre contrôle et souvent se montrera là ou vous ne l'attendrez pas… et lorsque la vie sera lourde, dure, que seul des nuages sombres pointeront à votre horizon, elle sera là alors que vous ne l'attendiez plus… -
confusion des sentiments
j'étais jeunot… j'avais tout mon temps, je trainais avec mes potes de Villiers-sur-marne ou de Champigny, je n'avait que cela à faire, j'allais les voir à leur lycée, j'en profitais pour faire connaissance avec leur copine… malgré ma timidité exacerbé, j'avais quelques amourettes…
un jour une amie d'une amie fêtait son anniversaire du côté de Chennevieres, à la maison de ses parents sur les bords de marne…
ma copine me dit… "cette fille là, tu lui plait, elle aimerai sortir avec toi" ah bon? elle est mignonne je pensait…
alors je vait vers elle… et comme je suis timide, je lui parles a peine et l'embrasse… et du coup nous sortons ensemble quelques semaines…
En fait… la fille chez qui nous étions - absolument charmante et plus que sympa se met à picoler et veut se jeter dans la marne… un de mes copains, bon âme vint à son secours et ils sortent ensemble, ils resterent quelques années ensemble… quelques heures après j'apprends que je me suis trompé de fille et qu'il s'agissait de cette jeune fille là qui me plaisait énoormément… A chaque fois que nous nous vîmes, il y avait un désir latent de part et d'autre… Nous ne sommes jamais sortis ensemble et j'ai toujours eu le sentiment que si j'étais sorti ce jour là avec elle, que ma vie en aurait été changée… -
arc-en-ciel de lit
Des paillettes de soupir jetés là,
sur le lit, l'édredon froissé
tiède de nos enchevêtrés
cœurs à cœurs…
par notre prestance, nos linges,
draps jetés a terre, défaits…
Le lin maculé de l'immaculée
jutée opale jaillie sans résistance
à tes lèvres, je m'abandonne.
Ma bouche fiévreuse de la cyprine
enchantement de ta chair, délice floréal
coulée de tes replis, larme à délice.
La vulve dont la saveur m'enflamme,
reflets d'ange, pétales écloses,
je m'évertue, en immersion langue
amoureuse du rêve de ta sève,
du rêve du bourgeon d'or,
d'enchantement, à vouloir ton chant,
à me vouloir archange-en-ciel. -
Coquillage
la désirer, cernée par l'océan
des draps, des vagues de coton
nue sur l'île son dos, flux d'huîle
de la nuque à la ronde bosse
des fessiers, festifs, …caresses
acuité des sens, yeux mi-clos,
en ses courbes louvoyer,
s'égarer, en son coquillage
s'égayer, porté par les chaudes
vagues sauvage de ses plaisirs. -
Moupe du Conde de fouttre balle
dans deux jours la coupe du monde… rien a fouttre ! je ne serait ni devant ma télé, ni dans un stade, je ne lirais pas les pages sportives, n'émettrait aucun avis sur les scores, ne boirait pas la boisson officielle, n'acheterai pas le maillot de l'équipe favorite… je ne boirai pas de bière; ni ne commanderai de pizza, je ne m'abandonnerai pas à ce stupide nationalisme sportif, à ces supporters ridicules, je n'abandonnerai pas mon cerveau… je prefererai la compagnie d'un bon livre d'un bon film, ou d'une bonne musique…
j'ecouterai Jacno "le sport, c'est de la merde"
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Un ami
jacky est un vieil ami… du genre avec lequel nous avons fait les 400 coups durant l'adolescence, l'ami qu'on admirait en silence… cela, je ne lui ai jamais dit… on ne se voit plus que rarement, dommage…mais je sait toujours ce qu'il devient, c'est vrai qu'à present il vit en Mauritanie, son épouse travailant pour l'ambassade de France, il est souvent hors frontière…
Il avait déjà un talent d'écriture, et à présent je re-découvre son talent pour les arts, qui, lorsque nous faisions ensemble des BD, était, comme le mien a l'état naissant… depuis il semble bien que son talent se soit affirmé…
j'espère que ses peintures et sculptures vous plairont autant qu'à moi… visitez-le, il le mérite.
http://www.jackybeaslay.com/topic/index.html -
Fièvre
Mes lèvres papillonnaient en ses reins,
avec fièvre, ma langue survoltait sa perle
comme un moustique, mon aiguillon la harcelait
laissant sur sa blanche peau, une trace irisée…
son corps ondulait sous le mien, et je me délectais d'elle…
ancrée à mon dard, à mon écume, elle se désaltérait…
ma bouche rivée à sa rivière, lappais le suc de son délice. -
Polyandrie
voyons voir…, si un homme dans certains coin du globe à le droit d'être polygame, on peut se demander pour quoi la femme n'aurait pas le droit d'avoir plusieurs mari? ce serait une façon de retablir une injustice… non?