ciel nuageux, ni gris, ni blanc.
Envolés les champs de blés,
les moineaux picoraient,
les fourmis dans la poussière,
nos promenades sans but...
j’ai pourtant conservé
les aubes du printemps,
les soirs d’été.
Si se dit au revoir
à contre cœur,
à ces cris d’enfants, leurs jeux,
aux rires des ados, leurs fougues
aux robes des passantes,
à leurs jambes conquérantes
à contre cœur
Si on se dit au revoir
Envolés les paresses
bravades, courages,
la témérité des baisers
d’inconnues.
l’absolue témérité de t’aimer
sans condition,
par dessus tout,
au delà de tout,
malgré tout.
Pourtant j’ai gardé
nos ciels d’été.