dis-moi les mots
qui mouillent
infiniment, aimés
qui font l’envie
qui fouillent l’amour
qui touille au deça
du jouis, du jouis
moi aussi j’ai dû
feindre mes silences
tant de temps perdu
à esquiver le désir
l’air de rien
dis le, ne le demande pas
touches ma queue
chuchote à mon oreille
ton corps qui me demande
ta vulve qui me veut
chuchote à mon oreille
ton souffle, tes orgasmes,
tes respirations, tes aspirations
j’écoute