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  • Le moineau des filles

    Ce reflet dans le miroir ne te montre pas.
    Demain sera fait de mon ignorance.
    je veux me livrer à l'astre solaire,
    faire l'amour au vent et à la pluie.

    le moineau des filles
    dévale la ville…

    Se brûler à ne pas se dire "je t'aime"
    de peur de ne plus le penser un jour.
    Alors "Toujours devient jamais".
    Mes mains et mes baisers muets
    se brisent.

    l'été ne tient qu'à un fil
    le beau temps dévale

    Arrogance de tes baisers…
    d'insaisissables reflets de toi
    dévorent mon cœur.

    le moineau des filles
    dévale la ville…

    Défilent les filles des villes
    que l'on voudrais vêtues d'un fil.
    Pour les moineaux des filles
    le défi de vivre décore les cœurs.

  • nouveaux dessins…

    dans l'album illustre ci contre…

  • Bas couture

    A l'insolente beauté de voile brune,
    écrire à mots troubles,
    ivre d'une sensuelle finesse.
    Rester coi, subjugué, hypnotisé…
    fasciné par la femme pluie,
    jambes gainées de la lumière de l'aube
    Ne pas résister, à ma main
    qui glisse, remontant la trame nylon
    de la chevilles à ta cuisse
    je rejoint la peau nue
    chair dévoilée, chère rondeur
    Exulter à son exitante douceur
    me fait exister, me fait vivre
    N'y résister, se laisser
    séduire par ces bas, seconde peau
    fibre qui vibre, qui me devoile
    me mène et m'invite à ton petit paradis.

  • imaginaire biographie

    Penser la vie comme un point d'interrogation ?
    ou, sans doute, comme un point de suspension…

    la vie !!!

  • Marjorie et Isis

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    mes séances hebdomadaires de dessin… hier, une ravissante blonde, un joli corps de danseuse… et le deuxieme dessin est un modele qui souvent à des poses intéressantes… Je retrouve le plaisir de dessiner. Un très très grand plaisir… tout simple et tres agréable.

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  • le monde est désespérément grand

    ce soir, une pensée fugitive pour mon père a qui je ne songe jamais,
    à son ombre, à son absence. son silence lorsqu'il était là.
    Comme si nous étions passés l'un a côté de l'autre,
    j'avais juste eu le temps de sentir sa présence.
    le manque avait été immédiatement évacué.
    Moi, seul, éternellement solitaire.
    Mes amis au loin, mes frères absents, ma sœur ailleurs.
    je suis comme un fantôme, ma présence discrète,
    toujours "à côté", surtout que l'on ne m'attrappe pas,
    du vif argent qui glisse entre les doigts,
    tout comme le sont, pour moi les autres.
    je regarde, je ressent, j'enfouis cela tout au fond de moi, ma détresse,
    mon désespoir, ne me parle plus.
    Désespéré, je pleurais, je me sentais vivant, de ce désespoir
    qui me remplissait, de ma peine, de ma rage, de l'injustice du monde,
    de ma révolte qui me portait, m'exaltait.
    ce larmes étaient chaudes, rafraîchissantes, elles étaient consolation aussi.
    je marche des heures, je marchais des heures dans les rues,
    a regarder les autres vivre, j'attendais le moment où je serait invité,
    le moment où j'aurais ma part.
    Rien ne venait alors je prenais,
    mais comme je ne savais pas donner, je ne recevais pas.
    Je tâchais d'être à la hauteur.
    Petit, le monde est désespérément grand,
    Grand, le monde est désespérément minuscule.
    Avec le temps, le monde autour de soi devient trop petit. il semble rétrécir.
    Et au dessus de nos têtes, ce ciel bleu nuit qui nous interroge,
    et ce vide qui le remplit.
    Je n'arrive pas.
    Il me semblait que je devais essayer,
    rater, recommencer, rater; recommencer.
    Il me suffisait juste de savoir que je pouvais, et je passais à autres choses.
    sans me dire, que dans la durée et la répétition ; il pouvais avoir transformation,
    transfiguration.
    Sans imaginer que l'aboutissement ne viendrai jamais.
    Mes rêves sont enfouis profond, mes peines les ont ensevelis,
    mes larmes ne coulent plus et je les regrette.