Malgré le manque de temps pour préparer quelque chose de valable… je presenterai un petit quelque chose sans prétention… l'essentiel étant de participer ! on s'y verra!
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A rebours poil
A La Délicieuse et aussi à Azazel
Ces jours, à rebours, comme une feuille
chutant, tourbillonnant du sol à la branche,
comme un diamant qui se briserait au sol
s'éparpillant en milles taches de couleur.
La douleur que je ne subit pas, que je ne vit pas
et que j'ignore, en la pourchassant
inlassablement de couleurs chatoyantes
de rires et de milles notes de musiques…
A travers le corps de l'autre je caresse la douleur
l'ignore en lui affligeant embrassade et étreintes.
Et nos chants et nos danses jamais ne s'éteindront.
Nous vivrons encore de nos théatres, de nos romans
ces fragiles mots, ces vaines chansons… nous vivrons!
Ni les dictatures, ni nos conformes métamorphoses
ne tairons nos rêves et nos désirs d'éclat des jours
Ces jours, à rebours, comme une feuille
chutant, tourbillonnant du sol à la branche,
comme la mort se brisant contre la vie. -
Hommage à Lars Vilks
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Empathie
La cour de l'école était belle… grande, l'école était neuve, cela me changeait de cette vieille école de brique rouge par laquelle était passés tous mes frères et ma sœur. J'en avais été exclu et je n'avais jamais compris les raisons… j'y avait mal démarré ma scolarité, pour je ne sait quel raison, j'arrivais toujours une heure après la rentrée. la directrice, l'institutrice s'énervait après moi… je n'ai que des souvenirs tres diffus, de la maternelle par laquelle je devais bien être passé, deux ou trois scenettes, brêves de honte rapport à mes vêtements ou bien je repartais avec des vêtements prêtés par l'école car je n'avais pu me retenir…
Une fois j'étais resté dans la cour jusqu'à la récré de 10h car j'étais arrivé en retard, je pense que l'on m'avait ensuite oublié…
Dés qu'il y avait de la neige, qu'il faisait un peu froid, ou que j'étais un peu malade, ma maman me gardait à la maison, ainsi je prenais du retard sur les autres qui n'était jamais comblé…
la premiere classe (la 11e) fut tres brêve, on me transféra immédiatement dans une autre 11eme… je n'ai non plus jamais su pourquoi, et l'année d'après ou la suivante je me retrouvais dans cette nouvelle école, claire, aérée… le bâtiment ou nous faisions la gym me fascinait par sa lumière, sa propreté, son parquet de bois luisant qui sentait bon la cire… je n'avais jamais rien vu de tel…
J'étais mauvais élève, dans les derniers… j'étais sage et attentif, mais je ne fixait pas ce que j'apprennais… je comprenais tout me semble t'il mais dès que j'étais interrogé ou que je devais faire des exercices tout disparaissait dans mon esprit.
Je n'ai jamais fait un devoir de ma vie… ou rarement… personne ne se mettait a côté de moi pour m'aider. Mon père à bien essayé, mais cela finissait en drame. Et en pleurs… il s'énervait àprès moi et je n'avançait pas dans le calcul, j'était et suis toujours incapable d'éxécuter une division… j'ai maudis les chiffres et seulement maintenant je perçois à distance leur mystérieuse beauté.
Lorsque je devais être interrogé, c'était la terreur et je perdais tous mes moyens. parfois le fait que mon nom de famille commençait par une lettre d ela fin de l'alphabet me sauvais… mais la plupart du temps, je répondais de travers…
j'ai eu un jour une institutrice en 8eme je crois, et sa douceur a fait que cette année là fut une année de bonheur, mystérieusement je crois que mes notes ont été dans la normale…
Toute ma scolarité fut un enfer…
dans la cour de récré, à l'époque que des garçons… L'école n'était pas mixte à cette époque là. je me sentais attiré par certains, il me semblais que mon visage prennait l'expression des leurs. je sentais ce qu'ils ressentais. comme si leur visage était plaqué sur le mien… je ne comprenais pas tres bien cette sensation un peu gênante… je l'effaçais de mes préoccupations, qui étaient plutôt d'échapper aux petits durs et de m'amuser.
Mais régulièrement ce sentiment flottant d'empathie me visitait,
La plupart de ces enfants étaient des petits durs. je n'avais aucun soucis avec les vrais. J'ai retrouvé des photos de classe et j'ai bien du mal à remettre des noms sur les visages, et lorsque je regarde ces classes d'enfants habillés de chaussures de cuir, de blouses en nylon, de chemises à carreaux, les plus exotiques était gitans, portuguais, espagnols ou italiens, je me dis que tout ceci est d'un autre siècle. -
le jardin des lys
Veille sur le jardin des lys
n'y laisse ni friches, ni ronces l'envahir
là où nos corps se tordent et où nos reins pulsent
les herbes nues en toutes saisons vertes,
nos peaux cernés sur le lierre,
tous les matins de la terre sont à toi
nos peaux recouvertes d'argile et de terre
féconde en ce jardin qui abrite nos ébats.
Veille sur le jardin des lys
n'y laisse ni friches, ni ronces l'envahir
là s'embrase, sous la poussée de mon vit
ta chaude antre acceuillant ma sève bouillante.
Que nos corps s'assemblent lys, rosiers
jouir de la fraîche rosée de ta bouche. -
Elevation dont go to my head (Television)
Elevation ne quitte pas mon âme
continue à me griffer sans m'épargner
à m'emporter, soit comme une tornade!
Emporte mon cœur là ou il ne veux pas aller
qu'il craque et qu'il soit ballotté
emporté par des bourrasques…
Elevation ne quitte pas mon âme