s'il y avait une réponse, s'il y avait ces élliptiques questions
cette quête de la fête charnelle, cette quête du bonheur,
cette quête du désir et de l'amour, s'il y avait une réponse
à la tentation de la chair, à la tentation de la chère et tendre
rondeur de son corps, de ses courbes, des ses angles…
s'il y avait amour sans chaînes, ni liens, ni contraintes…
une immense tentation de la douceur, de cette main
qui dessine des lignes de vie sur ce cœur satiné étalé là,
sur ce lit inconnu, ce lit qui dérive au gré de nos soupirs…
résiste à ces caresses, résiste à cette langueur
à ce plaisir qui monte dans ta chair, à ces reins qui se creusent
ne résiste plus, abandonne toi à cet délicieuse explosion
cette bouche tendue vers la tienne qui réclame encore.
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Son corps de diva
sur son corps de diva, je divague et songe a ses rivages rêvés
jetée là sur un lit de passage, du temps jadis, je lui dit mon naufrage,
les ravages qu'elle fait à mon âme et l'étincelle, qu'elle a allumée.
sur son corps de diva, je plane, me pâme, et l'adore.
je la monte en selle, je la navigue, déjà divague, mon bâton livre
à son ventre, mon écume jeté, à sa bouche, le lai de ma saison.
je cherches en elle ma déraison et sans raisons,
offre à sa chatte, ma livrée de baisers chatoyants
à ses fesses, de festes caresses afin de la mettre en liesse
en elle, ancré, humide de son délice, mon pénis glisse et frétille.
nos deux peaux se frottent l'une à l'autre,
nos souffles rapides et chauds, nos bouches enlanguées
tes seins léchés et ceints par les paumes,
tes hanches que j'agrippe, ce joyaux clltoris que je lèche
je veut en ses yeux ces lumieres ou brille l'or de nos games,
les gammes de nos jouissances, l'essence de nos sens
avec elle, joue à joui et à tu, et à vous j'aimerai dire nous
l'instant d'une seconde naissance, à son soupir fondre. -
Incandescence
lorsque je touche sa peau, qu'elle déploie son "elle"
que mon index dévale de ses seins enchantés
par son nombril, vers sa toison d'or
son ventre que je sent humide et tiède,
à mon oreille, chante son plaisir
son souffle trouble trouve le mien
lorsque l'harmonie de nos vices
en elle m'accueille , et se visse
mon vit à sa vie de fée, que je la frôle
au fond de sa forêt brûlée, je me perds.
Sa bouche bouillante, sa langue se faufilant
entre mes lèvres, je vient de l'orée de la broussaille
au crépusculaire volcan de fusion
et je fond en elle au fin fond de ce brasier. -
Entrelacés
nus sans lacets, ni vêts, je baise ton duvet,
doux salin et ne me lasse de tes levres ourlées
d'une leste langue j'explore ta lagune,
et je lappe entre ces levres, délacée de son ecrin
l'opale sacrée de ta chair, esclave de ma bouche…
l'escale de ton cœur, où jamais de toi, rassasié,
enlacé contre ton cœur et tes seins
je fond de délice et je me coule en toi