Tu peux sentir le souffle de la liberté
par le vent, les fleurs, les parfums portés
visitent tes os, ta chair.
Ce "rien" précieux qui, chaque jour
chaque fois que tu vaincs le soleil
rempli ton cœur chauffé de gratitude,
souffle entre le souffre et la neige.
je veux refaire l'amour, me bruler à l'astre solaire.
me livrer ensuite au vent et à la pluie.
Invitez-moi au creux de vos reins
acceuillez-moi en votre sein.
A vous de m'ouvrir votre sérail
Tes bras ouverts, accueillants
parlent au monde entier
de générosité et de lutte.
Tu peux parler des heures de ces révoltes
fécondes, de ces colères sans haines…
Tu peux adorer toute ta vie
ces pensées sauvages, fécondes ;
tu peux vouloir vraincre le soleil…
Chaque génération reprendra le combat
là où les anciens l'ont laissé…
Ne jamais dire "je t'aime"
de peur de ne plus le penser un jour
de peur de le dire trop souvent ou rarement,
que toujours ne deviennent jamais.
je souhaite que mes mains et mes baisers te parlent
de ce que je ne connais pas encore de toi…
L'absence de tes baisers me parle de toi.
Agrandir le monde. transmettre sa rage de vivre
contaminer le réel, l'infiltrer de rêves
inséminer…
Cours t'éblouir de ces ciels lumineux
de ces ciels marins, et de ces levers de soleils
sur un monde neuf… ces libres soleils.
je me souviens alors de sa peau de pluie.
-
-
Fanfaron va!
"- C'est une grève ?
- Non Sire, c'est une révolution !"