J'aurais aimé 10 000 fois
De milles manières ces filles
En déshabillant âme et corps
Passant de l'amour au chagrin
J'aurais aimé être séduit, caressé
Abandonné et traîner
un désespoir de chien perdu.
J'aurais aimé être outrageusement
Embrassé, désiré, malmené
Cajolé, choyé par d'inconnues
Beautés sans préambules,
sans délicatesses
Avant de résister et de céder.
J'aurais aimé qu'elle me garde
Qu'elle me regarde
Qu'elle soit la première à parler
Qu'elle me vole baisers et l'ignorance des demains
-
-
Les yeux du jour
Je renonce a la nuit en fermant les yeux du jour
-
Acérés
Il y a des cœurs acérés
D'obscures solitudes
Dans ces êtres de détresse
Il y a pourtant des infinis
De beauté et de joliesse
Des yeux éclairés de chagrins
Des revanches prises au temps
Perdus de l'attente
D'impatiences de bonheurs.
Ces mains ont cessées de jouer
Ont cessées de frapper
De casser leurs ongles
En grattant des murs.
Pourtant des beautées
derrieres ces renoncements
Ces ventres noués de faim
Celui-ci mal-aimé ou pas
Corps tordus par l'absence
Et le silence de l'autre.
Et l'âme pourtant coulée
De bronze et d'airain
n'en fini plus de s'envoler.
-
Elle (I.S.) texte remanié…
Avant
Il l’avait enfin rencontré, n’avait que d’yeux pour elle…
Trop belle pour lui… sa bouche fraise l’iris menthe perdu au loin…
Ses pieds nus, ses fines chevilles , effleuraient le sol en apesanteur, en suspension.
poussée par le vent, elle flottait.
Elle, là, lui, sa tête vide… ses mots définitifs
ses phrases, sans sens, des sentences jetés au silence.
Elle, indifférente.
Lui… ne montrer ni son intérêt, ni son désir.
jouer le beau mysterieux.
Suite de la soiree, les amis,
métro, il l’accompagne,
rester auprès d’elle…
le plus possible
Peur. Ne pas la brusquer.
sentir son parfum. la respirer.
La chaleur de ses jambes,
le coussin de sa peau,
elle contre lui. si proches…
ses mains… ses genoux, là
Lui, n’aurait jamais osé.
si seulement… si seulement…
si seulement…
Seulement la raccompagner…
l’accompagner…
Elle dit …
inespéré…
«tu ne m’emmènes pas chez toi?»
La pénombre protégeait leurs délices.
Elle, ses doigts, Elle,
naufragée volontaire de son jean s’affairait.
Lui, doigts nomades posés, territoire d’aventure,
merveilleux, souffle retenu, vertige
l’entrebaillement cotonneux d’un slip humide…
Elle, cuisses s’ouvrant au plaisir d’être caressée.
S’embrassent, se dévorent, se goûtent.
Baiser timide, deux bouches se frôlent,
langues se déliant, s’accouplant
Bouches fleurs téméraires.
Corps à corps empressé, Bander.
Elle le guide, l’invite…
Ils sont déjà de vieux amants.
Pendant
La nuit… Elle n’avait plus de nom, ou trop… Elle etait brune, rousse, blonde, Elle était toutes les femmes avec qui il avait fait l’amour, qui avaient bien voulu coucher avec lui, dont il avait rêvé, depuis toujours, Elle Unique… le reflet de son désir, la réponse à ses obsessions…
Son pénis tendu réclamait satisfaction, il était Exigeance, et réclamait son dû… il jouir. Finir sa course du fond de ce ventre délicieux et acceuillant, vite, exploser tout de suite.
être mangé par ce sexe chaud et crémeux qui l’enveloppait, se dissoudre en mille goutelettes lumineuses. Sexe qui dansaient l’un avec l’autre.
Humide de sa salive, son gland chatouillait le merveilleux clitoris. Le sentir tout dur l’enchantait. son gland lissait et se frottait contre lui. Brûlait d’envie de couler ce sperme offert. Il désirait l’entendre chanter à son oreille, la pénétrer au plus vite, perdre conscience et raison, laisser aller son corps fiévreux contre sa peau si douce.
Ses mains caressent, soupèsent les seins d’or de son amante. leurs reins s’emballent, cheval fou, plus profond, il cherche à venir, virevolte, dérape, plonge, à cogne contre les parois bouillante de cette grotte enchantée. Il s’arrête, comptemple ces yeux mi-clos, ces lèvres frémissantes, ces apétissantes courbes, clavicules, pointes de ses seins.
Il songe : «je veux te baiser, te baiser, te baiser, je veux t’enfourcher, t’enculer, t’enlacer, sans te connaître, te reconnaître, sans te devoir amour, sans te devoir tendresse. Ne me demande pas d’être raisonnable, j’ai faim, j’ai envie des ces envies, que rien ne peux freiner», frénésie, désir de chair, jouir, encore et encore…
Se heurtent leur bouches, se cherchent, leurs langues. boit salive, lappent, lèchent leurs dents, leurs levres.
Elle l’attire, bouche ventouse, langue limace électrique. Il persiste a la culbuter. Ses reins se retiennent, il résiste, tente de penser à d’autres choses, mais l’envie d’exploser est forte. Impérieux. Leurs pubis frottent, chauffent, bouillonnent.
Il ferme les yeux, des images s’incrustent derriere les paupieres. Il l’imagine vêtue de bas, le haut des cuisses nues. Une seconde peau caressée lentement. un fin voile embellissant et soulignant les jambes… de la douceur au bout de ses doigts. magnifique!
Prendre son temps…
Mains ascensionnelles. Doigts aériens, légers…
Mains douces et chaudes posées nonchalement sur touffe de poils chaude et humide… Doigts qui visitent, hésitent et plongent…
Il n’est plus là, dans ce lit, Ils sont dans le metro, dans un magasin, dans la rue. Il imagine…
Elle, empalée sur Lui. Reins qui s’agitent, rapides, se tends, s’arc-boutent. être ancré à elle, profondément. il bande dur, et c’est presqu’agréablement douloureux. Il attrape ses seins, ses tetins, les happe de sa bouche.
Elle ressent la caresse à ventre, lui tortille ses poils qu’il aime. Son clito frotter contre son bassin.
Il aimerai qu’elle lui prenne les bourses, qu’elle les prennent en bouche. La position est malaisée…
Il la veut, Il veux l’entendre crier, haleter, soupirer… Il s’agite pour extirper à ce corps des soupirs et des chants…
De nouveau il ferme les yeux, imagine qu’elle se caresse, offrande, ce spectacle dans un métro, discrètement, lui seul sait ce qu’elle fait… sous son manteau ses mains caressent… plongée des doigts. Il ressent fort son plaisir discret. Le partage, bande et elle sait qu’il l’attraperait après.
Sa bouche, Ses seins, Ses fesses l’exitent au plus au point, mais plus encore ; il visite sa petite chatte et ce voyage les emmènent dans une extase. Petits cris, tes tensions qu’il ressent dans tout ton corps, ses tremblements, ses sueurs, cela le mene à la rejoindre en cet éblouissant rivage.
Ils ne font qu’un, reins s’épousant et valsant de concert… son con serre et l’etreint. il la tourne, la retourne. A fleur de peau, leurs caresses se retournent contre eux, croyant exiter l’autre, ils se chauffent et il résiste tant que se peux à l’imperial désir de jouir tout de suite, voulant faire prolonger cet instant d’avant la petite mort.
Leur corps semble s’affranchir de la pesanteur, leurs peaux baignée de sueur glisse, de petits clapotis, de petits bruits incongrus naissent d’entre leurs ventres.
Ces deux corps s’agitent dans une danse désordonnée, d’une urgente course, ce n’est pas une bataille mais cela y ressemblerait s’ils ne naissaient des sourires et des soupirs de leurs lèvres jointes. Ils s’accrochent, se griffent, se caressent. le penis, coulisse, sort, rentre, parfois il s’égare au dehors, émerge gland dehors luisant, comme pour respirer. il entre a nouveau, son rythme s’accélere, décrois, son ventre à elle, est aussi affamée que le sien, mais elle le mange, le devore, tente de l’empêcher de sortir de nouveau, son ventre à elle veut son sperme et elle fait tout pour qu’il cède, lorsqu’elle pense qu’il va dégorger sa sève, alors, il ralentit son allure, de petits mouvement immobiles, mais profonds, résolus…
il ne recule plus mais semble s’enfoncer encore plus loin… et là elle cède, elle recède de nouveau lorsque ce pénis devient un petit ver rapide, un python royal, une anguille qui l’électrise.
Elle a la chair de poule, des frissons et plus encore. Lui, son dos, est luisant de sueur, de petites goutelettres coulent le long de la colonne vertébrale, il a aussi des petits frissons…
Il accélere, il se sent éclater, son gland est le centre de l’univers. sa sève monte… elle est semble concentrée en ce lieu, il voudrait jouir tout à la fois, dans sa bouche, couler dans sa gorge, sur ses seins, dans son anus, étaler son sperme sur ce beau corps qui lui fait fête, il voudrait qu’elle le caresse, son gland enveloppé par ses cheveux, jouir dans ses bas, entre le nylon et la peau… par dessus tout il voudrait l’entendre crier, gémir - ce qu’elle fait - il lui semble que son plaisir à elle le guide dans le sien. leurs ventre explose, supernova, leur ventre illumine le jour, la nuit, il n’a plus de souflle pour penser, le long de sa colonne vertébrale, un petit courant électrique… il s’enfonce, et l’univers implose, son gland devient mer, tempête, incontrolable volcan aussi…
le long de son pénis coule la vie, son regard se trouble, sa pensée s’illumine. sa pensée l’éblouit
Elle est si belle, si… son ventre si chaud et lui si liquide, qui fond et explose en même temps, cette chaleur au bout de son pénis qui remonte tout le long de son corps, cette petite chatte si belle, si bonne avec son gland, qui l’étreint, l’acceuille et le dévore et lui qui disparait en ce corps, contre ses seins, dans sa bouche, les étoiles luisent longtemps, ils jouissent ensemble, leur deux corps se dévorent, et le silence soudain prolonge leurs soupirs.
Après
Sur un lit de satin noir sperme coule, éclabousse
une araignée, nue s’étale sur la nuit satinée .
et désirable Flaque d’or pale
écartelée, pénétrée. rivieres opales
Ses longs bras, nombril petit lac de lait
ses longues jambes deux corps tiedes
ses seins pointés assoupis.
Fins filaments s’étirent, sèchent, craquellent
Extases rêvées, Sommeils d’après
chauds et profonds comme un songe d’opium.
déjà des parfums, des muscs, des sueurs sucrées
baignent les draps et les corps endormis.
Une parenthèse dans une lutte accord,
des envies renaissent et demeurent
des désirs de nudité, de peaux, de l’autre
des corps affamés, devenir l’autre…
s’y perdre, s’oublier.
S'aiment, s'aiment… -
Manque
Ce qui manque à mes soupirs
Ce ciel bleu qui s'étire
De l'argent du petit jour
À la nuit azurée d'étoiles.
Le pas lourds, pieds crottés
De boue, parfois je chûte
Me relève les vêtements tachés
De cette terre à laquelle je suis
Attachée, aimanté, l'amant.
Je regarde envieux les nuages.
-
Vagabond
Le cœur vagabond
j'erre, je perds mon temps
J'attends nos correspondances
Mais pas trop.
Le cœur perdu
Je géolocalise mon âme
Ne trouvant plus le chemin.
Pourtant je sais où est
Mon cœur vagabond.
Droite ligne vers toi,
Il t'attends.
Mais pas trop.
-
De si beaux jours
Tu me dictais de si beaux jours
D'allégresse, de kermesse
Je t'offrais des billets de trains
pour l'été
D'insensés voyages en toi
De clairs sentiments
De claires journées
À nos solitudes, nul silences
A nos joies, nulle peurs
De cœurs tout chauds
À ces amours insolentes
Qui, Aiment si lentement
Ces si beaux jours.