Laissons la porte verte, avant que ne retombe la rage,
les sages reprennent la route, et les autres doutent
de la demi-ombre qui s'étend des montagnes à la plaine.
Avec raison, la colère en habits de lumière
s'éfface les desseins dans les marges
des solitaires cahiers scolaires.
Des ratures que masquent des réussites.
Des prestiges maculés de taches d'encres,
des récrés éclaboussés de confitures,
trop courtes, trop courtes…
Laissons la porte verte, avant que ne retombe livresque,
les sages reprennent la lecture, et les autres pestent
de la semi-ombre qui s'étend sur leurs vies.
cette peur de la beauté qui gomme leurs actes,
cette haine de l'informe qui régit leurs existence.
Ce rationnel qui les hantent et les émasculent.
qui de la sécurité, qui de la peur de soi,
qui de la peur de l'autre…
Ces lendemains aveugles
dont la grâce ne les atteindra
que s'ils deviennent incertains.
Commentaires
outre vert
outre vert
le flottement fleure l'héliotrope ultra-violet
et le flot des transactions se désintègre
absorbé par l'obsession comptable
sous le regard de petits princes
riant aux couleurs du réel
outre vert
n'est qu'un
indéfini de soi
hors temps
connecté au tout
à tout instant
Le sujet des portes est d'une profondeur absolue (cf. mon "a propos" où j'ai justement mis... tout ce que j'arrive pas à dire au quotidien... où je dois manquer d'apropos, certainement) !!!
Merci de ton passage et à bientôt ;o)
ah moutons de panurge, allez donc voir si l'herbe n'est pas plus verte dans le champ du voisin; ça vous fera le plus grand bien...
Quelle amertume se cache sous se vert... semble-t-il.
Merci de votre "onomatopée" chez moi... ;-)
merci de ton passage par mes rivages, l'occasion pr moi de découvrir ton monde on ne peut plus poétique ...
je reviendrais, certes, lire ces textes à tête reposée :)
reviens qd ça te dira ;)
Si seulement on pouvait réprimer cette hantise du besoin des certitudes.