je voudrai bien trouver
à mon histoire courbe
une porte de sortie,
un arbre à l'ombre
duquel enterrer
mes fantômes.
Ces matriciels souvenirs
dont l'oubli mobilise les circuits
emcombrants neuronals,
référentiels obscurs,
invisibles traces de soi.
Ces jours immobiles
nés de l'enfance,
ces jours passés à oublier
le désir de mémoire.
les années passent,
les vies se superposent
au fini et au jamais,
au pas encore et
le trop tard se cumule
aux souvenirs perdus.
Ces printemps persistent
et insistent pour tenir
compagnie à ceux
qui sont restés derrière.
Nous avancions trop vite
notre lenteur les distançaient.
je voudrai bien trouver
à mon histoire courbe
une porte de sortie,
un arbre à l'ombre
duquel se reposent
mes fantômes.
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L'écume des nuits
à ton invitation, Ma nuit rejoint la tienne
nous, voyageurs de la pénombre,
légers enfiévrés d'exigentes acceuillances,
ennivrés de vénéneuses plantes,
de chevelures, et d'ongles plantés dans la chair.
D'une noire aveuglance à l'impatience de ta clarté
allumons une lumière dénudés, brulons des phares
ma nuit ventée de tes tempêtes, de ces brumes sauvages
ton obscurité bouillantes des marées capricieuses
je me noie, je te dévore,
Ta nuit où sombre ces oiseaux sans ailes
des délits annoncés, des paradigmes perdus d'artifices,
ces noces sans cérémonies, où s'unissent nos anges blessés.
Lorsque sonne le chant de tes entrailles,
à la mer en furie, à ton coquillage, je m'ancre.
à ta nuit de velours bouillonné s'offre
l'éblouissance rivage de mon écume.