De son sourire s'échappe
des ciels bleus printemps
des champs d'orge,
de blés d'or…
je voyage des nuits entières
sur tes grains de beauté
sur ta peau blanche
et tes seins d'argent
De son sourire coule
une eau limpide,
claire et fraîche
je voyage et me prélasse
sur tes courbes inlassablement
j'embrasse ton ventre
De son sourire
le bruissement d'un vent
d'été rafraichissant.
je voyage et ton corps m'acceuille
et sa houle me berce et m'enivre
ta peau chante et me hante.
Ses yeux sucre d'orge
pointés sur le vert
de mes yeux, je fond.
je voyage en toi ;
tes soupirs, tes cris,
ton souffle touche le ciel
Sa bouche sucre d'astre
brille d'un ensoleillé
sourire friandise ;
bouche candy, lèvres fruitées
nos extases, nos étreintes
nos baisers, nos rires
ton sourire…
sourire aux senteurs de lilas
et de fleurs de pommiers.
De son sourire s'échappe
des ciels bleus printemps
des champs d'orge.
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Ouvrir la porte
Qui le premier a ouvert la porte
aux courant d'air ?
a ouvert le robinet
au beau milieu des vagues ?
pour tout, pour rien
pour tous, pour soi
ces terrains vagues d'espoirs
vagues et vains…
ces montagnes que l'on gravi
pour qui ? pourquoi ?
Qui le premier à peint le ciel
juste pour l'offrir au regard des autres
sans rien attendre en retour.
Celui ci qui à libéré le premier prisonnier
et lui a ouvert les grilles.
Celui là qui laisse son assiette à l'affamé.
Ces trouveurs de hasards, qui jettent
des poussières d'étoiles
à ceux qui n'ont que les certitudes.
Ces livres laissés ouverts
fragiles en l'attente du lecteur
Ces jours meilleurs qui n'attendent
que ceux qui ont trop aimé la vie.