à ton invitation, Ma nuit rejoint la tienne
nous, voyageurs de la pénombre,
légers enfiévrés d'exigentes acceuillances,
ennivrés de vénéneuses plantes,
de chevelures, et d'ongles plantés dans la chair.
D'une noire aveuglance à l'impatience de ta clarté
allumons une lumière dénudés, brulons des phares
ma nuit ventée de tes tempêtes, de ces brumes sauvages
ton obscurité bouillantes des marées capricieuses
je me noie, je te dévore,
Ta nuit où sombre ces oiseaux sans ailes
des délits annoncés, des paradigmes perdus d'artifices,
ces noces sans cérémonies, où s'unissent nos anges blessés.
Lorsque sonne le chant de tes entrailles,
à la mer en furie, à ton coquillage, je m'ancre.
à ta nuit de velours bouillonné s'offre
l'éblouissance rivage de mon écume.