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  • Les pas perdus

    je voudrai bien trouver
    à mon histoire courbe
    une porte de sortie,
    un arbre à l'ombre
    duquel enterrer
    mes fantômes.

    Ces matriciels souvenirs
    dont l'oubli mobilise les circuits
    emcombrants neuronals,
    référentiels obscurs,
    invisibles traces de soi.

    Ces jours immobiles
    nés de l'enfance,
    ces jours passés à oublier
    le désir de mémoire.

    les années passent,
    les vies se superposent
    au fini et au jamais,
    au pas encore et
    le trop tard se cumule
    aux souvenirs perdus.

    Ces printemps persistent
    et insistent pour tenir
    compagnie à ceux
    qui sont restés derrière.
    Nous avancions trop vite
    notre lenteur les distançaient.

    je voudrai bien trouver
    à mon histoire courbe
    une porte de sortie,
    un arbre à l'ombre
    duquel se reposent
    mes fantômes.