je porte en moi les serrures du ciel,
ce cadenas, cadeau solaire.
Cet enclos, où les infinis définissent
le fin socle de la faim.
je n'ouvrirai les portes, qu'à celle
qui nourrira mon âme scellée.
Mes larmes sèches, au fil des jours,
cristallisent des joies, sur les joues
échouées.