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Haillons

Revêtus de nos habits aux milles visages
pour ne jamais aux enfants de sable ressembler,
changeants milles fois de posture, d'attitude.
En apnée dans futur, aspiration de notre glorieux passé.
Vêtus comme des princes d'eternels haillons,
ne portons plus les formes pensées pour nous,
par des crypto rénégats qui aimeraient nous marquer.
Rien de moins novateur que la nouveauté alors
notre respiration nous porte ailleurs, vers l'inconnu.
Alentour, s'envolent les feuilles mortes de la modernité.
Comptables et gestionnaires décarcassent la vie.
vautours à la pensée rapide, à l'analyse rapide
tête d'abscises et ordonnées et de sèches statistiques
marketent, vos rêves et vos espoirs, le vent et le ciel ;
remodèlent l'histoire; redessinent à leur image votre vie.
Imaginent votre place au sein d'un monde lisse, soumis.
Revêtus de nos habits aux milles visages,
fugitifs, de ces multitudes ; évadés perpétuels
pour ne jamais à ces enfants de sable ressembler.

Commentaires

  • Je choisis moi-même mes habits mais j'ai de plus en plus de mal car on arrive à se ressembler tous et pour aller travailler il faut s'habiller comme tout le monde.
    Belle inspiration que ton texte, toujours très recherché.
    Bonne journée.

  • @ elisabeth : dans quelle société travaillez vous pour penser qu'il faut pour travailler s'habiller comme tout le monde? Moi je l'habille comme moi!
    Et tant puis pour tout le monde!!!!
    Bises

  • Ils ont beau vouloir tout " marketer ", il nous restera toujours des rêves et des espoirs enfouis auxquels ils pourront pas toucher. On n'est pas si soumis que ça : )

  • habillé en belle écrture :)

Les commentaires sont fermés.