Ce monde est trop vaste
pour son destin.
J'écris des chansons pour les oiseaux
trop limpides pour la nuit,
que seuls chantent les passereaux.
Si ce monde s'effaçait,
le silence encore…
La présence picore l'écrin
des ballades et des symphonies.
On fait peu cas de moi, mais
je suis celui qui secoue la cloche
pieds nus, marchant sur la lande
les cheveux défaits par le vent,
J'écris des chansons pour les oiseaux
et mes notes repoussent la nuit.
Si ce monde s'effaçait,
la musique se jouerait du silence.
Ce monde est trop vaste
pour son destin.