Toi
Je veux courir, courir, jusqu'à hier.
A bout de souffle mander de beaux lendemains.
Pour toi pour moi.
Je veux que la lumiere des jours d'un coup,
sec, tombe sur les douleurs.
Que le vent porte mes silences à ton oreille.
Apprivoise moi, apprends moi,
toi qui tais l'innocence des nuages,
berce moi de mirages,
d'illusions, de vains rêves,
éveille toute cette vie reniée et empêchée,
ce qui fût, espéré et tû.
Toi.