à la rencontre de ta peau
parfumée d'ambre et de romarin,
sous un ciel chauffé à blanc,
je cours contre le vent,
foulant les herbes sèches
et les pavés disjoints.
Entre le désir et la douleur,
encre noir de tes cheveux
je devine force et abandon,
la chair de tes soupirs
l'errance de tes jouissances
et je les envies.
Je me promène autour de toi,
comme une fumée légère, un nuage.
je cours avec le vent
t'enveloppant sans te contraindre
amoureux de ta liberté
pour ne pas dévoiler ta cachette
même si je pouvais la trouver.
Ne pas révéler au monde
ta beauté de sable blanc
de pierres secretes,
d'écorces tordues
juste révéler que j'ai trouvé
que mes doigts aimeraient
se poser sur ta bouche.
que mes lèvres effleureraient
tes mains ouvertes.