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  • Vertu elle

    Inerte internet, desperados échoués, sur les mailles du mail,
    jetant çà et là des maux et des mots aux démons…
    là et partout, s'échouent en lai, des éternités nettes d'interférences, sans réel, sans rêves, et sans errances…

    La maille arachnide mondiale (réserve d'amour virtuels),
    sous réserve que l’âme aille vers tu - elles -
    à coup d'octets et de bauds, embaume le cœur,
    à la faveur des serveurs.
    En annexe, documents liés sur le mail de nos adorées,
    doctement liées à la maille qui pare à la chute des chats…

    Eudora ment et les rescapés de Netscape naissent ;
    et dormant sur les eaux dorées de l'amour ;
    happés par les câbles émouvants, rêvent de s'échapper
    par la méditation électronique…

    des bleus, des lettres, des messages sages, des lettres pas sages ;
    passage des pages bleues comme la tendresse…
    ton page, Roméo à la page, pige que sans tendre vers l'uni,
    verse des mots bleus sur ton cœur.

    Neuf vies, vies neuves comme le silence radio
    qui sévit sur les villes nouvelles.
    neuf vies que l'envie asservit sans jamais assouvir.
    IBM blêmes, épais PC, PowerMac font naître
    des fenêtres nettes qu'avine Dos et C++,

    Plus encore de pixels que celles-ci scannent.
    neuf vies mise à jour release les news et chers voire de l'informel tic.
    vertex de l'amour, pixels du tendre,
    dit cette pousse pour les posse hackers que l'on pousse à cœur
    de réseau à pirater le cœur de l'informe action.

    Pirates du joli ciel sur dix skates.
    88 mes gars rament et, ce qu'ânes drive à fin de s'aider,
    Rome est haut, et dit ce que dure l'entrelacement des âmes.
    Adorable eudora bleu sidéral,
    que m’aillent tes tendres propos,
    que nos amours - vers tu,-elle - tendent encore
    firmament et ciel de traîne…

  • Bleu photons

    Correspondance de cœurs qui dansent au gré des bits et des bauds,
    fiers amants que celle-ci idéalise, si déraillent mes mots, ceux-ci sont aimants et cristallins feux d'arty, fisse que ces jours de printemps, comme un firmament
    petit-cœur, doux sevrage de l'hiver, te porte vers l'été.
    ce soir de printemps neuf,
    j'adresse ces stances à ton adresse,
    sans strass, pour ne pas laisser de traces
    de pas dans la glace…

    Ensorcelle moi ! Mes bras enlacent des courants d’air de rien à voir,
    en brassent des souffles courts et détalent jusqu’à l’amer…
    Étreint, déraille, dévale, boursoufle tant de baisers retenus,
    tant d’amour gardé par devers soi.
    Que l’aimée dont je dévore la vulnérable vulve,
    vainement, s’accroche à l’éternité d’oreiller.
    Vit, enserre ses jambes autour de mes épaules d’attraction.
    Cisèle ma lande alors que je vénère sa figue lisse,
    et glisse sur ce jus d’abricot…
    je languit, mon vit vie de miel, luit, tendre réglisse,
    félice en la raie au milieu, serpente en des écumes brunes
    et des bruines mines et râles dorés.
    Dors… et naît avant ce vertige,
    délice envie d’ivresse de tes caresses ;
    dors amants que ce songe ne cesse et que liesse nous délie.
    Des lits vermeils, merveilleuses îles aux elles,
    où toujours ne cesse jamais.
    lis ce message, d’ange heureux,
    Paris en automne, n’est pas monotone
    et si tonne les rouges des feuilles tombantes,
    mouvent émouvantes les errantes âmes aimantes…
    Paris sur scène, dans des bouges, jamais taris,
    sur les quais de seine, lisses, et atones,
    d’aventureux amours se lient et se délient…
    en ces rues citadines, nectarines bouches
    se mentent, s’aimantent, en se cimentant
    d’avenir et de passés composés…
    mais trop polis, teint de bitume sans amertume
    a brune brume de paris, sous une bruine
    céleste, déserte de passants, sans interdits
    Paris d’automne venant, jette ses feuilles rousses,
    se prélasse la seine ; laissant des amants dans son lit,
    désarmant leurs charmantes secousses sismiques.
    Ta nuque jalouse ton sourire moqueur,
    des mains sans lendemains
    agrippent mon corps et griffent mon cœur,
    tes lèvres délivrent ma fièvre de cristal.
    Des cris s’installent, métal langue en splendeur à fleur
    deux lèvres, pétales de santal langue sur la mienne.
    Pendant que tangue eaux de seine, chaloupent en couples
    loups et louves le long du Louvre.
    Funambule ; je déambule somnambule sur la rousse lune,
    fripon ; fripe tes nippes, chipe ton slip, et retrousse tes jupons
    larron ; te détrousse sans façon, te rançonne et te désarçonne.
    résiste ; j'insiste et visite ton cœur à l'improviste.
    Ces mots d'âmes d'amant à ma dame, amante, qui me damne,
    délaisse l'aujourd'hui fadasse, pendant que je délace tes habits,
    prélasse toi dans ce lit. Je te délasse et t'enlace câlin
    enlise toi dans ce plaisir, que ces caresses jamais te lassent
    paresse avec moi, love-toi en ce temps volé, envole toi vers moi
    vole-moi autant de baisers que je t'en adresse.
    je vous aime, Vingt milles bacci pour que te plaise à lancer des pensées pour moi, prince chat-amant désirant décorer ton cœur de milles guirlandes chatoyantes, sans mots. six lances d'airain à pointes de douceur et flèches de cupidon. j'aime, Si bleue est ton âme, si reine, chante en ton cour des mélodies de plaisir et des chansons de gestes tendres. Laisse moi entrer dans ton palais que je gravisse ces murailles enlierrées, jusqu'au donjon ou la princesse attends son conquérant, laisse moi t'approcher, que nos chants magnétiques s'aimants le trouble dans nos esprits, que nos souffles repoussent les frontières et que nos peaux mixent l'ivresse et connaissance. conquiert moi, joue avec moi des scènographies délicieuses et danse avec moi des valses tourbillonnantes, enivre moi, cesse ce silence sans licence ; sait que ce disait sur le sexe, l'amour physique n'a pas d'issues, sache sages vérité.
    j'aime, je n'oublie pas, je ne néglige pas, je souffle de ne pas plus donner, de n'offrir que des mots, vain milles baisers, que je n'aimerai pas vains cours mais vifs et brulants, comme un feu dans l'âtre, et tes mots dans mon cou. Entendre tes mots - toujours soulevant le vent.
    Sent sur ta poitrine mutine et le rivage de ta nuque, mes mains chaudes et aimantes, goûte le sel de ma peau et le musc de mes cheveux longs, rêve aux serpents déliés de mes doigts, à l'orée vermeil, à l'aube tiède ; aux crépuscules ou mon prépuce glissera entre tes jambes, à ces nuitées bleutées éblouies par les graces matinées naissant dans nos embrassades lutines. À ton plaisir que je recherche et que j'exigerai de toi pour y voir, dans tes yeux, la profonde couleur de tes envies.
    Comment me veut tu? amant, ami, homme-objet, complice.
    que mon pénis dressé pour toi, plus que pour moi. et que jamais ta bouche ne lui fasse oublier sa fierté et son bonheur de pouvoir se partager avec toi et d'être à toi. Si reine, ces cils, ces lignes, qui lissent tes yeux, regrettent l'eau séant, tenant, tentant, tant qu'embrassent des vagues à lames océanes. L'ame acérée, second couteau, marche le long des côtes vermeilles, les pieds foulant le ça bleue, la chevelure jouée par le vent, et les yeux découvrant l'infinie.
    L'ame ouverte aux chants de ces impératrices de la mer, peaux c'est-y dont que s'ouvre les pores face à la peur d'être de passage sur ces rivages? Lit de sirène sur un tapis de Lit-chaîne, ah le gai nuage orné de mirages.
    L'invincible larme a damner un ange, cent glossaires, cent lit vrai m'accueillent et si je préfère toujours celui de l'aimée.
    je chante parmi les sirènes, ce lieder, d'une voie d'eau sacrée, d'un champ d'amour ou les pommiers fleurissent pour toi,
    comme on cherche à ne plus être soi pour être enfin l'autre, je cherche la fusion et l'unisson.
    j'embrase, je t'embrasse, je brasse ton corps encore, en coeur et en harmonie avec le tien,
    je jette mes paumes sur tes seins, ceint ta peau, me perd en toi et souhaite ton coeur en retour de courrier. ton coursier sauvage,
    ton coeur détachable et lavable, un lion d'élection pour un coeur d'électron.
    je t'éfeuillerai, pétales après pétales,
    lentement, en arrêtant le temps.
    Mes doigts écartant ton corps sage
    pour mettre à nu ton âme, t’oterai ton linge.
    mes levres délivrent ton tétin,
    la pointe de langue circonférant l’aréole,
    léchant et malaxant et passant du sein a ta bouche
    dessinant sur la longitude de ton ventre,
    une rose des sens
    . nos levres se désaltèrent et nos langues se serpentent
    arpentant dans la tiedeur de l’autre, s’essoufflant et s’émouvant.
    le velouté de tes baisers me chavire, ivre de toi. affamé de toi.
    jamais mes doigts ne pressent, jamais ma bouche n’oppresse
    et mes gestes zéphirs, soulignent et glissent sur ta peau.
    ma verge longe ton corps sage, s’allonge et serpente
    pour frayer un passage en tes reins, doucement,
    pour ne pas t’éfrayer, converge, et convexe.
    Je verrais en toi, une elle déserte,
    flux et reflux, au gré de ton souffle,
    marée montante et ascendante, ardents sentiments
    brulantes sensations, alors je te renverserai sur des canapés
    ou des couches impérieuses et je me fondrais en toi.
    Soixante neufs douceurs,
    nos deux corps humides et tiedes glissent
    l'un dans l'autre en un interminable baiser,
    soixante neufs plaisirs en apnée, frottements des chairs,
    soyeux des nectars qui fontainent dans nos bouches,
    nos levres qui se desalterent, nos yeux qui brillent,
    nos souffles qui bercent et nos soupirs qui rythment en canon,
    gouter ton desir, boire ton ivresse,
    que ma langue atteigne ce bouton d'or et deja savoureux,
    pointe dressee en une flaveur au gre de mes faveurs.
    explorer le paysage symphonique de ton corps.
    surfer dans les vagues de ton plaisir, rebondir sous tes gemissements
    et adorer le cri qui nait dans ta poitrine et caresse mes oreilles.
    feulement contre feulement, froissement des draps,
    claquement des peaux, douceur des charmes,
    je te desire
    fleur du male, Mon baton ivre des rimes et sentiments…
    Je me glisserai vers toi, te deroberai un baiser,
    nos langues télépathent et s'allongent dans nos bouches entr'ouvertes,
    se deploient, se caressent dessus, de derobent dessous, tournoient
    et boivent la saveur de l'autre. Je me rapproche de toi,
    veut me sentir en toi et en moi ce souffle imperieux fondre
    et se dissoudre en une moniade de douceurs. reprendre sa respiration, haleter dans ce toi accueuillant mon etre sans reserve
    et te donner mes reves magnetiques. gouter cette bouche, la mordiller, l'explorer, etre ta salive, ta soif, ton air.
    être ta deuxieme peau le temps d'un eblouissement de chair et un feu d'artifices ivres,
    est-ce des coeurs?
    or gammes tel un clavier dechaine sur lequel
    je joue des miels au lit secretes.